Organiser une compétition à Pipeline est un show assuré s’il y a des vagues. Pour ce Volcom Pipe Pro 2010, Banzaï Pipeline est fidèle à sa légende : grosse, creuse, vicieuse, dangereuse…
Même si « l’élite » du Top 44 des surfeurs n’est pas venue (sauf Dean Morrison, Fred Patacchia, Dusty Payne), la plupart des spécialistes de Pipeline ont répondu présents à l’appel.
Mais c’est un illustre inconnu qui leur a volé la vedette : Brett Barley, un jeune surfer goofyfoot de Caroline du Nord, auteur du plus haut score de la compétition et qualifié pour les demies-finales aux côtés de Ian Walsh (Hawaï), Anthony Walsh (AUS), Jamie O’Brien (Haw), John John Florence (Haw), Mark Mathews (AUS), Danny Fuller (Haw) et l’hawaiien de 19 ans Kiron Jabour. Brett Barley vit un véritable conte de fées et les journalistes de surf le surnomment déjà Cendrillon.
Signalons également la performance de notre ami Clay Marzo, fidèle à lui-même : il semblait surfer dans son monde, dans une autre série que les 3 autres surfeurs. Il prenait des vagues dont personne ne voulait et arrivait à en tirer la quintessence en traçant des lignes dans des tubes improbables.
Nathan Fletcher, bien remis de sa fracture au fémur à Pipeline l’hiver dernier, est parvenu à se hisser jusqu’en 1/8e de finales du contest.
Le surfer Alex Gray s’est blessé pendant la compétition : il a été victime d’un traumatisme crânien en se heurtant contre le reef. Il faut dire qu’à part Takayuki Wakita, quasiment aucun surfeur ne porte de casque pour surfer Pipeline malgré le risque élevé de trauma crânien contre les rochers…
