C’est bien un cyclone social qui affecte actuellement la Guadeloupe…

Les surfeurs apprécient particulièrement la Guadeloupe pour la qualité de ses vagues, avec des spots de réputation internationale comme Le Moule ou Anse Bertrand.

Ce n’est malheureusement pas le bon moment pour y partir en surf trip même si nous sommes à la meilleure saison pour la houle (qui s’étend chaque année d’octobre à mars).

Commerces fermés (cf. vidéo Daily Motion), stations-services bloquées, barrages routiers, manifestations,… la Guadeloupe a la tête à autre chose qu’au surf en ce moment.

Dans ce contexte de crise économique, les guadeloupéens sont plus que jamais asphyxiés par la vie chère du fait de leurs bas salaires.

Quasiment un quart de la population est au chômage; pour les jeunes de moins de 25 ans, le taux de chômage atteint même 55%.

Les syndicats et le LKP (Liyannaj Kont Pwofitasyon : collectif contre l’exploitation) emmené par son leader Elie Domota revendiquent notamment une hausse du salaire minimum de 200 euros. Ils réclament également une baisse des prix des produits de première nécessité, du carburant et des taxes.

De nouvelles propositions devraient être faites par le gouvernement français dans la semaine.

Le conflit s’enlise depuis le début de la grève générale en Guadeloupe le 19 janvier 2009.

Ce mouvement présente le risque de faire tache d’huile et pourrait se propager à la Martinique, à l’ île de La Réunion (autre haut lieu du surf…) voire à la métropole où certains partis politiques sont déjà en train de récupérer ces événements pour attiser la grogne sociale et surfer sur la crise…

Les temps sont durs…

Pour voir l’article sur les conséquences psychologiques de la crise, cliquez ici.

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