Compétition de Surf Biarritz Maïder Arosteguy : chapeau les filles !
Comme chaque année au printemps, la compétition du Biarritz Maïder Arosteguy ouvre la saison des compétitions de surf européennes dans une ambiance conviviale. C’est la dernière compétition de surf majeure qui se déroule sur le spot de la Grande Plage de Biarritz (qui accueillera également cette année les Championnats de France de surf du 23 au 31 octobre 2010) dont l’amphithéâtre naturel accueillait naguère des compétitions du championnat du monde de surf ASP…
Pour l’ouverture de la compétition, une houle massive attendait les participants aujourd’hui. Un plan d’eau en chantier, une houle de plus de 4 mètres, des vagues de plus de 2,50 mètres au bord qui creusent et qui ferment, du courant… J’avoue avoir été un peu surpris qu’ils lancent quand même la compétition par ces conditions bordéliques et assez risquées.
Je suis quand même descendu voir dans l’après-midi pendant une éclaircie et j’ai été stupéfait de voir les filles à l’eau en train de charger d’énormes paquets de vagues qui creusaient avant de fermer en barre…Les jeunes filles, des adolescentes pour la plupart, m’ont impressionné par leur courage de sortir dans ces conditions et de se jeter dans le vide sur des murs d’eau comme seule la Grande Plage de Btz sait en produire.
Les surfeuses ont fait preuve d’un courage digne de Maïder Arosteguy, nageuse de Biarritz téméraire, qui périt suite à un bain prolongé au large de Biarritz dans les eaux encore froides du mois d’avril 1984. N’oublions pas que l’océan peut être dangereux, surtout quand il est déchaîné comme aujourd’hui, et que la plus grande prudence s’impose, même pour les surfeurs et les surfeuses confirmés. J’étais d’ailleurs surpris de ne voir aucun compétiteur porter de casque pour surfer par ces conditions…
J’ai pris quelques photos sur place pour vous donner une idée de l’engagement des filles pendant la compétition.
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En ce lundi de Pâques, un soleil radieux et une houle lissée par un léger off shore attendaient les finalistes de cette 26éme édition de la Quiksilver Biarritz Maider Arosteguy. Après les tours qualificatifs des benjamins, minimes et minis ondines, c’est en début d’après midi que la première finale fut lancée.
C’était tout d’abord aux plus jeunes d’en découdre. Les vagues, d’une taille raisonnable, permettaient à ces graines de champions de se livrer à fond. Rapidement le jeune Canarien José Mentado prenait le dessus sur les autres finalistes grâce à un surf structuré et bien sur le rail. Il remportait la victoire devant le Capbretonnais Mattia Poirier et les deux locaux : Hugo Graciet et Julen Marticorena.
Chez les minis ondines, Joséphine Costes, la sociétaire du Hossegor Surf Club ne laissa aucune chance à Delia Delanne, Lucie Milocheau et Alaia Peres. En constante progression depuis deux ans, elle se place dès ce début de saison comme une concurrente sérieuse pour les podiums des compétitions nationales et internationales à venir.
Dans la catégorie Minimes, alors que les pronostics étaient plutôt favorables à Louis Fears et Nelson Cloarec, c’est Aldric God du Capbreton Surf Club qui s’octroyait la victoire grâce à un surf engagé, vif mais néanmoins plein de flow. Il devance son camarade de club : Nelson, Alex Iriondo de Zarautz et le local Louis Fears.
Chez les ondines espoirs, la Canaulaise Fanny Brice prenait le dessus sur la Basquaise Leticia Canales, l’Angloye Marie Mitzuko Bochaton et l’Espagnole Lucia Martino.
Chez les cadets, tout le monde attendait Vasco Ribiero, le Portugais de Carcavelos. Auteur d’une exceptionnelle performance dans la houle consistante de la veille, pourrait t’il maintenir son niveau de surf dans des vagues moins puissantes ? La réponse ne s’est pas faite attendre.
S’accaparant le pic principal il dominait sa série malgré toute la combativité et la technique du sociétaire de l’équipe de France : Tom Cloarec qui prenait la deuxième place devant Natxo Gozales et Andy Criére.
En fin d‘après midi, honneur était donné aux Dames. C’était en effet le ROXY ONDINES CHALLENGE qui ouvrait les finales open. L’expérience et la technique d’Alizée Arnaud ( Hossegor Surf Club) faisait la différence. A la deuxième place, Maud Lecar, la sociétaire du pôle France, ne déméritait pourtant pas. Elle nous dévoilait un surf en pleine progression, fruit de son travail hivernal. Fanny Brice prenait quant à elle la troisième place devant Lore Eizagirre.
Lors du QUIKSILVER OPEN HOMMES, dernière finale de la journée et point d’orgue de cette compétition, c’est Thomas Bady qui s’imposait grâce à un tube surprenant. Parti à contre pic sur une gauche à priori médiocre, il se glissait sous la lèvre, pour ressortir quelques mètres plus loin. Avec le seul tube des finales ainsi qu’une droite consistante, il se mettait à l’abri du retour du Marocain Abdel El Harim, de Dimitri Ouvre et de Igor Munian.
Nous remercions les partenaires de cette 26éme édition de la QUIKSILVER BIARRITZ MAIDER AROSTEGUY : La ville de Biarritz, Quiksilver, Roxy, Pepsico France, NRJ, le Casino Barrière de Biarritz, la Fédération Française de Surf, l’Association des commerçants du centre commercial BAB2, TVPI, Surf Session, les Médias, les établissements Vignaut, Idprint, Askar Sécurité, les établissements Cazaux, le Comité Côte Basque MNS, Akerbeltz.
Source : communiqué Biarritz Maïder Arosteguy.