C’est avec curiosité que j’ai regardé l’épisode 1 de l’Euroforce 2009.
Deux satisfactions dans cette vidéo :
– La qualité des images et du montage de Nicolas Dazet.
– L’anglais parfait de Tim Boal.
Pour le reste, c’est-à-dire les performances en compétition, on attendra le prochain épisode…
Aritz, Michel, Marlon et Mikael sortis dès le 2e Tour.
Tiago et Tim sortis au Round 3.
Jeremy Flores sauve l’honneur de l’Euroforce avec une 9e place, ce qui reste un résultat très moyen.
L’Euroforce n’a pas de quoi pavoiser avec ce premier bilan.
Pour l’instant, les exploits retentissants de l’Euroforce sur le World Tour font long feu.
Maintenant que l’auteur du très controversé Power Rankings Lewis Samuels s’est fait virer de Surfline (après avoir osé railler le boss de Billabong Paul Naude qui se paie des vacances à Tavarua en pleine crise dans le surf business), il n’y a plus personne pour critiquer les européens dans les grands medias du surf (qui sont tous à la botte des marques de surf qui paient la publicité…).
La liberté d’expression dans le surf, on peut la trouver sur les blogs et dans les forums surf ; les autres medias passent de la pommade aux surfeurs européens qui ne sont pas soumis à la critique et à la concurrence féroces qu’il peut y avoir en Australie ou aux Etats-Unis.
Après y avoir cru, je commence moi aussi à devenir « Eurosceptique ».
A la fin de cette vidéo Youtube de l’Euroforce, nos surfeurs se gargarisent de leurs médiocres performances sur cette première épreuve et tombent dans l’autosatisfaction à dire qu’ils ont très bien surfé alors qu’ils se sont presque tous fait éliminer dès les premiers tours.
Ne vous y trompez pas : je suis le premier supporter des surfeurs européens.
Mais avec ces spots de l’Euroforce, j’ai bien peur que les membres de l’Euroforce soient attendus au tournant.
Restez humbles les gars et montrez au monde du surf de quel bois les surfeurs latins se chauffent !
On attend le Tick Tick BOOM de la chanson du générique (The Hives) : on ne sait pas encore s’il traduira l’explosion au grand jour ou l’implosion de l’Euroforce en plein vol. Souhaitons qu’il ne s’agira pas d’un pétard mouillé…