Je n’ai rien contre les compétitions de surf. Surf Prevention est l’un des sites Internet qui en parle le plus et si vous tapez « compétition de surf » sur Google, il y a de fortes chances que vous arriviez sur cette page. Mais il arrive un moment où on en vient à saturation. Je ne parle pas des compétitions ASP des surfeurs professionnels du Top 32 qui sont presque trop rares : avec 10 compétitions de surf à peine par an, les meilleurs surfeurs du monde sont loin des cadences infernales imposées aux footballeurs. Non, je parle de toutes ces compétitions de surf pro-amateur qui pullulent à tel point qu’on n’arrive même plus à les suivre. Il y a les circuits QS, ISA, FFS, les compétitions open, pro junior, groms, super groms, masters… auxquels se greffent les compétitions des marques : King of the Groms, Cash for Tricks et compagnie… De moins en moins de compétitions de très haut niveau et de plus en plus de compétitions amateur. Cette semaine, on a atteint le summum avec les « championnats de France de surf » à Biarritz !

Vous l’avez compris, je suis quelque peu remonté. En ce moment, se déroulent donc les Championnats de France de surf à Biarritz, ville où j’ai l’habitude de surfer. Le problème est que cela fait maintenant une semaine entière que les compétiteurs squattent les meilleurs pics des 3 spots principaux que sont la Grande Plage, le Miramar et la Côte des Basques…en pleines vacances scolaires ! Je trouve cela super que les championnats de France se déroulent à Biarritz. Mais un week-end prolongé n’aurait-il pas suffi ? Là, la compétition ne dure non pas 3 jours, pas 5 jours, pas 8 jours mais bien 10 jours ! Ce n’est pas un peu « too much » ??? D’accord pour une waiting period de 15 jours quand Kelly Slater et ses potes débarquent pour le Pro France mais investir les spots d’une ville pendant toutes les vacances de la Toussaint pour un simple Championnat de France de surf… Les meilleurs surfeurs français ne sont même pas là : Pauline Ado, Antoine Delpero et Vincent Duvignac sont au Pérou pour les championnats ISA. Michel Bourez et Jeremy Flores sont partis pour Puerto Rico. D’accord, nous avons un vivier de bons surfeurs français sur cette épreuve. Dans certaines catégories comme le bodyboard open, les tous meilleurs comme Pierre-Louis Costes et Amaury Lavernhe sont bien là et c’est tant mieux pour le spectacle.

Le vrai problème est que ces épreuves sont saucissonnées en un nombre invraisemblable de catégories. Il y a déjà plusieurs disciplines à faire passer : shortboard, longboard, SUP, bodyboard, bodysurf, kneeboard… Il y a évidemment les catégories filles et garçons. Mais viennent ensuite pour chacune de ces catégories, se surajouter les sous-catégories minimes, cadets, juniors, espoirs, open, avec les tours de qualification et les tours de repêchages… Sans compter les démonstrations et les expressions sessions sponsorisées par les partenaires qui viennent se surajouter. Imaginez le nombre de séries à faire passer et tout le temps nécessaire au bon déroulement d’une telle compétition… Et tout ce temps d’occupation par les compétiteurs représente autant moins de temps et d’espace pour les free surfeurs qui sont déjà serrés comme des sardines entre les écoles de surf.

Ce coup de gueule vient en réaction au fait que l’on m’a demandé aujourd’hui à plusieurs reprises de me décaler alors que je surfais à environ 200 mètres des compétitrices en lice pour le titre de championne de France de Surf. Le speaker de la compétition est un ami que j’estime mais cette situation ubuesque m’a amené à me poser des questions. Pourquoi vouloir réserver des plages entières pour des compétitions de surf amateur ? La Fédération Française de Surf vante l’esprit de partage. Pourquoi ne pas faire surfer les compétiteurs avec les free surfeurs dans le bon esprit du surf ? A chaque fois que j’ai fait une compétition de surf, c’est comme cela que ça s’est passé. On se met un lycra de couleur et on va surfer avec les autres sans vouloir les priver des vagues qui cassent aux alentours. Aujourd’hui, les vagues faisaient 1m50 parfait et il y avait de bonnes vagues qui cassaient un peu partout non-stop. Pourquoi dans ces conditions devoir laisser les seuls surfeurs ou surfeuses avec le lycra de compétition pouvoir les prendre ? De quel droit peut-on s’approprier une plage pour faire une compétition de surf ? D’autant que tout le monde n’a pas le droit de participer à ces championnats. Si tu n’as pas ta « licence compétition » et que tu n’as pas fait les autres compétitions fédérales, tu ne peux pas t’inscrire… Pour exemple, alors que je n’ai eu aucun mal à m’inscrire aux championnats du monde de Stand-Up Paddle, je n’aurais pas pu faire le Championnat de France…

