Les 6 occupants d’un avion de tourisme qui s’était abîmé au large de la côte ouest de la Corse ce lundi après-midi ont été récupérés sains et saufs cettte nuit après avoir survécu plus de cinq heures dans une mer très agitée.

Leur avion devait relier Propriano en Corse-du-Sud à Cannes dans les Alpes-Maritimes.

L’avion de tourisme était arrivé de Cannes lundi en fin de matinée. Les six personnes étaient venues y passer la journée : elles avaient pique-niqué sur la plage en bout de piste mais avaient renoncé à se baigner car la mer était très agitée.

Note de Surf Prevention : il y a bien du vent et des vagues en Corse !

Une heure après le décollage sur leur trajet du retour vers Cannes, le pilote avait alerté le centre de contrôle aérien d’Aix-en-Provence en signalant une panne de moteur et son intention d’amerrir.

Puis silence radio qui a fait redouter le pire.

Le Centre de Coordination et de Recherche de l’Armée de l’air a déclenché les recherches avec trois hélicoptères : un Super Puma de la base de Ventiseri-Solenzara en Corse, un appareil de la gendarmerie d’Ajaccio et un appareil de la Sécurité civile.

Le Jason, un navire de soutien de la Marine Nationale, avait été envoyé sur la zone de recherche dans le golfe de Porto.

Deux premières personnes, repérées grâce à leurs balises de détresse, ont été hélitreuillées peu après 20H à bord d’un hélicoptère de la Sécurité Civile puis soignées dans un Poste Médical Avancé installé sur la plage de Porto en Corse-du-Sud.

Une 3e personne a été secourue par un hélicoptère de l’Armée de l’air.

Les trois derniers occupants de l’avion ont été hélitreuillés après avoir été repérés près d’un canot de sauvetage largué par un avion de reconnaissance maritime de la Marine nationale.

Ils ont été hospitalisés vers 22h30 à l’hôpital Notre-Dame de la Miséricorde à Ajaccio.

Les quatre hommes et les deux femmes souffraient d’hypothermie après avoir passé plus de cinq heures dans une eau à 20 degrés.

Un homme présenterait des plaies de la tête et une femme a une fracture du bras.

« C’est un miracle. C’était un sauvetage dantesque, dans la nuit avec des creux de quatre mètres en mer », a raconté un pilote d’hélicoptère.

Les rescapés avaient pu enfiler leurs gilets de sauvetage et étaient parvenus à s’extraire de la carlingue de l’avion (un Cessna 210 Centurion) car le pilote avait ouvert les portes de l’avion avant l’amerrissage.

Une panne moteur de l’avion pourrait être à l’origine de l’accident.

Dominique Bussereau, le secrétaire d’Etat aux Transports, a salué un « sauvetage exceptionnel » et a tenu « à remercier chaleureusement » le CROSS (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage).

Le pilote, Clément Zylberberg, et sa compagne, Isabelle Cocson, racontent au micro d’Europe 1, comment s’est déroulé le crash de leur avion, puis le sauvetage des six passagers, lundi après midi au large du golfe de Porto, en Corse.

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1 commentaire

  1. MONCASSIN dit :

    Ouf! Bien sûr, nous avons tous suivi ce qui aurait pu se terminer dramatiquement.

    Mais, ce que nous devons faire , nous tous, c'est faire l'éloge des différents Services engagés dans l'opération de recherches et de la récupération des victimes de ce crasch. Actions de récupération dans des conditions de l'extrême , de nuit , par mer forte . Saluons le dévouement , le courage des sauveteurs, Militaires, Marine Nationale, Gendarmerie, Sécurité Sociale qui sont présents dans tous les cas . N'oublions pas , non plus les médecins Quelles belles leçons. Il est bon d'être dfiscret , mais dans les différents reportages , nous n'avons pas entendu parler des sauveteurs. Merci pour tout cela et félicitations.

    André Moncassin

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