En ce moment à Biarritz, c’est pas la joie après la tempête…La grisaille, le vent, la pluie…et un plan d’eau en chantier avec des vagues insurfables et un océan impratiquable (même pas moyen d’aller se faire un petit bain revigorant avec les Ours Blancs sur le spot abrité du Port-Vieux…).

A mon cabinet (les plus assidus de ce blog auront déduit que je suis médecin), peu de patients excepté les plus fidèles qui ont osé braver les éléments pour venir me consulter (il faut dire que les épidémies de grippe et de gastro-entérites semblent enfin commencer à perdre du terrain).

Et voilà que pendant un surf intensif sur la Toile, je me mets à rêver devant un article dans la presse australienne

Là-bas, il fait beau, il fait chaud et tout le monde est à la plage…Et pour un passionné de la bobologie et des accidents plus sérieux qui peuvent survenir sur une plage, il y a du taf ! Les maîtres-nageurs ne chôment pas d’ailleurs avec pêle-mêle :

– un lifeguard qui applique un pack de froid sur la jambe d’une fillette de 4 ans piquée par une bluebottle qui fait une réaction allergique locale et qui est hospitalisée à l’Allamanda Private Hospital  .

– une dyspnée (= difficultés respiratoires) chez un homme après une autre piqûre de méduse.

– une perte de connaissance chez une bodyboardeuse chinoise après un mauvais wipe-out à Surfers Paradise. Suspicion de fractures des poignets et d’un coude. Les sauveteurs ont effectué une mise sous oxygène et une immobilisation de sa colonne vertébrale devant la suspicion de traumatisme rachidien. Hospitalisée au Gold Coast Hospital.

– fermeture pendant une heure de la plage de Fingal Beach (théâtre d’une attaque de requin il y a 15 jours) car un requin a été de nouveau aperçu.

Que des situations cliniques qui intéressent un « médecin de plages » comme moi… En Australie, il y a vraiment matière à faire de la prévention chez les surfeurs. De l’action et du beau temps. C’est décidé, l’hiver prochain, je pars remplacer sur la Gold Coast !

Quand on voit le contraste entre les 2 vidéos Youtube, ça fait bizarre de se dire que pendant que les uns se pèlent les miches sans eau ni électricité, d’autres se dorent la pilule et surfent à l’autre bout du monde.

A propos de l'auteur :

Surf Prevention est le site sur le Surf, la Sécurité, la Santé et l'Environnement.

 
 

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