Moins de la moitié de la population adulte atteint un niveau d’activité physique « entraînant des bénéfices pour la santé ».

Un quart présente un faible niveau d’activité physique.

Les hommes sont plus nombreux (près d’1 sur 2) que les femmes (4 sur 10) à atteindre un niveau d’activité physique favorable à la santé.

Moins d’un adolescent sur deux (15-17 ans) atteint ce niveau d’activité physique.

17% des adolescents ont un faible niveau d’activité physique.

A signaler la différence marquée entre les sexes : plus de 6 garçons sur 10 atteignent un niveau d’activité physique entraînant des bénéfices pour la santé, alors que moins d’une fille sur 4 est concernée.

Source : AFSSA

Je m’en rends compte tous les jours à mon cabinet de médecine générale : les jeunes (et les moins jeunes) ne se bougent pas assez !

Les gens passent trop de temps devant un écran (télévision, Internet, jeux vidéos) et pas assez à pratiquer une activité physique.

Ceci est particulièrement vrai pour les jeunes filles comme le démontre cette étude de l’AFSSA.

Trop de gens ont une réprésentation négative de l’activité physique qu’ils assimilent à une corvée ou à une souffrance.

Faire du sport, ce n’est pas forcément se prendre la tête à courir autour d’une piste ou à se rentrer dedans en pratiquant un sport traumatisant comme le rugby.

Faire du sport, c’est aussi marcher sur une plage, aller nager dans la mer et pourquoi pas prendre quelques vagues sur une planche de surf.

Raison de plus pour inciter les jeunes à pratiquer ce sport complet et ludique qu’est le surf ! (voir vidéo YouTube d’Alana Blanchard ci-dessous).

Docteur Guillaume Barucq.

Voir aussi les ados français boudent le sport .

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2 Commentaires

  1. La télévision française se mobilise dans la lutte contre l’obésité, avec le CSA.

    Plusieurs expériences ont déjà été réalisées dans le monde : mesures restrictives de la publicité dans les écrans jeunesse, parfois depuis vingt ou trente ans. Pour autant, les chiffres de l’obésité ne cessent d’augmenter dans ces pays.

    En France, une première est réalisée. Le choix de communiquer autrement sur l’alimentation et l’activité physique. Le choix de l’éducation et de l’information. Une charte a été signée en ce sens il y a un an jour pour jour, le 18 février 2009 avec des chaînes, des annonceurs, des producteurs, l’industrie alimentaire, le CSA mais également avec le Ministère de la culture et le Ministère de la santé.

    Qu’en-est-il aujourd’hui ?

    605 heures d’émissions et une centaine de programmes courts ont été réalisés pour promouvoir une alimentation et une activité physique favorables à la santé. Une initiative volontaire de la part des acteurs de l’audiovisuel et unique en Europe. Une des illustrations de ces programmes est la diffusion sur toutes les chaînes, de la même émission Trop la pêche depuis le 6 février jusqu’au 7 mars. Il s’agit de portraits d’enfants animés d’une passion sportive qui adoptent une alimentation équilibrée.

    Toujours dans le cadre de cette charte, de nouveaux modes de représentation des aliments et des comportements alimentaires dans la publicité ont été adoptés. Aucune scène de consommation devant un écran au sein d’un foyer ne sera représentée par exemple.

    Tout le secteur de l’audiovisuel se met ainsi en action, même si l’obésité reste une maladie multifactorielle.

  2. mi dit :

    un enfant fait du sport naturellement…en jouant ! on peut se demander pourquoi il s’arrête en grandissant ? peut être que si on l’encourageait à jouer toute sa vie il ferait du sport naturellement ?

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