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Nous vous avions annoncé que le projet de Wavegarden prévu dans les Landes sur le site Atlantisud à Saint Geours de Maremne est suspendu jusqu’à nouvel ordre.

Pour les élus, aussi bien Henri Emmanuelli, président du Conseil Départemental des Landes, qu’Eric Kerrouche Président de la communauté Maremne Adour Côte Sud (MACS), c’est le manque de fiabilité supposé de la technologie qui remet en cause le projet à 10 millions d’euros. Ils se basent sur les pannes rencontrées depuis cet été à Surf Snowdonia au Pays de Galles.

Pour Franck Laporte-Fauret, directeur exécutif d’Eurosima, la technologie Wavegarden est fonctionnelle et le modèle de centre multi-activités glisse fonctionne aux Etats-Unis. Pour Michel Plateau, Directeur Technique National de la Fédération Française de Surf, le Wavegarden serait un excellent outil de perfectionnement des surfeurs de haut niveau. Et ils ne peuvent que regretter que ce projet soit suspendu.

Ecoutez les arguments des uns et des autres dans ces vidéos :

Rappelons que ce projet ne faisait pas l’unanimité, y compris chez les surfeurs :

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7 Commentaires

  1. SURFLANDES dit :

    Les porteurs du projet vous mentent; ce n’est pas parce que la vague ne fonctionne pas qu’il n’y en aura pas. C’est parce que les surfeurs landais n’en veulent pas. Il y a dans les landes des surfeurs qui ont réfléchi à ce qu’est leur sport, leur pratique, leur passion. Des surfeurs qui ont fait le choix de l’éthique contre celui du business. Eurosima ni la fédération ne représentent le monde du surf et surtout pas la majorité des pratiquants. Voilà pourquoi il n’y a aura pas une vague en plastique dans les landes; parce qu’il y en a des vrais.

    • lucane dit :

      Bien dit! Qui plus est, l’argument d’un pôle d’entraînement ne vaut rien. Ce style de vague ne développe aucun sens marin. Je pense même que ça doit être néfaste un peu comme les grimpeurs en salle qui n’osent plus engager un peu lorsque les points s’éloignent.

    • Carbone 14 dit :

      Désolé de vous contredire mais il n’y a aucun mensonge dans cette décision, pas plus qu’une pseudo coalition des surfeurs landais, qui n’ont pas été consultés dans l’étude de faisabilité. La réalité est beaucoup plus simple: l’étude commandée par le conseil départemental a montré que l’exploitation d’un tel projet ne couvre pas les coûts d’investissement et de fonctionnement.

      Contrairement aux implantations en montagne des wavegarden au Pays Basque et au Pays de Galle, le site retenu de bénéficie pas de rentrées d’eau naturelles qui permettent de vider et remplir le bassin à peu de frais en cas de panne technique, en outre la vague en elle-même est intéressante pour les surfeurs de haut niveau et pour les débutants, mais finalement assez difficile à surfer pour le surfeur intermédiaire, qui serait pourtant la cible de ce projet et qui hésiterait probablement à payer 80 euros pour une séance alors qu’il dispose de la mer à deux pas…bref le projet en l’état n’est tout simplement pas rentable.

      Pas de complots ni de mensonges donc, mais la simple réalité économique…

      • lucane dit :

        Il n’y a pas de contradiction. Tu explique pourquoi ce n’est pas rentable sur le plan économique et je pense que tu as entièrement raison. Tes arguments sont indiscutables.

        • Carbone 14 dit :

          Quand je parle de contradiction je fais référence au commentaire de Surflandes qui affirme que les porteurs du projet nous mentent. Or ils ne nous mentent pas, ce sont bel et bien les arguments économiques qui ont conduits à la décision de tout arrêter, et pas la mobilisation des surfeurs landais…

    • Le Taupier dit :

      Désole d’appeler un chat un chat mais toutes ses réponses sont ringardes….

      Pourquoi opposer éthique et business? C’est stupide.

      Il s’agit surtout de vouloir conserver ce sport dans une élite qui se veut hors de la société et ne veut pas partager.

      Pour qui a goûté au plaisir magique de surfer une vague , comment interdire aux autres d’y goûter aussi? Car ce wave garden c’est la question de la démocratisation du surf.

      Et la vague artificielle si elle ne remplacera jamais l’océan c’est le meilleur moyen pour l’initiation sans danger. Faut-il vous rappeler que l’océan ne pardonne pas. Ne vous êtes vous jamais fait une frayeur?
      Initiation et perfectionnement sont les deux objectifs de ce type de vague et pourquoi pas surfer l’été quand notre océan est désespérément plat!.
      Si en plus on peut créer des emplois , développer du tourisme en faisant connaitre notre région pourquoi le refuser. Etes vous des adeptes du retour aux hommes des cavernes? Contre le progrés? Alors arrêter de surfer des planches qui ne sont que des produits chimiques modernes et tailler les dans du pin des landes , sans outils électriques bien surs , à la main!!!
      Refuser ces progrés et projets c’est mal connaitre l’homme et refuser sa vrai nature.
      J’espère que nous aurons le plaisir de voir un tel projet se concrétiser un jour proche

      Adichats

  2. La technologie Wavegarden est fiable. La raison est surtout économique. Ca n’a pas de sens de faire un tel investissement public de 10M€ en bord de mer et â Hossegor où il y a l’océan avec des vagues. Même si l’envie se comprend ce n’est ni à l’EuroSIMA ni à la Fédération Française de Surf de porter un tel projet. Pour ce qui est d’un projet Francais de vagues artificielles, il y a la société Waves in City qui a créé le concept de Surf Urbain avec des complexes dédiés de surf avec des vagues artificielles outdoor et indoor . Elle porte plusieurs projets en France dont un à Paris.

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