Attaque de requin à Secret : les circonstances

1. Mathieu Lecoq dit :

   22 mars 2009 à 8:25

   Salut guillaume,salut a tous,

   étant en Nouvelle Calédonie,j'ai pu suivre l'affaire dans les journaux et discuter de cet évènement sans précédent ici à pas mal d'occasions.

   Après la publication en première page des nouvelles, ont été publiés quasi quotidiennement des articles sur les attaques de requin et sur l'impact de celle-ci. Après la cérémonie de deuil, la colère est montée parmi certains surfeurs qui voulaient organiser une chasse pour retrouver le squale ,un petit peu comme dans un vieux film qui a encré dans nos têtes l'idée du "requin mangeur d'hommes"…En tout cas, L'article intitulé "on a tué le grand blanc de Bourail" (car c'était un grand blanc d'après les dernières expertises,cf les nouvelles) n'a toujours pas été publié….

   A coté de ça, on a pu relire les conseils de prévention "classiques" ou d'autres auxquels je n'avais pas pensé: avoir de quoi faire un garrot dans le bateau!

   De mon coté après avoir découvert la faune locale en plongée,ou simplement en masque -tuba puis en surfant sur la barrière en voyant un aileron, on s'habitue à l'idée de surfer avec les requins autour, ça fait partie du décor. J'aime bien me rassurer en voyant le fond sur la barrière avec 1,5m de profondeur sur le corail , je me dis que je le verrai venir…Mais bon personnellement , je n'y suis pas retourné depuis le 6 mars. Entre les discussions de l'entourage, les médias qui déconseillent de surfer sur la barrière, je ne sais pas si je retournerai surfer tout de suite et globalement, je crois que les spots sont désertés depuis 15 jours.

   Évidemment, ça passera, la tension actuelle baissera avec le temps mais à la prochaine session, je ne sais pas si l'ambiance sera aussi décontractée….

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2. Guillaume dit :

   6 avril 2009 à 17:16

   On apprend dans les Nouvelles Calédoniennes que la maman de Kevin est venue témoigner en public pour faire partager son deuil au cours d'une soirée de sensibilisation à la disparition des requins.

   Son fils "adorait la mer". (Après son décès), « je ne pensais qu’à une chose, savoir si mon fils était mort heureux, s’il avait eu des vagues, s’il s’était éclaté. » Pour comprendre, elle a rencontré Amaury, « son copain de tragédie » qui lui a raconté que le matin, faute de vagues, ils étaient partis tous les deux à la pêche. « Je sais aujourd’hui qu’il n’a pas eu le temps de se rendre compte de ce qui se passait, qu’il n’a pas souffert. Le plus à plaindre aujourd’hui, c’est Amaury car il est vivant. Il doit vivre avec ça. » Pour sa mère, « Kévin est mort dans un lieu qu’il adorait, dans un milieu qui le passionnait et en faisant deux activités qui composaient une grande partie de sa vie ». La mère de Kevin se raccroche maintenant au fait qu’il a pleinement vécu sa vie jusqu'à sa disparition tragique.

   R.I.P.

   Plus d'informations sur ce témoignage bouleversant : http://www.lnc.nc/

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3. HANNECART dit :

   28 juin 2017 à 5:37

   Je pense souvent à mon p’tit cousin parti trop vite mais dans le paradis qu’il désirait le plus celui du « surf ». Affectueusement .

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