La pharmacie de voyage n’a pas succès auprès de tous. Alors que certains glissent un petit pansement dans leur sac ….juste « au cas où »… Ronan, Ewen et Aurel préparent les choses dans une toute autre dimension pour leur aventure « Des Iles Usions« . La pharmacie prend pour eux une place indispensable parmi leurs 160 kilos de bagages. Sa préparation s’est ainsi faite avec soin. Après quelques questions posées à la volée à Gurvan, le frère de Ronan qui est médecin, les trois futurs robinsons obtiennent un rendez-vous avec le Docteur Nicolas, spécialiste des maladies tropicales à l’hôpital des armées de Brest.

A l’issue de ce long rendez-vous, une première liste de médicaments est dressée : des anti-douleurs, des antibiotiques, ou encore des anti-diarrhéiques. A cette liste s’ajouteront des pansements, des crèmes anti-inflammatoires et des kits de sutures. Un grand questionnement quittera le cabinet avec eux : « quelle protection anti-paludéenne adopter ? ». Pendant un séjour de 2 mois, il faut impérativement se protéger contre le paludisme, mais à quel prix ? Il y a bien le Lariam qui peut engendrer des troubles psychologiques ou la Doxycyline, protection la moins chère du marché, gentiment offerte aux militaires. Mais les effets secondaires de ce dernier, comme l’intolérance au soleil rebutent les gars. Ils optent pour la Malarone, plus chère mais plus sûre « je pense que la pharmacienne a eu pitié de nous. Elle nous a fait une bonne réduction mais ça nous a quand même coûté 250 euros par personne ! » raconte Ronan. Ils sortent de la pharmacie avec une demie douzaine de sacs remplis qu’il faudra caser dans leurs affaires. Pour gagner de la place, leur méthode est sans appel « on a enlevé toutes les boites en carton et on a mis les ordonnances dans une pochette en plastique » explique Ewen.

Pendant leur voyage ils rencontrent deux « Médecins sans Frontières » qui leur vanteront les bienfaits du Riamet, cet anti-paludéen asiatique « le médecin à Brest nous l’a conseillé, mais sa prescription est interdite par l’OMS et donc en France » souligne Aurel. Ce médicament est pourtant « réputé efficace autant en traitement préventif qu’en curatif, en plus de ne coûter qu’une bouchée de pain. On décide, du coup, de l’ajouter à notre baluchon médical. En cas d’oubli d’un cachet de Malarone, on s’en servira pour contrer une éventuelle crise de palu! » révèle Ronan.

Si la place des médicaments a été réfléchie et optimisée, quelques manques se sont fait sentir « On avait pensé à l’humidité en mettant les médocs et les notices dans des pochettes plastiques…mais on n’avait pas pensé à l’éventualité que le sac puisse tomber à l’eau… ce qui malheureusement nous est arrivé. Les notices sont vites devenues trempées et illisibles » rapporte Ewen avant d’ajouter « … Et puis, on a pris les kits de sutures…mais on a quand même réussi à oublier les aiguilles ! » Heureusement, ce ne fut pas utile. Seuls les antibiotiques sous forme de comprimés et de crème ont servi pour les plaies.

Lire aussi : faut-il se protéger contre le paludisme sur un boat trip ?

Pour visionner les épisodes de la web-série « Des Iles Usions », c’est par ici.

Revoir l’épisode 1 de la web-série Des Iles Usions.

Voir l’épisode 2 dans la vidéo Dailymotion ci-dessous :


Des Iles Usions: épisode 2 par ronus

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