Belharra, 18-01-2009 from Tom on Vimeo.
« Une session de fou », « la boucherie », « énorme », « deux fois plus gros que vendredi dernier » (NB : vidéo de vendredi déjà retirée de YouTube…),…les superlatifs ne manquent pas pour qualifier la session épique qui a eu lieu hier au large de Saint-Jean-de-Luz sur le spot de Belharra Perdun, d’après les commentaires des protagonistes que j’ai pu recueillir.
Mais 24 heures après l’exploit, toujours pas l’ombre d’une vidéo de qualité sur YouTube, DailyMotion ou Vimeo (si l’on excepte la vidéo ci-dessus) de cette session…et apparemment vous n’êtes pas prêts d’en voir la couleur !
Il faudra attendre que vous ayiez bien salivé pour pouvoir acheter un DVD avec les images d’action…à moins que vous n’en n’ayez plus rien à faire dans 3 mois !
Personnellement, je trouve très dommage que ce genre d’images ne soient pas diffusées le jour-même (au moins des extraits…) pour entretenir le buzz. Les surfeurs savent que cette session a eu lieu et ils veulent voir les images le plus vite possible (sur les dernières 24 heures plusieurs centaines de surfeurs sont arrivés sur ce blog en recherchant sur Google « Belharra janvier 2009 »).
Mais à l’heure d’Internet, les surfeurs français ne sont pas gâtés sur la Toile car photographes et cameramen gardent jalousement leurs meilleures images en espérant les revendre à un magazine ou pour une vidéo payante.
La vérité, c’est que rares sont les surfeurs qui débourseront un centime pour acheter une revue ou un DVD pour voir les images alors que le web regorge de centaines de milliers d’internautes potentiels pour les visionner.
Les choses ne changeront que quand les marques et les media du surf français et européens auront compris qu’elles ont intérêt à investir dans les sites Internet plutôt qu’à jeter leur argent par les fenêtres sur d’autres supports qui ne se vendent plus…Le milieu du surf rechigne à surfer sur le web : c’est quand même assez paradoxal !
Quand les sites Internet de surf trouveront des sponsors, ils auront alors l’argent pour acheter des images exclusives et de la vidéo.
En attendant, vous pouvez toujours aller faire un tour sur le site américain de Surfline : là-bas au moins, ils ne sont pas avares en contenu sur leur site Internet…mais on leur en donne les moyens !
Guillaume Barucq.
Editeur d’un site Internet qui vivote sans le moindre partenaire malgré une audience plus qu’encourageante.