Michel Larronde est un surfeur de tow-in de la première heure. Vous pouvez également lire l’interview complète de Michel Larronde. Michel continue à surfer la vague de Jaws quand elle casse et il y a même accompagné cette année son fils de 15 ans Tyler Larronde.

Tyler peut compter sur l’expérience de papa dans le gros surf mais également sur son savoir-faire derrière les fourneaux pour s’alimenter sainement !

Michel Larronde est cuisinier de métier. Il a nourri tout le gratin du surf de gros dans son restaurant « La Vie en Rose » et il a quelques idées sur ce qu’un surfeur doit ingurgiter avant d’aller surfer dans des conditions exigeantes…

Michel Larronde a bien voulu nous donner quelques « tips » sur les règles diététiques qu’il s’applique à lui-même et aux surfeurs pour qui il cuisine, à commencer par son fils.

« En règle générale à Maui, il est dans les mœurs de se nourrir sainement et bio. En France, c’est plus compliqué mais il y a une nette prise de conscience. La population de Maui est très avancée sur le sujet ; je peux vous assurer que les hippies en connaissent un rayon en matière de nutrition. Moi je respecte et je m’inspire car il y a beaucoup d’idées ultra intéressantes.

L’alimentation, c’est comme une médecine : plus elle est de qualité, plus elle est bénéfique pour l’organisme. Disons que je fais des efforts pour bien me nourrir mais je ne fais pas non plus une fixation extrême là-dessus. Je surveille en particulier l’origine des protéines comme la viande, sinon je ne suis pas difficile. Je m’assure de bien manger des légumes (bio si possible) tous les jours, le moins cuit possible.

Je consomme le moins de sel et le moins de sucre possible : les deux sont du poison. Je cuisine quasiment sans pour la famille. Je ne bois et n’achète pas de sodas, sauf à l’occasion. Il y a environ 12 cuillerées à café de sucre dans un cola !!! Je bois de l’eau riche en magnésium et parfois j’y ajoute des suppléments comme de la vitamine pour « booster la patate ».

Le jeune surfeur Tyler Larronde s'alimente bien pour surfer la vague de Jaws à l'age de 15 ans.

On ne se prend pas la tête pour le menu de la veille d’un jour de gros ni pour la session du lendemain. Changer les habitudes me mettrait plus la pression. Sur l’année, on ne sait jamais quel jour se déroulera la session, ce n’est pas comme un match à une date précise pour lequel on peut bien cibler sa préparation.

Le menu de base comporte des pâtes, des légumes et des fruits. J’adore le quinoa qui est l’un des « grains » les plus complets. C’est vite cuit et c’est délicieux chaud ou en salade. Beaucoup plus nourrissant que le riz ou les pommes de terre.

Je me suis aperçu que pour se nourrir et couper sa faim, il n’est pas nécessaire de « s’éclater la panse ». Des repas sans « cochonneries », équilibrés, même légers, me tiennent bien mieux et on se sent plus tonique.

Cependant je ne refuserai pas un bon plat avec toutes les spécialités du terroir que j’adore.

Le matin du jour de la session, je garde mes habitudes. Café, toasts d’Ezekiel bread et fruits. J’adore le pain Ezekiel. Ca ressemble à du pain mais ce n’est pas du pain. C’est fabriqué à partir de germes de grain bio et c’est gavé de nutriments. Il n’y a pas de farine donc pas de gluten. C’est riche en protéines, vitamines, minéraux et fibres naturelles et il n’y a pas de gras… sauf quand je mets du beurre et de la confiote…faut pas charrier non plus…On est frenchie ou pas ?

En cas de fringale en mer, j’assure de m’amener à bord du jet ski des fruits ou des barres de céréales. »

Michel et Tyler Larronde sont sponsorisés par Rip Curl, Da Kine et Futures Fins.

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1 commentaire

  1. Wali dit :

    C'est bien beau tout ça ! Mais franchement ne pas manger des conneries de temps en temps c'est un peu … nul !

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