On va dire que je joue les esprits chagrins mais je dis tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. J’ai rencontré des surfeurs « locaux » et des vacanciers qui voulaient profiter de leur semaine à Biarritz pour faire du surf qui souffrent de cette situation. Il n’y a déjà pas beaucoup d’espace sur certains spots de la Côte Basque, alors pourquoi aggraver encore la pression sur les spots en laissant tout l’espace surfable pour 4 compétiteurs seulement pendant que les autres prennent les miettes en marge de la zone de compétition ? Il faut un peu penser aux surfeurs libres qui n’ont parfois que quelques minutes pour profiter des vagues et qui se retrouvent à pâtir du manque d’espace pour évoluer. Il y a clairement des zones en France où la tension sur les spots monte. Sur la Côte Basque et vers Hossegor, il faudrait commencer à se poser des questions. A quoi servent toutes ces compétitions ?  La vraie nature du surf n’est-elle pas le free surf ? Pourquoi vouloir inculquer aux jeunes surfeurs ce putain d’esprit de compétition qui pourrit l’ambiance sur les spots ? J’ai encore vu un minot haut comme 3 pommes insulter un autre surfeur parce qu’il était parti sur la même vague que lui : « connard, tu m’as taxé MA vague… » Bravo les éducateurs !

Sur toutes les compétitions de surf (avec l’esprit vert qui a envahi le monde du surf) on se branle la nouille à se demander comment réduire l’impact écologique… Ma suggestion : faire moins de compétitions ! Plutôt que de faire 50 compétitions de seconde zone, en faire une vraie pour chaque discipline chaque année. Plus de qualité, moins de quantité, dans l’intérêt de tous.

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31 Commentaires

  1. Margo dit :

    J'étais sur la plage tout a l'heure et j'ai assiste aux remarques te demandant de te décaler. Je me suis alors faite la réflexion de savoir si tu allais en parler sur le blog et j'ai imaginé combien cela devait être frustrant de réduire ta session pour laisser place a la compétition.

    J'ai été impressionnée par le nombre de surfeurs contraints de s'agglutiner dans cette zone confinée. C'est vrai que pour les Biarrots qui veulent profiter, c'est pas cool.

  2. ju dit :

    tu viens tout simplement de décrire ce qui s'est passé à St Leu ! Résultat : plus aucune compétition (même locale) sur une vague pourtant idéale… La faute aux compétitions à gogo (surf, body etc.. tout niveaux) pendant l'hiver austral accompagné des périodes d'entrainement qui ont amenés les locaux à barrer le spot…

  3. françois dit :

    il n'y a pas de quoi à faire un fromage, pendant ces 10 jours il faut savoir se replier sur d'autres spots, tu sembles très en colère alors que tu as une multitude de plages autour de Biarritz. Le "localisme" n'est surement pas la bonne solution.
    Reste cool et tu verras que tout se passera mieux.
    Bonne journée.

  4. caroline dit :

    entièrement d'accord avec toi ! j'adore " on se branle la nouille ! " ha ha !:)

  5. Marine dit :

    J'aime ce que tu as écrit, la compétition n'est pas une fin en soi, l'amour de la mer en est une, et moi ce que je trouve insuportable ce sont les "comités d'adoration mutuelle du nombril",le monde des compétiteurs est trés fermé…Il ne faut pas oublier les valeurs humaines dans tout ça,il y a une vie autour de la compet',et des gens bien qui ont envie de s'amuser dans un bon esprit…C'est vrai que cela serait bien que les éducateurs apprennent les bonnes et vraies valeurs aux générations qui montent,le respect des autres notamment…un surfé doué est pour ma part beaucoup plus respectable s'il n'est pas imbu se sa personne, s'il reste modeste et humble dans sa pratique.Voilà

  6. Entièrement d'accord avec toi Guillaume ! La compétition devrait pouvoir se fondre dans le décor et se faire en harmonie avec les pratiques des "usagers". Je ne suis pas contre les compétitions ou même les évènements si ces derniers sont conviviaux. Mais à partir du moment où les "locaux" (dans son sens mélioratif) sont totalement oubliés, mis à l'écart et même bannis des spots, il est clair que c'est le meilleur moyen de se mettre à dos une partie de la population et de faire monter le localisme (dans son sens péjoratif cette fois).

