Le surfeur n’est pas encore l’écolo qu’il aimerait être. En plus d’utiliser un matériel toxique dans sa conception, son utilisation ou son non-recyclage, le surfeur de base est aussi et surtout un grand voyageur devant l’éternel dont le mode de vie l’amène souvent à multiplier les trajets en voiture et les voyages aériens qui plombent encore plus son bilan carbone. Comment y remédier ? L’ingénieur surfeur Olivier Papin nous éclaire dans cette vidéo avec quelques conseils de base pour limiter les dégâts.

Premier conseil : limitez cette fâcheuse habitude du surfeur à vouloir « checker » tous les spots avant de se décider au final sur le premier spot que l’on est allé voir… Avec un minimum de connaissances des spots et des conditions du jour (ce ne sont pas les sites de météo surf qui manquent), il est possible de viser juste sans forcément y faire le déplacement en bagnole.

Deuxième conseil : le covoiturage. Quitte à limiter sa liberté totale de surfer quand on en a envie, il est possible d’organiser un déplacement en voiture entre potes. Partir à  2 ou 3 dans la même voiture permet de rendre le trajet plus convivial et aussi de faire des économies de carburant, dont les prix sont au plus haut en ce moment. Olivier Papin rajoute un intérêt pour la sécurité du surfeur : en cas d’accident, c’est toujours bien d’avoir un pote qui peut porter secours dans l’eau.

Concernant le voyage en avion, il faut déjà bien prendre conscience de la quantité astronomique de gaz à effets de serre émis par surf trip. Pour exemple, un simple aller-retour en Australie en avion équivaudrait à lui seul au bilan carbone annuel moyen d’un Français. Plutôt que de faire deux « petits » trips d’une semaine par an, Olivier Papin conseille plutôt d’en faire un seul de 15 jours, surtout si c’est pour retourner au même endroit…

D’une manière générale, mieux vaut privilégier les moyens de transports non polluants (vélo, skateboard…) ou aller surfer à pied. Choisir une voiture la moins polluante possible le cas échéant et d’une manière générale, essayer d’en rationaliser l’usage au maximum. Sans oublier de laisser tomber le jet-ski pour prendre des vagues dont nous avions déjà vu toute la pollution carbone qu’il occasionne.

Lire aussi : Greenwashing : les surfeurs et la voiture.

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2 Commentaires

  1. alexaza dit :

    j'ai pas la solution pour l'océan ! mais pour la montagne y a :
    http://bayonne.coriding.com/

    une belle initiative à faire circuler !

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