Île de Vancouver, Canada, 24 octobre 2009

Alors que la météo a tourné au morne et au gris pour le premier jour de l’étape canadienne du O’Neill Cold Water Classic , il n’en fut pas de même pour les conditions de surf ainsi que pour le spectacle proposé à Tofino.

Dans une partie du globe plus connue pour sa neige que pour son surf, les vagues étaient bonnes grâce à une houle de plus de 2m et des vents offshore à COX Bay, Tofino, sur la côte ouest de l’île de Vancouver.

Et c’est le surfer local Peter Devries qui a fait sensation avec un ensemble d’airs spectaculaires sur son beach break.

« Je n’ai pas fait de compétitions depuis des siècles » dit Peter « j’ai surfé comme en free surf ». Avec le plus gros score du jour (un 9,5 grâce à un air reverse) c’était du free surf plutôt impressionnant de la part de Peter. « J’imagine que les juges doivent aimer les airs » s’exclame t-il.

« Les gens parlent de cet endroit depuis des années » annonce t-il « C’est génial qu’O’Neill vienne finalement ici, surtout en tant qu’étape du Cold Water Classic, qui est un concept extraordinaire. J’adorerais participer à plus de compétitions l’année prochaine. »

Sep Bruhwiler, le premier surfer local canadien à se mettre à l’eau pour l’étape canadienne du Cold Water Classic, a lui aussi réussi à se qualifier pour le tour des 96, avec un surf intense dans les dernières minutes de sa série.

Dans les dix dernières minutes de ma série, je luttais pour prendre une vague et je commençais un peu à paniquer » avoue t-il « Je sentais que le niveau de mon surf était satisfaisant, et c’était frustrant de penser que je n’allais pas arriver à passer ».

« A la fin j’en ai pris une plus petite à l’intérieur. Ce n’était pas une bombe, mais je l’ai surfé assez bien pour passer » dit-il, soulagé.

Bien que les conditions de froid extrême soient familières aux surfeurs locaux, la connaissance du beach break de Cox Bay n’apporte que peu d’avantages aux surfeurs locaux « c’est un spot qui change beaucoup » dit Sep. « Tu ne peux pas vraiment avoir en tant que local une connaissance parfaite du spot, tant il change énormément. Il n’y a pas de spot parfait ».

Ayant grandi à Chesterman Beach ici à Tofino, Sep connaît aussi les curiosités naturelles du pays, mais c’est de la nourriture qu’il dit le plus grand bien. « Les produits de la mer ici sont incroyables, car tellement frais. Tu peux attraper des crabes ou tout ce que tu souhaites et le cuisiner frais. J’ai grandi avec ça. Pour moi, c’est ce qu’il y a de plus incroyable et inédit ici.

Et je crois que la vie sauvage ainsi que le paysage font aussi partie de cette expérience. »

Comme c’est attendu dans cette partie du monde (et généralement lors des étapes du Cold Water Classic) les conditions tournent à la tempête le 25 oct, avec une houle plus importante et des vents forts.

Le prochain appel aura lieu lundi 26 octobre à 8 heures.

Île de Vancouver, Canada, 26 octobre 2009

Alors que la pluie s’est dissipée Durant la nuit, les vents froids et la houle ont forci sur Tofino, qui se réveille avec 2m50 de vagues et un fort vent onshore.

Mais les conditions difficiles ne risquent pas d’empêcher le O’Neill Cold Water Classic Canada de se dérouler et d’assurer le spectacle.

Grâce au format de compétition itinérante propre à chaque étape, la compétition a débuté à 9h30 dans la baie la plus protégée, Chesterman’s Bay. Les six heats finaux du round des 144 se sont déroulés sous un temps ensoleillé et froid, au plus profond des paysages sauvages de l’ile de Vancouver.

“Cox Bay était pratiquement insurfable avec cette houle donc nous avons déplacé le contest à Chesterman’s où il y avait 1m50 » explique le directeur de compétition Matt Wilson.

« Il y a toujours de super vagues à prendre ici. Il y a eu de très bons rides et des scores élevés aujourd’hui ».

C’est la première fois que nous venons lors d’une compétition professionnelle de surf dans une région comme celle-ci, et nous apprenons toujours des choses sur la houle et la météo » dit-il « mais en ce qui concerne le froid, c’est tout à fait ce à quoi nous nous attendions pour le cold water classic ».

Malgré le défi que constituaient les conditions, c’est l’australien spécialiste des airs Wade Goodall qui s’est distingué dans ces conditions glaciales avec un surf d’une puissance impressionnante et la vague la mieux notée (un 9.6) ainsi que le plus grand score de la compétition, avec une première vague s’élevant à 8.17.

« Une fois dans l’eau les conditions de surf étaient bien meilleures qu’elles n’en avaient l’air » dit Wade « mais il fait froid, alors les premiers canards vous donnent un sacré mal de tête. »

Obtenant des points grâce à ses manœuvres puissantes et impressionnantes sur ses airs, Wade déclare : « le fait est qu’avec tout ce néoprène, j’ai beaucoup plus de poids sur moi, donc j’ai l’impression que je peux avoir beaucoup plus de puissance derrière mes manœuvres, le seul bémol désormais est que je ne peux pas m’envoler ! je suis trop lourd ! »

Bien qu’il s’acclimate encore au froid, Wade apprécie cette expérience à Tofino : « j’étais tellement excité de venir ici » avoue t-il «cet endroit est formidable. C’est vraiment un endroit unique sur le tour ».

Comme tous les locaux vous le diront, tout en offrant non seulement beaucoup de surf de classe mondiale, il y a aussi beaucoup plus à voir sur cette côte ouest de l’île de Vancouver.

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