    Hier les conditions étaient exceptionnelles. Et celles et ceux qui souhaitaient y gouter étaient réduits à s'amasser dans une zone ou la densité de surfeurs était supérieure au nombre d'habitants des quartiers les plus peuplés de Hong Kong accentuant la dangerosité de la pratique, et la frustration.

    Les organisateurs n'ont pas été judicieux. Une compétition réussie n'est pas une compétition uniquement dans laquelle les vagues ont été bonnes et le spectacle à la hauteur de l'évènement. Une compétition réussie est une compétition dans laquelle l'impact environnemental est faible, voire positif, et dans laquelle les surfeurs de tous les jours ne sont pas mis sur le banc de touche… ou plutôt le banc du promenoir, à devoir regarder les vagues. En ce sens, la compétition de cette semaine est un véritable échec.

  7. jb dit :

    Tout a fait d'accord avec cet article. J'ai 3 exemples qui sont très récent et qui illustre bien le problème.

    Aux alentours de mi-septembre a Seignosse avait lieu la selection du pôle france longboard, 4 gars a l'eau avec des lycras et une vingtaine de surfers voulant surfer forcément…Malgré leurs longboards y se sont permit de taxer et de se comporter comme si ils etait seuls…Un bel exemple pour les surfers étrangers prèsents a l'eau ce jour la…Il a fallu rien lacher et surfer derriere eux jusqu'a ce qu'il tombe, je suis pas fière mais c'etait la seule solution!!!!

    Il y a deux semaine championnat de la Hollande a Moliets sisi… résultat une horde de hollandais qui débarque dans la forêt au sud sans dire bonjour ni rien…

    Il y a deux jours, 15 et je dis bien 15 belges qui viennent squatter un pic dans la forêt, tous ensemble et en même temps.j'en connais un de vu, je lui explique que même les locaux ne viendront jamais surfer un pic a 15, que la mer et a tout le monde mais qu'il y a des endroits qui doivent rester confidentiel un minimum…

    Le type me répond ben oui mais ce weekend c'est les championnats de la belgique faut bien qui s'entrainent!!! J'ai plus rien dit, j'etais degouter, j'ai pris une vague et je me suis casser!!

    Je suis moniteur, donc je ne vais pas trop me plaindre pcq je gagne ma vie comme ca, mais il est bien vrai qu'il y a certains educateurs on se demandent bien ce qu'ils foutent!!!!!

    Je n'ai pas surfer depuis l'histoire des Belges, et aujourd'hui c'est gros sur le nord, j'irais bien a Biarritz ou en Espagne mais ca sent la foule…

  8. Brian dit :

    Tout à fait d'accord avec toi.
    A Biarritz ou ailleurs le problème reste entier, les free surfeurs doivent "subir" les compètes et autres évênements sans avoir leur mot à dire… et quand le business prend le dessus le surf devient alors un grand cirque.
    Et ceux qui veulent pratiquer juste par plaisir, par passion, par amour de la mer, ils font comment ? Ce genre de situation me révolte et parfois même un sentiment de dégout m'envahit (car il n'y a pas que dans le SO que cela se produit).
    Les free surfeurs sont pourtant plus nombreux et ce sont eux qui font vivre toute l'industrie du surf !!
    Merci en tout cas pour avoir "osé" écrire la vérité 😉

  9. cedre le rouge dit :

    ah ca moi aussi je suis très frustré de cette semaine de compet…mater des gosses et des nanas avec un niveau franchement passable sur les tous nos spots..en plus avec les marées pas possible pour moi de surfer le soir grrrrr…. MAIS CE SOIR LA marée va être correcte quant je vais finir le boulot alors ca risque d'être chaud bouillant si je me fait taxer…nos anciens de la grande savait faire le ménage dans les années 80 faudrait pas trop chauffer les oreilles de la génération actuelle non plus!! donc mesdames et messieurs les competiteurs ce soir apres 18h sortez de l'eau et aller boire un verre en ville ca vaut mieux.

