Seule une partie des plages est surveillée, pendant une période généralement resserrée autour de la haute saison. Pour pallier au déficit de sauveteurs et renforcer la prévention de la noyade, une initiative très intéressante a vu le jour en Australie: elle consiste à former chaque surfeur qui le souhaite aux premiers secours.

Les surfeurs sont déjà les sentinelles des plages et ils sauvent des vies quotidiennement dans l’anonymat. L’idée de les renforcer dans ce rôle de sauveteurs permanents des plages est donc très pertinente vu que les surfeurs sont dans l’eau 365 jours par an, y compris sur les spots les plus reculés. C’est ce que propose Surfers Rescue 24 / 7 avec son programme de formation aux premiers secours.

Les cours s’adressent aux surfeurs de tous âges et de tous niveaux: du débutant au surfeur pro. Ils consistent en 3 heures de formation accélérée répartis en 1 heure 30 de formation à la réanimation cardio-pulmonaire et 1 heure d’apprentissage du sauvetage aquatique avec planche de surf.

L’initiative lancée dans le New South Wales a connu un grand succès et des milliers de surfeurs ont déjà été formés. Un concept qu’il serait intéressant de développer dans d’autres régions surfiques comme la France où ce type de formation pourrait contribuer à pallier au manque de sauveteurs à certaines périodes / horaires.

Parmi les ambassadeurs de Surfers Rescue 24 / 7, on retrouve Kelly Slater qui a déclaré: « Félicitations pour la mise en oeuvre des cours Surfers Rescue 24/7 et merci au soutien de cette initiative par le Gouvernement du NSW. La reconnaissance de la contribution énorme apportée par les free surfeurs à la sécurité dans l’eau au quotidien est un message très positif envoyé à notre communauté. »

La multiple championne du monde de surf Layne Beachley raconte qu’elle-même a failli se noyer après une collision avec un surfeur ayant perdu le contrôle de sa planche, et qu’elle a dû son salut à un surfeur qui l’a rattrapée par la combinaison pour la remettre sur sa planche et la sortir de l’eau. Layne insiste sur le fait que les surfeurs veillent sur les autres surfeurs, mais aussi sur les baigneurs et les autres usagers du bord de mer pour sauver des vies.

Lire aussi: Comment une planche de SUP peut sauver une vie.

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7 Commentaires

  1. david dit :

    Savez vous que vos BE surf Français( BPJEPS) sont formé de cette manière depuis 2ans maintenant ?
    Par des sauveteurs/surfeurs Français qui travaillent avec la fédération Française de surf ?
    si vous voulez le programme détaillé secourisme et sauvetage adapté au surf…
    Nous sommes à votre disposition.

  2. Bonne idée, mais qui va payer?

  3. Damien dit :

    Bonjour,
    Qui va payer ? L’élève bien évidemment ! A chaque inscription dans un club de surf, une formation au 1ers secours. Etant donné que les BE sont formés, ils peuvent ensuite former les élèves.
    Il faut encourager les surfeurs et les usagers de la mer à prendre une licence dans un club afin de bénéficier de la structure des clubs et de la fédération dont ils dépendent.
    Je n’ai rien à vendre et je n’ai même pas de licence, pour l’instant.

  4. Je trouve sa excellent !
    Mais j’ai la même question que Kiwa, qui va payer ?

  5. Charly dit :

    Bonjour,
    qui va payer ? quelle question idiote.
    pourquoi ne pas s’intéresser à ce qui peut te permettre de sauver une vie ou peut-être la tienne…

    après avoir vécu un sauvetage d’une personne qui a failli me noyer, j’ai passé le BNSSA pour savoir comment réagir.
    le PSE1 ce n’est rien et si vous vous débrouillez correctement, vous pouvez trouver des formations à peu de frais auprès des asso de sauvetage côtier par exemple.
    A+

    • Adrien dit :

      Pourquoi la question du « Qui va payer ? » serait-elle idiote ?

      Au contraire, c’est la 1ère à se poser !
      Et sur 5 commentaires, 4 la concernent.

      Tout se paie, aujourd’hui, même la sécurité des baigneurs/surfeurs, l’Environnement, la qualité des eaux de baignade, etc !

      Une association de sauvetage côtier peut faire des formations à ses adhérents qui cotisent (et donc paient !), ou bien, peut être mandatée par la ville (qui l’indemnise ou la subventionne), pour organiser des sessions pour ses administrés…

      L’initiative présentée ici a reçu le « soutien » du Gouvernement du NSW… Quelqu’un paie, quelquepart !

      Il est toujours question d’argent, à un moment ou un autre…

  6. FS dit :

    c’est une trés bonne idée la question reste le meme que les autres qui va payer ?

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