Du Surf en Cure de Désintoxication
Dans un article du timesonline , on apprend qu’une clinique en Afrique du Sud propose comme activité thérapeutique le surf à des patients souffrant d’addictions diverses (alcoolisme, dépendance aux drogues, addictions au jeu, addiction au sexe,…) ou de troubles du comportement alimentaire (boulimie, anorexie).
Le Tabankulu Recovery Centre se trouve à Cape Town. Son directeur Hugh Robinson pense que le surf offre un challenge à des patients qui auraient tendance à reprendre de mauvaises habitudes: « les personnes qui ont utilisé de la drogue pendant longtemps ont besoin de bien occuper leur temps libre et c’est ce que le surf leur permet. La tâche la plus difficile pour sortir de la drogue est de trouver un nouvel enthousiasme dans la vie. Le surf donne cela avec un nouvel élan et une nouvelle passion. »
C’est Lenny Stolk, ancien alcoolique et toxicomane, qui a créé sa « LJ’s Surf Clinic » en investissant dans un van et des planches de surf. Mais il ne s’agit pas vraiment d’une école de surf classique. Lenny va chercher les patients au centre comme « récompense » de leur bonne évolution dans le programme thérapeutique. Il les emmène surfer par groupes de cinq.
Les patients qui essayent le surf s’accordent pour dire que le surf permet de se changer les idées et de « nettoyer son esprit », que les vagues soient bonnes ou mauvaises. Les témoignages de l’article confirment les effets psychologiques bénéfiques que l’on soupçonne depuis longtemps dans le surf sans avoir de « preuves scientifiques » (mais celles-ci pourraient peut-être voir le jour si le surf était inclus dans des protocoles de soins bien spécifiques dans ce genre de clinique et que l’on étudiait l’évolution des patients).
Tabankulu attire des patients du monde entier avec surtout des personnes venues d’Europe et d’Afrique. Le traitement par le surf est de plus en plus populaire : actuellement 20 patients (sur les 50 que peut accueillir le centre) y ont participé.
Les patients peuvent également s’initier à la peinture (art-thérapie), à la cuisine, au jardinage, au yoga, à la natation,…dans le but de rester actif et de se réintégrer dans une vie sociale et professionnelle normale.
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