  10. drakkars dit :

    Ben guillaume ……

    Je suis un peu mitigé au vu de ta réaction ….

    D'un côté tu alimentes ton site avec des compétitions à gogo (et tu en fais donc la promotion …) et d'un autre côté tu t'en plains quand çà se passe en bas de chez toi !!!!!

    Faudrait savoir ce que tu veux … Je te suggères, par cohérence, de faire maintenant un boycott médiatique immédiat de toutes les compétitions de surf où que ce soit ….

    Tu me fais penser à un célèbre surfer de la grande plage (je suis local moi aussi là-bas …) qui râle à peine il voit un SNI à l'eau sur son home spot et qui en même temps vit de ces même SNI en fournissant tous les surf shops de france et de navarre en matériel et fringues d'une marque très très connue de surfwear …

    Par ailleurs,sur la grande plage, quel pic était squatté par la compét ????

    Quand çà a lieu à la grande, tu peux quand même migrer facilement à la côte (surtout avec ta gondole …)

  11. Guillaume dit :

    Cher Drakkars,

    Il ne s'agit pas non plus de tomber dans l'excès inverse.

    Je me plains ici de la longueur inhabituelle et de l'étalement sur 3 spots d'une compétition de surf niveau championnat de France.

    Souviens-toi quand tu venais régulièrement à "la Grande" de ces compétitions épiques où les surfeurs locaux pouvaient se frotter aux meilleurs surfeurs du monde (cf. Off Shore et Arena Surf Masters).

    Aujourd'hui on est bien loin de ça : le niveau de la plupart des séries est relativement bas et il y a presque plus de spectacle dans la zone étriquée de free surf qu'entre les drapeaux du contest. L'action est tellement quelconque que presque personne ne regarde la compétition (si on exclut le team, les amis et la famille des compétiteurs).

    Bref, je suis peut-être un peu mauvais esprit voire con sur ce coup-là mais à un moment il faut peut-être dire à certaines personnes de la Fédération Française de Surf que les spots de surf n'appartiennent pas qu'à leurs écoles labellisées et à leurs compétitions dont personne n'a rien à cirer.

    Cela ne m'empêchera pas de continuer à parler des compétitions de surf qui me tiennent à coeur.

  12. Sylvie dit :

    C'est exact ! je m'occupe de la location d'un studio à Biarritz et les 2 locataires étaient venus pour surfer cette semaine , ça m'étonnerait que dans ces conditions ils aient pu profiter des vagues 🙁

  13. axel dit :

    guillaume je comprends pas vraiment ton coup de gueule il doit y avoir 25 jours de compétitions à biarritz sur une année, de plus un championnat de France reste quand même un évènement à part c'est un tremplin pour tous les jeunes et un moment unique dans une saison. Le niveau est vraiment très loin d'être ridicule, les phases finales de vendredi ont été incroyables tant par les conditions que par le niveau de surf.J'ai été le premier frustré à ne pas profiter d'un surf comme celui à la grande mais pour un fois, le spot n'était pas squatté de dizaine de pseudo locaux don la grande regorge de nos jours….alors vive les championnats a biarritz et merci aux surfeurs sur tout les juniors pour leur finale d'anthologie.

  14. Guillaume dit :

    Tu as raison Axel pour le niveau des phases finales d'hier qui a été tout simplement hallucinant chez les garçons avec notamment Dimitri Ouvré. Tube, tube, tube, aerials…Rien à redire là-dessus. Mais les vagues étaient tellement bonnes que cela donnait encore plus envie d'y être. Mettre un surfeur devant des vagues parfaites sans pouvoir y goûter pendant plusieurs jours relève de la torture. Et cela peut aigrir même un surfeur pacifiste comme moi en temps normal. Encore une fois, je n'ai rien contre cette compétition en elle-même ni contre le fait qu'elle se déroule à Biarritz. Je proteste contre sa longueur et le grand nombre de catégories d'âges. Ne faudrait-il pas réduire quelque peu les effectifs pour améliorer encore le niveau et favoriser le spectacle sur une plus courte durée ? Dix jours c'est quand même un peu long et je pense que les locaux de n'importe quel bon spot (cf. St-Leu) ont du mal à l'accepter. Mais même sur 10 jours dans une période favorable, cela n'a pas empêché les longboards et les stand up vagues de passer dans des conditions de merde (alors que les shortboarders ont eu droit aux meilleurs jours). Avec moins de séries à faire passer, il y aurait moyen de faire cette compétition sur moins de jours et de choisir les meilleures conditions pour tous.

