La marée noire qui s’aggrave d’heure en heure dans le Golfe du Mexique pourrait être l’une des pires catastrophes écologiques qu’aient connues les Etats-Unis. Cette marée noire est consécutive à l’explosion, au feu puis au naufrage d’une plate-forme pétrolière exploitée par BP le 20 Avril. Une nouvelle fuite a été découverte dans le puits endommagé : 5000 barils de pétrole par jour se déverseraient ainsi dans l’Océan…
La marée noire – poussée par un vent de mer – serait déjà à moins de 30 kilomètres des côtes qui pourraient être atteintes ce week-end. Les garde-côtes ont déjà mis en place des milliers de kilomètres de barrages flottants et des navires ont déjà récupéré une petite portion du pétrole. Les robots sous-marins utilisés n’auraient pas réussi à colmater la brèche. Parmi les solutions évoquées, on parle également de poser un couvercle ou de forer des conduits pour boucher le puits. Mais cela prendrait plusieurs semaines et le temps presse…
Pour limiter l’impact de cette catastrophe écologique majeure, les garde-côtes de l’US Coast Guard envisagent de mettre le feu de manière contrôlée aux nappes d’hydrocarbures. Avec le risque de transformer une pollution marine en pollution atmosphérique…Cette solution est possible car le pétrole encore « frais » est facilement inflammable. Mais quelles seront les répercussions de cette solution radicale ? Quelle est l’option « la moins pire » pour sauver les sanctuaires côtiers, les réserves naturelles de la Louisiane, du Mississippi et de l’Alabama ?
Après l’explosion de la plate-forme, la première urgence avait été de porter secours au personnes qui y travaillaient (11 personnes sont encore portées disparues). Rien que dans le Golfe du Mexique, il y aurait 3500 plateformes pétrolières qui emploient 35000 travailleurs.
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