Casque et dérives non coupantes (et lycra pour le soleil), l’essentiel pour surfer tranquille. (Photo Olivier Moizan).)

J’ai eu droit à un nouvel article dans Sud-Ouest suite au sauvetage miraculeux d’une surfeuse noyée à Biarritz suite à un accident de surf.

Je remercie le journaliste Olivier Moizan qui a su retranscrire le message que j’aimerais faire passer dans la communauté surf.

Dans l’article, on parle port du casque, dérives trop coupantes, sans oublier le top de protection solaire de la campagne de prévention Surfez Couverts !

« En pleine saison, les urgences de Bayonne (rectificatif : les services d’urgences de la Côte Basque) voient passer entre cinq et dix surfeurs par jour. La moitié d’entre eux ont été touchés à la tête.

Le docteur Guillaume Barucq, auteur d’une thèse de médecine sur les accidents de surf, et fondateur du site web www.surf-prevention.com , connaît bien le problème. Confronté il y a une dizaine de jours encore à la perte de connaissance d’une surfeuse qui aurait pu entraîner sa mort, il s’énerve de l’apathie de la communauté surf : « Il y a très peu de sports dans lesquels on observe autant de blessures à la tête. Et pourtant personne ou presque ne porte de casque. Notamment parce que les surfeurs sont trop attentifs à leur look… »

Un discours qui passe mal auprès de certains pratiquants, qui l’accusent de vouloir « aseptiser » le surf, arguant de la dimension libertaire de leur sport. « Une posture qui ne tient que jusqu’à ce que l’un d’eux, ou l’enfant de l’un d’eux, se blesse grièvement », soutient M. Barucq.

Attention aux ailerons

Pour le médecin biarrot, il suffirait peut-être d’un déclic pour faire changer les mentalités. Qu’un surfeur pro se mette à arborer sans gêne un casque dans les magazines de surf par exemple. « C’était le cas de Tom Carroll et de plusieurs très bon surfeurs de l’époque », rappelle le docteur Barucq.

En attendant un hypothétique donneur d’exemple, et une éventuelle généralisation du port du casque (généralisation parfois très rapide, comme on l’a vu sur les pistes de ski, où le casque n’est plus du tout considéré comme ringard), Surf Prévention rappelle aux surfeurs que la tête est leur talon d’Achille, et qu’ils doivent la protéger avec les mains, dès qu’ils chutent ou sont confrontés à un risque de collision.

L’autre point sur lequel le docteur Barucq souhaite concentrer sa prévention est la dangerosité des dérives : « La plupart sont tran- chantes comme des rasoirs, c’est de la folie », s’insurge le médecin, qui doit recoudre au moins un surfeur par semaine dans son cabinet du centre-ville. « Il existe des dérives dont les bords sont en en caoutchouc souple, avec lesquelles il devient impossible de se couper. Leur usage devrait être généralisé, au moins dans les écoles de surf. »

Des recommandations qui se heurtent malheureusement à de tenaces idées reçues : « Il n’y a aucun risque dans les petites vagues », ou « les accidents n’arrivent qu’aux débutants ».

Autant d’affirmations que tous les chiffres d’accidentologie contredisent. »

Article à lire dans Sud-Ouest.

A propos de l'auteur :

Surf Prevention est le site sur le Surf, la Sécurité, la Santé et l'Environnement.

 

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1 commentaire

  1. alexposition dit :

    nouveau casque alors

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