  15. nico dit :

    le bonheur que cela doit être de pouvoir rider un spot a 4 maxi a l'eau tu dois progresser trop vite a ne pas gérer le stress de la foule j'espère qu'ils sont conscients de leur chance et qu'ils en profitent..ça vous dit pas un bétadine surfing tour pour surfers endommagés de partout ..sur des spots tranquilles pour ne gêner personne genre la piste ou laffit , les cavaliers …peinards quoi là ou ya pas trop de monde…sur un petit mois vers septembre sponsorisé par les bracelets power balance et une marque d'anti inflammatoire genre

  16. L'organisation de compétitions et d'évènements à Biarritz est la preuve de l'engouement de cette ville et de sa population pour le surf. Cela prouve également que les Biarrots, malgré ce qu'on peut en penser, sont plutôt accueillants et chaleureux – la grande plage a une mauvaise réputation surtout à cause des gens de passage qui se croient tout permis, peut être les fameux pseudo locaux dont fait allusion axel, a moins qu'il ne soit fâché de constater que des surfeurs qui vivent sur ce spot au quotidien et à longueur d'années fassent preuve d'un peu de localisme défensif et qu'il les qualifierait alors de pseudos locaux comme pour affirmer que c'est un manque d'hospitalité ????

    Quoiqu'il en soit, les compétitions qui prônent la même philosophie que James COOK, à savoir je débarque et je suis chez moi ne sont pas viables. On l'a vu à Mundaka, ville dans laquelle les locaux doivent être soulagés que la compétition soit désormais un souvenir (à noter que le top 44 a débarqué l'année dernière pour une session free surf, transformant le spot en verdun). Le search de rip curl a dû s'adapter car rendre médiatique des endroits qui ne l'étaient pas a entrainé la colère des gens qui pensait conserver ces endroits secret encore un peu. Du coup le search c'est désormais un endroit connu de tout le monde….

    Grâce à son article, qui peut sembler provocateur, Surf-prevention a su pointer du doigt un problème d'intégration de la compétition au sein de communautés qui ne demandent qu'à pratiquer leur discipline dans de bonnes conditions (les priver de surf pendant plus d'une semaine est trop long à mon sens, surtout en ces périodes hivernales ou il devient plus difficile de trouver de la lumière !). C'est un défi pour les organisateurs et les fédérations. Mais un défi qui découle de l'essence même du surf, une philosophie qui semble avoir été dévorée par l'esprit capitaliste de nos sociétés.

  17. Arnaud dit :

    Une idée en passant. On monte une pseudo fédé parallèle, on crée 3 compet par mois (sur 10 jours), on sélectionne les potes qui portent les lycras et on plante deux drapeaux sur la plage. Comme ça on ferme le spot rien que pour nous, par pool de 4 ;o)
    Elle est pas belle la vie ?

  18. Greg dit :

    Sincèrement bougez vous les fesses, qu'il y ait une compétition ou un spot surpeuplé, il y a toujours moyen de trouver un autre spot plus ou moins peinard. Quant aux locaux qui se la jouent, ils me font pitié, la plupart d'entre eux sont des sufeurs moyens eternellement frustrés incapables d'apprecier le moment présent.Les vrais surfeurs, les bons, les doués on ne les entend pas à l'eau. Donc à tous les plaintifs, à tous les locaux locos : restez sur votre spot (pourri ou pas) à essayer de passer votre manoeuvre moyenne et courrez chercher votre carte d'adhérent au FN, bande de Nazes!!!!

  19. Vincent B dit :

    Ne s’agit-il pas de la privatisation des spots Guillaume ?
    Toutes ces compétitions servent les intérêts des marques qui les parrainent, des collectivités locales qui s’en font une promotion pour leur territoire, des clubs organisateurs ou organisateurs privés qui en font un business.
    Et les surfeurs qui n’appartiennent à aucune de ces catégories ?

