En raison de l’extension mondiale de l’épidémie de grippe à nouveau virus A/H1N1, l’OMS a déclaré le 11 juin 2009 le passage en phase 6 de son plan et confirme la situation de pandémie caractérisée par une circulation active du virus dans au moins deux régions du monde.

Elle précise que la sévérité actuelle de la nouvelle grippe est modérée.

La situation épidémiologique de la France n’a pas évolué significativement par rapport aux derniers jours. Le nombre de cas a certes augmenté (80 cas) mais reste limité. 68 cas sont importés de pays où la circulation du virus au sein de la population est avérée. 12 cas sont des cas secondaires, c’est-à-dire n’ayant pas voyagé mais ayant été en contact étroit avec des cas importés et confirmés, correspondant à deux épisodes de cas groupés limités.
La France est donc considérée, à ce jour, comme un territoire où le virus ne circule pas activement au sein de la population et reste en situation 5A, dans laquelle elle se trouve depuis le 30 avril 2009.

Le passage en phase 6 par l’OMS signe toutefois une évolution de la situation internationale. L’augmentation du nombre de pays où le virus circule au sein de la population rend vraisemblable une augmentation du nombre de cas importés ce qui accroît le risque de voir se développer des foyers de cas groupés et éventuellement des cas graves sur notre territoire.

La vigilance et la mobilisation sont poursuivies et il est rappelé à la population que toute personne présentant les symptômes de la grippe (fièvre, toux, courbatures, grande fatigue, difficultés respiratoires) et revenant d’un pays où le virus circule (voir définition des cas de l’Institut de veille sanitaire, InVS) doit appeler le centre 15 ou son médecin traitant.

Les mesures prévues par le plan national de prévention et de lutte « Pandémie grippale » et mises en œuvre à ce stade restent appropriées. Elles permettent de continuer la préparation, pour faire face à la diffusion du virus sur notre territoire.Dans cette situation, les experts recommandent de pérenniser le dispositif mis en place depuis fin avril. Il vise à retarder l’installation d’une transmission interhumaine sur notre territoire. Il repose toujours sur une prise en charge hospitalière des cas.

Source : Direction Générale de la Santé ( extrait du courriel envoyé aux médecins inscrits aux messages DGS-Urgent )

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