Le local Peter Devries gagne la Compétition de Surf O’Neill au Canada
Peter Devries, surfeur invité de l’épreuve bénéficiant d’une wild card, a gagné le Cold Water Classic Canada sur ses terres, lors d’une finale intense contre le surfer du World Tour Jay Thompson.
Que ce soit sur le sable ou dans l’eau, cette semaine fut semblable à un véritable conte de fées dans les contrées sauvages du Canada à Tofino, sur l’île de Vancouver.
« Je n’arrive pas à réaliser. C’est incroyable. C’est fou » s’exclame Peter. « Avoir tous ces surfeurs ici et finir premier, ce fut une expérience incroyable cette semaine. »
Peter Devries et la foule de Tofino :
C’est une histoire qui aurait pu être un script hollywoodien. Le surfer local de Tofino, Peter Devries, a débuté la semaine en tant qu’invité Canadien dans cette compétition 6 étoiles du circuit WQS.
Il l’a terminée non seulement en tant que héros local mais aussi un peu en héros national. « Ce fut une semaine extraordinaire » déclare Peter. « Mais demain matin je me lèverai tôt pour aller promener le chien avec ma copine, un jour comme tous les autres en somme ».
Des milliers de personnes se sont amassées sur la plage pour soutenir Peter, mais aussi les autres surfeurs, pour le dernier jour du contest, la première compétition professionnelle au Canada.
Le Finaliste Jay Thompson pouvait entendre les acclamations du parking où il se préparait pour sa demi finale. « On pouvait entendre les cris de partout » explique t-il. « C’est tellement super que tout le monde soit derrière nous ».
« Ca a vraiment été une bonne semaine » raconte Jay. « C’est si sauvage et brut ici. Ca a été extraordinaire d’y participer et d’avoir le soutien de tous les locaux. J’espère vraiment revenir l’année prochaine ».
« Entendre toutes les personnes sur la plage quand je surfais une vague ou obtenais un bon score est une sensation géniale » explique Peter. «Je n’avais aucune pression. Je voulais simplement surfer juste. C’est mon objectif quand je rame au pic pour aller surfer chaque jour et je crois que c’est ce qui est arrivé ! ».
Après avoir remonté la plage pour la cérémonie sur les épaules d’une horde d’amis et de supporters, Peter Devries repart avec 20 000 dollars US et le trophée.
« C’est un magnifique trophée. J’ai hâte de l’exposer » dit Peter. « Il représente ici non seulement un morceau d’histoire pour le surf mais aussi pour la culture».
Son chemin vers la finale ne fut pas facile. Peter affronta le surfer en forme du moment Glenn Hall en quart de finale puis on le vit affronter l’ancien pensionnaire du World Tour, également un des favoris de la compétition, Cory Lopez en demi finale.
L’autre demi finaliste Brandon Jackson (un autre fan des eaux chaudes originaire de Durban, mais surfant dans une combinaison de 2mm) était aussi satisfait de son résultat ici dans le froid canadien. « Je suis tellement content d’être allé si loin, mais le froid devient un peu fatigant à la fin ! »
Tout Tofino bordait la plage ce samedi d’Halloween, créant la plus grosse foule jamais vue lors d’un événement du O’Neill Cold Water Classic.
“Je suis allé dans notre magasin ce matin et j’ai réalisé que tout le monde voulait juste être sur la plage à regarder la compétition » déclare le commerçant local Kati Martini.
“J’ai donc posé un panneau sur la porte qui indiquait “parti regarder la compétition de surf. De retour à midi, et j’ai fermé ».
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Résumé de la journée précédente :
Alors que l’étape canadienne du Cold Water Classic se rapproche des phases finales de la compétition, l’excitation dans la ville de Tofino augmente, particulièrement autour de la nouvelle star locale Peter Devries.
Le surfeur canadien a fait se soulever la foule amassée sur les plages, avec son surf aérien et sa progression sans fausse note dans cette compétition WQS 6 étoiles.
“ J’étais excité à l’idée de surfer une série à 3, c’était la première fois pour moi” dit Peter. « Même si la houle a considérablement augmenté, c’était hallucinant au large, je ne pouvais voir aucun des autres gars dans l’eau ».
Peter a surfé et a gagné sa série ce matin dans le tour des 48 dans une houle propre d’un mètre. Quand il s’est remis à l’eau dans l’après midi pour le tour des 24, la houle avait quasiment doublé de taille.
« C’est quelque chose qui peut arriver à Tofino » déclare t-il. « Ca peut changer si rapidement. Et il semblerait que ça va changer considérablement, car il est prévu qu’une tempête arrive demain ».
Dans son tour des 24, Peter a fini second derrière Glenn Hall, et se qualifie ainsi pour les séries man on man du tour des 16, encore une nouveauté pour lui.
“Je n’ai jamais participé à une série de 1 contre 1. Je suis sûr que je vais causer toutes sortes d’interférences » plaisante t-il.
C’était une grande journée de surf hier, de nouveau sur le beach break de Cox Bay, où les grands noms de la compétition ont continué à impressionner.
Parmi eux, deux surfeurs qui ne sont ouvertement pas friands de l’eau froide, mais qui semblent être nés en surfant ces conditions. L’Hawaïen Dusty Payne s’est qualifié pour le tour des 16 avec du surf puissant et solide bien qu’il insiste « Je ne m’habituerai jamais à ce froid ! » et le floridien Cory Lopez a sorti quelques incroyables airs, s’offrant le plus gros score de la journée : un 9.5 avec un gros backside air.
L’australien Mark Mathews est aussi un gros nom qui continuera la compétition au tour des 16 en dépit des conditions très changeantes, typiques de cette région de la Colombie Britannique.
« La houle aujourd’hui était complètement différente de ce qui était annoncé » déclare Mark. « J’ai dû courir retourner chercher une planche que je ne pensais pas utiliser ».
Hormis les conditions, c’est la beauté brute et naturelle qui rend le voyage excitant pour chaque surfeur dans ce coin reculé du monde.
« C’est très loin de l’Espagne » commente Gony Zubizarreta, un autre surfer qui passe brillement au tour des 16. « Quelques avions, une voiture, un bateau et de nouveau un trajet en voiture, tout ça en deux jours. Mais quand vous arrivez, vous réalisez que ça valait le coup » raconte t-il.
« S’asseoir au large est extraordinaire » s’extasie Mark Mathews. « Admirer les forêts denses qui bordent la plage et les montagnes en toile de fond, c’est incroyable. »
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