    Que risquons-nous à l’avenir ? Que la moindre compétition devienne mobile compte-tenu de l’évolution des technologies permettant le nomadisme. Du coup, pourra-t-on dégager les surfeurs de n’importe quel spot au nom d’une qualité de vagues indispensable pour la tenue d’une épreuve ? C’est peut-être à craindre pour les compétitions privées sur invitation type Cash for tricks.

    Outre le développement des compétitions, regardons aussi la manière dont certains spots sont privatisés par des structures d’entraînement privés. Le moindre club, comité départemental ou régional, dispose d’une équipe de compétiteurs qu’il faut entraîner par un coach/moniteur rémunéré. N’oublions pas les surf-camps et les écoles de surf dont, heureusement, les municipalités comment à en limiter le nombre sur leurs plages.

    Quels sont les droits des 95% de surfeurs et surfeuses qui ne sont ni compétiteurs, ni professionnel de ce business (moniteur, coach, photographe, etc.), ni sponsors ? Nous sommes de plus en nombreux à l’eau et il faudra bien cohabiter en harmonie, or, pour l’instant, la citoyenneté des vagues se fait attendre…

  20. drakkars dit :

    Alex >> Hum hum pour les pseudo locaux de la grande, tu pourras repasser …

    C'est sûr que si tu viens en terrain conquis à la grande, tu risque quelques retours de claques. Les locaux, je les connais très très bien … D'ailleurs chaque fois que je viens là-bas, c'est pour moi du surf en famille ….. Et quand tu vois les fils et filles de tes potes d'enfance qui déchirent ou qui s'éclatent dans l'eau, çà te donne le sourire ……

    >> Guillaume >> Je te le dis, sur ce coup là t'es un peu con sur les bords ;=) ….. C'est un peu bête de se faire l'écho de nombreuses compétitions de surf et de râler aussitôt qu'une compète se déroule en bas de chez toi …

    d'accord moi aussi je n'aimes pas particulièrement les compètes….. Surtout les compètes pro, j'évite d'être au même endroit que ces manifestations et quand les conditions sont bonnes, je préfères largement être à l'eau qu'à regarder des pros surfer, j'ai pas le temps pour çà, c'est juste bon pour les gogos tout çà.

    Et puis j'ai horreur de tout le barnum que çà amène

  21. paul le poulpe dit :

    dites moi monsieur barrucq.
    Avant de faire une démo a la grande en SUP, il serait bien d'apprendre à faire du SUP, car vraiment, c'était pitoyable…
    ensuite, il me semble que la compétition disposait d'un arreté municipal qui lui donnait la jouissance du spot de la grande.
    les organisateurs avaient aménagé une zone dans le shinning ce qui n'était pas obligatoire.
    Je vous rappelle que qui dis arrêté municipal dis droit de police…

    Pour une pseudo surfeur, qui plus est toubib, et animateur d'un site sur la prévention des risques, avant de cracher sur les autres, vous devriez respecter vous aussi une certaine éthique.

  22. Monsieur Paul "le Poulpe",

    Je ne suis pas venu faire une démonstration mais tout simplement mon surf quotidien. Le simple fait de me lever et de suivre les vagues suffit à mon bonheur. Si cela me rend "pitoyable" ou fait de moi un "pseudo-surfeur" à vos yeux, c'est que vous ne devez vous-même pas connaître grand-chose au surf…

    Je fais du SUP. Et alors ??? Ma planche est bien plus légère que la plupart des longboards. Plusieurs personnes bien pensantes travaillant dans le milieu du surf essayent de me faire passer pour un danger public parce que je fais du SUP alors que je tiens un site sur la prévention. Je voudrais juste vous rappeler que le stand-up paddle fait partie des disciplines officielles reconnues par la Fédération française de Surf. Et les mêmes personnes qui dénigraient cette discipline quand elle est arrivée en France ont été les premières à se l'accaparer dès qu'elles ont compris qu'elle pouvait rapporter de l'argent…

    Monsieur Paul le Poulpe, votre adresse email m'indique que vous travaillez pour Biarritz Tourisme et cela ne m'étonne guère car mis à part les employés de la ville dont vous faites partie, les organisateurs de la compétition et les personnes parties prenantes de cet événement, les surfeurs ont réagi très favorablement à cet article.

