Owen Wright in the tube backside at Supertubos Portugal during the Rip Curl Pro Search before suffering a perforated eardrum after a horrendous wipeout on a draining righthander in the Quarterfinals Image Rip Curl / Warbrick

SUPERTUBOS, le site principal du Rip Curl Pro Search, a enfin offert des vagues extraordinaires pour le troisième tour de la compétition et les quarts de finale.

Cette neuvième étape du circuit ASP 2009 n’avait pas encore pu profiter des vagues exceptionnelles de Supertubos à cause de conditions météo défavorables. Mais aujourd’hui les meilleurs surfeurs du monde ont pu totalement exprimer leur talent.

Joel Parkinson (AUS, 28 ans), N°2 actuellement, a retrouvé aujourd’hui une forme olympienne. Kai Otton (AUS, 29 ans) au troisième tour et Bobby Martinez (USA, 27 ans) en quart de finale en ont fait les frais.

Leader en première partie de saison, Parkinson a passé une période difficile avec trois 17ème places consécutives en Californie, France et Espagne. Il sera demain en demie-finale.

« I’m just living to keep my dream alive » a déclaré Parko. “I don’t focus on the opponent. I still have two heats to go and two heats to win and then the job is done.”

Malgré une blessure en août dernier durant un voyage en Indonésie, Parkinson a su faire taire les rumeurs et montrer qu’il était définitivement prétendant pour un titre de Champion du Monde, se jetant sur les vagues les plus dangereuses et scorant des 10 parfaits.

“Nous sommes tous en danger dans ces vagues » explique-t-il « mais quand Mère Nature nous envoie des bombes, c’est impossible de refuser…»

Le jeune Owen Wright a lui aussi commis un parcours sans fautes. Après l’élimination du 9 fois Champion du Monde Kelly Slater (USA), il a continué de surprendre en sortant Dane Reynolds (USA), et Damien Hobgood (USA) avec un 10 parfait en quart de finale.

Malheureusement pour Owen Wright, une chute mal amortie en quart de finale contre Damien Hobgood l’a envoyé aux Urgences : après une chute dans le vide sur une droite ultra-creuse, Owen Wright a heurté l’eau de plein fouet et est ressorti de l’eau en se tenant l’oreille et avec des troubles de l’équilibre.  « Le choc a été violent » commente Gary Dunne, Coach International chez Rip Curl. Une perforation du tympan a été diagnostiquée aux Urgences ainsi qu’un possible traumatisme cervical et sa participation est plus qu’incertaine pour demain.

Note de Surf Prevention : la perforation tympanique est un traumatisme fréquent en surf surtout quand les vagues sont puissantes. Le port d’un casque peut prévenir sa survenue. Le surf est contre-indiqué jusqu’à cicatrisation du tympan.

Lire aussi : – définition d’une perforation tympanique ; – Greg Long se perfore le tympan ;

Mick Fanning (AUS, 28 ans), N°1 sur le Dream Tour actuellement passe avec confiance et solidité les séries et les tours. Il a fait sensation en fin de journée en battant confortablement Tim Reyes (USA, 27 ans). « Les vagues dégageaient beaucoup d’énergie, c’était très proche de la vague de Pipeline à Hawaï» commente-t-il, enthousiaste.

Du suspense donc pour demain avec la possibilité de trouver en finale le N°1 et le N°2 du circuit.

C’est aussi demain que l’on connaîtra le Champion du Monde 2009 avec les 2 prétendants aussi avancés dans la compétition. L’absence de Wright en demi-finale implique l’avancée directe de Fanning en finale.

La compétition commencera demain avec la première demie-finale, c’est-à-dire Bede Durbidge (AUS) contre Joel Parkinson (AUS)

Retrouvez les meilleurs moments du Rip Curl Pro Search sur http://live.ripcurl.com

Plus d’infos sur www.aspworldtour.com

Owen Wright pendant le Rip Curl Pro Search à Supertubos, Peniche, Portugal Crédit Rip Curl / Warbrick

RIP CURL PRO SEARCH ROUND 3 RESULTS:

Heat 1: Jordy Smith (ZAF) 14.67 def. C.J. Hobgood (USA) 8.87

Heat 2: Bede Durbidge (AUS) 11.20 def. Tom Whitaker (AUS) 8.73

Heat 3: Bobby Martinez (USA) 10.17 def. Drew Courtney (AUS) 3.00

Heat 4: Joel Parkinson (AUS) 11.94 def. Kai Otton (AUS) 11.84

Heat 5: Owen Wright (AUS) 17.27 def. Dane Reynolds (USA) 15.67

Heat 6: Damien Hobgood (USA) 15.33 def. Taj Burrow (AUS) 14.43

Heat 7: Mick Fanning (AUS) 18.33 def. Fredrick Patacchia (HAW) 4.66

Heat 8: Tim Reyes (USA) 11.37 def. Adriano de Souza (BRA) 8.74

 

RIP CURL PRO SEARCH QUARTERFINAL RESULTS:

QF 1: Bede Durbidge (AUS) 15.50 def. Jordy Smith (ZAF) 15.17

QF 2: Joel Parkinson (AUS) 18.60 def. Bobby Martinez (USA) 9.00

QF 3: Owen Wright (AUS) 12.83 def. Damien Hobgood (USA) 12.50

QF 4: Mick Fanning (AUS) 15.17 def. Tim Reyes (USA) 5.90

 

RIP CURL PRO SEARCH SEMIFINAL MATCH-UPS:

SF 1: Bede Durbidge (AUS) vs. Joel Parkinson (AUS)

SF 2: Owen Wright (AUS) vs. Mick Fanning (AUS)

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6 Commentaires

  1. Basile dit :

    A propos du casque, un copain qui en porte un en permanence m'a parlé de l'effet "cuiller" quand on rentre dans l'eau ou la tete a tendance à rebondir la ou elle serait rentrée sans casque

    Il m'a dit que ca lui avait valu quelques douleurs cervicales (Le Widric sur Teahupo'o, je précise…)

    Qu'en penses tu, docteur ?

  2. C'est un risque effectivement Basile : il faudrait développer un casque qui pénètre facilement dans l'eau et qui n'augmente pas le risque de traumatime cervical…

  3. Realiste dit :

    Salut !

    Pour que le casque ne gêne pas et ne fatigue pas les cervicales hors de l'eau, il doit être léger et globalement moins dense que l'eau ( mousse légère type polystyrène/polyuréthane pour l'amorti + polycarbonate/ polypropylène pour la coque par exemple).

    L'effet" flotteur" est donc inévitable et même nécessaire (imaginez un casque plus dense que l'eau qui vous entraîne la tête au fond :-))))… et c'est ce même effet qui va créer une décélération plus forte du crâne lors de l'entrée dans l'eau i.e une sollicitation accrue au niveau des cervicales….à moins de surfer avec une minerve on peut difficilement envisager de résoudre ce problème qui va se manifester systématiquement à chaque chute !

    Il faut tout de même essayer de comprendre les avantages du casques (en certaines occasions) et les inconvénients (omniprésents) dans une pratique ou l'on évolue en permanence entre deux milieux de densités différentes (l'eau et l'air)…ce qui n'est pas le cas des autres sports/pratiques ou cette protection est déjà largement utilisée (deux roues, sports d'hiver, rampe, …)…

    Ceci explique cela docteur, chantre du port du casque (un peu facile niveau prévention 😉 !

    Le voeu "il faudrait développer un casque qui pénètre facilement dans l'eau" est un peu simpliste si l'on considère le problème dans sa globalité… on pourrait aussi dire "il faudrait surfer sans aucun risque", on aurait autant avancé :-))))) !

    Au final il faut rester prudent, c'est à dire conscient des risques, de

    l'environnement, de ses capacités… et comprendre qu'il est des réalités physiques auxquelles on ne peut échapper… c'est encore sûrement et pour longtemps la meilleure des protections!

    Sea U.

  4. N'exagérons quand même pas l'inconfort d'un casque…Je surfe avec au quotidien et il ne me gêne absolument pas.

    Le risque d'entorse cervicale est peut-être majoré dans des chutes à haute énergie quand on tombe d'une certaine façon avec un certain modèle de casque (wipe-out à Teahupoo par exemple).

    Cela ne remet pas en cause les "indications" pour lesquelles je préconise le port du casque :

    – surf avec une planche pointue (nose et/ou dérives).

    – surf quand il y a du monde à l'eau (risque de collison surfer contre surfer).

    – surf sur le reef.

    – surf dans des grosses vagues creuses : à évaluer avec des surfers pros sur un programme de recherche et développement du casque.

  5. Avant d'envisager de recommander la généralisation du port du casque il faut bien réfléchir à la question et concevoir le modèle le plus adapté en prenant en compte les remarques pertinentes de notre ami Realiste.

    Le casque que je porte m'a évité de me faire scalper cet été…

    Ceci étant dit, chacun fait comme il veut !

  6. Realiste dit :

    Le risque est mathématiquement et physiquement plus élevé dans les chutes à haute énergie… dommage donc que les inconvénients majeurs se trouvent dans cette zone .

    Pour le côté "pointu", il y a tant d'autres endroits encore plus exposés car composés de tissus mous (la face , le cou, l'abdomen, les parties génitales, l'anus, l'aine… ) on ne va pas pour autant porter une armure…le crâne n'est pas forcément l'endroit le plus vulnérable puisque c'est un casque naturel !!!

    Certes un hématome cérébral peut avoir des conséquences dramatiques mais on voit plus souvent des dommages aux vertèbres ou le casque ne change rien…

    C'est effectivement un question de choix, de confort" psychologique" et de parcours personnel…pour ma part je me suis fait arracher le nez en me prenant une board dans la face, je me suis planté les ailerons dans l'avant bras sur un late take-off, je me suis fait tailler le pied par des ailerons …bref de nombreux chocs parfois bien saignants et ou le casque n'aurait été malheureusement d'aucune utilité…

    C'est malheureux à dire, mais le casque pourrait plus facilement s'imposer… si on pouvait mettre du son dedans, mais alors on "s'isole" du milieu et grisé par le beat on risque de se réveiller trop tard !!!!

    Voilà, pour échanger nos points de vue.

    Votre site est intéressant ceci-dit.

    Adio

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