De l’utilité de l’eau de mer dans la prévention des infections respiratoires
« Nous utilisons PHYSIOMER depuis de nombreuses années car nous avions constaté depuis longtemps l’amélioration spectaculaire de l’état des enfants fragiles, présentant souvent des infections ORL, lorsqu’ils allaient à la mer.
Le fait que ce soit l’été, avec des températures plus clémentes, et moins favorables à la prolifération des virus, ne suffisait pas à expliquer que les bains de mer aient une action aussi spectaculaire.
Nous pensions donc depuis longtemps que l’eau de mer avait un effet favorable sur la muqueuse respiratoire en général et sur la muqueuse nasale en particulier.
L’utilisation de PHYSIOMER nous a conforté dans cette opinion car nous avons pu constater qu’en le prescrivant lors de périodes à risque , hivernales et printanières, les infections ORL répétitives, que présentaient ces enfants auparavant, étaient beaucoup moins fréquentes et moins intenses.
Il en est de même sur les terrains allergiques en période pollinique notamment.
Il s’agit donc d’une action qui va au-delà de l’hygiène et représente une véritable prévention des atteintes courantes de la muqueuse respiratoire nasale, et, par voie de conséquence, laryngée, trachéale, bronchique et pulmonaire, tant il est vrai que, par l’intermédiaire de la muqueuse respiratoire, l’arbre respiratoire est un tout ».
Professeur Louis Traissac
Clinique Saint-Augustin, Bordeaux, France
Ancien Chef de Service, Service ORL, CHU Bordeaux
Interview lue sur www.physiomer.com
Pour tout savoir sur les bienfaits de l’eau de mer dans la prévention et le traitement des infections des voies aériennes supérieures, lire la fiche Surf Prévention sur les vertus thérapeutiques de l’eau de mer dans les infections ORL.
1 commentaire
Encore une bonne raison de préférer l'eau de mer en spray aux médicaments décongestionnants contenant des vasoconstricteurs pour traiter des rhinites :
"Quinze "cas graves d'effets indésirables" ont été signalés depuis le 1er janvier 2011 chez des patients ayant pris un médicament contre le rhume contenant un vasoconstricteur, indique l'agence du médicament (Afssaps), appelant à respecter les précautions d'utilisation.
Les médicaments contenant des vasoconstricteurs sont utilisés pour diminuer la sensation de nez bouché, en cas de rhume.
Il s'agit de solutions pour pulvérisation nasale (sur prescription médicale), comme Aturgyl, Dérinox, Déturgylone, Rhinofluimucil, ou de médicaments à prendre par voie orale (accessibles sans ordonnance), seuls ou associés à une autre substance active (paracétamol, ibuprofène), comme Sudafed, Actifed Rhume, Dolirhume, Humex Rhume, Rhinadvil, Rhinureflex.
Ce sont des médicaments largement utilisés. Dérinox, par exemple, fait l'objet de plus de 3 millions de prescriptions par an et environ 3 millions de boîtes d'Actifed Rhume Jour et Nuit sont vendues chaque année.
Ces médicaments peuvent être à l'origine d'effets indésirables graves au niveau cardiaque (hypertension artérielle, crise d'angor ou angine de poitrine) ou neurologique (convulsion, troubles du comportement, accident vasculaire), notamment s'ils ne sont pas utilisés conformément à leur autorisation de mise sur le marché.
L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) rappelle aux patients de "ne pas recourir de manière abusive à ces médicaments", de "toujours vérifier auprès de leur médecin ou de leur pharmacien s'ils sont bien adaptés à leur cas", de "ne pas les associer entre eux" (même administrés par des voies différentes).
Ces médicaments sont contre-indiqués chez l'enfant de moins de 15 ans, et en cas notamment d'hypertension artérielle, d'antécédents d'accident vasculaire cérébral ou de facteurs de risque d'AVC, d'insuffisance coronarienne sévère, d'antécédents de convulsions.
La durée maximale de traitement ne doit pas excéder 5 jours et la posologie maximale journalière ne doit pas être dépassée.
Ces recommandations et contre-indications ont été insérées dans les notices de ces produits, à la suite des résultats de deux enquêtes françaises de pharmacovigilance. "Une actualisation de l'enquête française est en cours, afin d'envisager si besoin des actions supplémentaires", a indiqué l'Afssaps."
Source AFP
La persistance de signalements d’effets indésirables cardiaques et neurologiques chez des patients traités par les médicaments contenant des vasoconstricteurs, utilisés dans le traitement symptomatique des rhinites, conduit l’Afssaps à rappeler les recommandations inhérentes à leur utilisation. L’enquête de pharmacovigilance concernant ces médicaments est en cours d’actualisation, afin de pouvoir considérer la nécessité d’actions supplémentaires.
Les médicaments renfermant un vasoconstricteur, et indiqués dans le traitement symptomatique des rhinites, existent sous 2 formes :
les spécialités administrées par voie nasale. Toutes ces spécialités ne sont délivrées que sur prescription médicale.
les spécialités administrées par voie orale. Ces spécialités peuvent être délivrées sans prescription médicale.
Depuis le 1er janvier 2011, 15 cas graves d’effets indésirables cardiovasculaires (à type d’hypertension artérielle, crise d’angor) ou neurologiques (à type de convulsion, troubles du comportement et accident vasculaire), survenus chez des patients ayant pris une spécialité renfermant un vasoconstricteur (voie orale ou nasale), ont été enregistrés dans la base nationale de pharmacovigilance. Dans 25% des cas, les recommandations présentes dans le résumé des caractéristiques du produit de ces spécialités n’étaient pas respectées (durée de traitement supérieure à 5 jours, non respect des contre-indications).
Ces cas récents conduisent l’Afssaps à rappeler le bon usage des médicaments renfermant un vasoconstricteur (VC) utilisés pour leurs propriétés décongestionnantes de la sphère ORL :
La posologie maximale journalière ne doit pas être dépassée.
La durée maximale de traitement ne doit pas excéder 5 jours.
Ces médicaments sont contre-indiqués chez l’enfant de moins de 15 ans* et en cas notamment :
d’hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée
d’antécédents d’accident vasculaire cérébral ou de facteurs de risque susceptibles de favoriser la survenue d’AVC, en raison de l’activité sympathomimétique alpha du VC
d’insuffisance coronarienne sévère
d’antécédents de convulsions
Il est inutile et potentiellement dangereux d’associer entre eux deux de ces médicaments (même administrés par des voies différentes).
Ces recommandations et contre-indications ont été insérées dans les notices/RCP de ces spécialités à la suite des résultats de deux enquêtes françaises de pharmacovigilance.
Mais en raison de ces cas récents, une actualisation de l’enquête française est en cours, afin d’envisager si besoin des actions supplémentaires.
L’Afssaps rappelle que les effets indésirables graves ou inattendus doivent être signalés par les professionnels de santé au Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) dont ils dépendent.
Par ailleurs, les patients ont désormais la possibilité de déclarer un effet indésirable en remplissant un formulaire et à envoyer au CRPV de leur région (dont les coordonnées sont indiquées au dos du formulaire de déclaration), mais il est fortement recommandé d’en parler avec leur médecin ou leur pharmacien.
* Comme suite à l'avis de la Commission d'AMM recommandant l'ajout d'une contre-indication chez l'enfant de moins de 15 ans pour la spécialité Rhinofluimucil, la procédure aboutissant le cas échéant à la modification de cette AMM est en cours.
Source http://www.afssaps.fr/Infos-de-securite/Points-d-…