    Pour vous éviter de le faire, laissez-moi dresser un bilan de votre manifestation que vous pourrez transmettre aux sponsors de l'épreuve dont "Orange"…

  23. Guillaume dit :

    Le résumé vidéo du meilleur jour de compétition ( la finale junior) a été vu à ce jour sur YouTube seulement 122 fois : https://www.youtube.com/watch?v=dZ7wtXWIdhc&featur
    ce qui veut dire qu'à peine 1/3 des compétiteurs l'ont regardé, et encore…Rien que cet article a déjà été consulté 10 fois plus sur Surf Prevention. Quand je mets une de mes vidéos de médiocre surfeur en ligne sur YouTube, elle est vue plus de fois dès les premières 24 heures…C'est dire…

    J'ai assisté à la grande finale le lendemain et je peux vous dire que si l'on enlevait les entraîneurs des compétiteurs et leurs proches, il ne devait même pas y avoir 50 spectateurs en tout et pour tout.

    BREF, cette compétition de surf n'a intéressé personne à part les surfeurs qui y participaient et ceux qui avaient quelque chose à y gagner. La faute à un format de compétition inadapté (trop de concurrents, niveau moyen trop faible, absence de la plupart des meilleurs français) et à une communication autour de l'événement déficiente (j'attends toujours le premier communiqué de presse…).

    On est à des années-lumières du large public qui venait admirer les meilleurs surfeurs pros il y a encore quelques années sur la Grande Plage de Biarritz…

    Et c'est pour ces championnats de France-là Monsieur Paul le Poulpe que vous voudriez faire sortir des free surfeurs de l'eau manu militari avec votre droit de police que vous donne un arrêté municipal ???

    Je prends votre remarque d'autant plus mal monsieur Paul le Poulpe que je donne beaucoup bénévolement pour le surf contrairement à certains parasites du milieu qui arrivent à extorquer des budgets à des sponsors pour des événements avec une résonance médiatique négative. Les surfeurs sont en grande majorité des surfeurs libres et la compétition ne les intéresse que très peu.

    Dernière chose, vous avez profité de cette compétition pour fêter les 20 ans de Surfrider Foundation dont je salue le travail. Mais je ne suis pas venu à la fête car laissez-moi vous dire que je ne vois pas la différence entre la pollution de l'eau aujourd'hui à Biarritz et celle d'il y a 20 ans. J'ai même parfois l'impression que la situation empire… Commencez à balayer devant votre porte Monsieur Paul le Poulpe avant de venir médire sur les pseudo-surfeurs…

  24. coudreuse dit :

    Je suis tombé sur votre discussion et je me suis dit que vraiment vous aviez le luxe de débattre de choses un peu futile au sujet de votre loisir… L'océan est grand, il n'appartient à personne… Je pense qu'il y a de la place pour les compétitions comme pour les locaux, pour les débutants, pour les non locaux etc etc… Moi qui débute le surf, j'essais de ne pas me mélanger pour ne pas gêner les plus forts mais parfois on voudrait que le respect soit mutuel…

    Et le même jour je tombe sur une lettre d'un médecin généraliste sur mon mail…

    Je vosu engage à la lire et à méditer… Il y a d'autres combats surement plus importants que de débattre sur compet, localisme… Enfin bref… Je vous met en suivant la lettre.

    Cordialement

    Matthieu

    Docteur Christian SADEK Médecin généraliste Les Prades 46250 CAZALS

    à Monsieur Nicolas SARKOZY Président de la République Française Cazals,

    Monsieur le Président de la République,

    Avec tout le respect que je vous dois dû à votre fonction, je me permets de vous adresser ce petit présent : un croc de boucher. Ce n'est pas pour y suspendre Monsieur Dominique de VILLEPIN et n'a rien à voir avec les balles de 9mm qui vous ont été adressées anonymement.

    Moi, je vous dis qui je suis, et pourquoi je vous adresse cet objet.

    En temps que médecin de campagne, je suis tous les jours au contact de la France « d'en- bas », des agriculteurs, des artisans, des professions

    libérales, des commerçants, des employés salariés qui doivent travailler toujours plus pour en fait gagner de moins en moins.

    Je côtoie aussi des personnes au R.S.A. qui travaillent au noir, arrivent à toucher de nombreuses allocations diverses et variées et qui en fait ne payent pas d'impôts et s'en sortent beaucoup mieux que ceux qui sont au SMIC, et qui travaillent 7 H /jour, et bien mieux que de nos agriculteurs qui eux travaillent plus de 60 H/ semaine et 365 jours par an et qui parfois sont obligés de fréquenter les Restos du Cur pour nourrir leurs enfants.

    Et que dire de nos retraités qui ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts. Tous les jours, je mesure la température de la population de notre canton et, je ne sais si c'est une conséquence du prétendu réchauffement climatique, mais la température monte, monte lentement mais sûrement et un jour cela va éclater. Je pense que c'est comme le « big one » sur la faille de San Andréa :

    on sait que cela va arriver mais on ne connaît pas la date.

    C'est ce que je perçois sur le canton de Cazals et aussi ce que je pressens dans les autres cantons de France.

    Il serait dommage que notre Pays qui est au bord de la faillite, faillite en grande partie liée à l'incompétence et à la corruption de nos énarques, soit victime d'une troisième révolution qui achèverait de le ruiner.

    Comme en 1789, la Révolution pourrait éclater pour une parole de trop : en 1789 ce serait Marie-Antoinette qui l'aurait prononcée « Ils n'ont plus de pain alors qu'ils mangent de la brioche ». L'ENA n'existait pas mais déjà nous avions une énarque qui ignorait comment se faisait le pain et la brioche : aucune réalité de la condition de vie des gens sur le terrain. C'est peut être pour éviter cela que nos énarques et hommes politiques font de longs discours qui nous endorment et ne veulent plus rien dire : au moins cela évite de mettre le feux aux poudres et ils se sont fait plaisir en alignant des mots mais aucune idée. Nous sommes en présence d'un Etat qui devient de plus en plus inquisiteur envers ses citoyens, de plus en plus répresseur envers les honnêtes gens, de plus en plus laxiste pour les voyous : auriez-vous peur des voyous Monsieur le Président?

    Pourtant ce sont les honnêtes gens qui feront la prochaine révolution parce qu'ils en ont assez que 1789 ne serve à rien et qu'ils ne soient bons qu'à payer des impôts. Je pense, en tant que médecin, que la révolution c'est comme le vaccin : de temps en temps il faut des rappels.

    Il y a trop longtemps maintenant que le dernier rappel a été administré.

    Après le dépistage des délinquants à l'âge de 3 ans, la taxe carbone qui épargne les plus pollueurs (vos petits copains), les radars « pompes » à fric, qu'allez vous nous pondre : le rétablissement des lettres de cachet ? Pourvu que je n'en sois pas la première victime !

    Vous êtes en train de nous faire une France à l'Américaine. Mais pas celle d'Obama ! Celle de Bush, marionnette de la C.I.A., des lobbies de l'industrie et de l'armement. Votre idole était G.W. Bush : cela « crevait » les yeux. L'Europe géographique avait un pays à la botte des américains (l'Angleterre), maintenant elle en a deux. Lors de l'invasion en Irak, par les américains, je devrais dire par la C.I.A. et les industriels de l'armement et accessoirement G.W. Bush, Jacques CHIRAC a eu probablement la meilleure initiative de ses mandats : ne pas y aller. Sil n'en avait pas été ainsi, je pense que notre pays, qui compte 1/6 de musulmans explosait de l'intérieur. En médecine il y a un dicton qui dit « primum no nocere » – d'abord ne pas nuire- et il a su l'appliquer.

    Vous êtes, lentement mais sûrement, en train de transformer le pays en dictature car vous avez l'esprit d'un petit dictateur ; il existe une grande similitude entre vous et Napoléon III dit Le Petit (dixit Victor Hugo). Mis à part quelques ministres, vous vous êtes entouré (mais cela est peut être voulu) d'incompétents notoires qui n'ont aucune réalité du terrain, comme par exemple Madame R. Bachelot qui nous a montré ses talents dans la gestion de la « grosse » épidémie de grippe A. Heureusement que le virus H1 N1, quant à sa virulence, n'avait rien à voir avec le H5 N1, auquel cas elle aurait participé à décimer le pays : elle aurait peut être résolu le problème de chômage en créant un maximum d'emplois…dans les funérariums.

    Il y a un proverbe qui dit « au royaume des aveugles, les borgnes sont rois » :

    je crains que vous l'ayez fait vôtre. Mais au fait, cette épidémie de grippe, n'était-ce pas une diversion, pour faire parler d'autre chose que de la crise ce qui aurait risqué d'échauffer les esprits ? En vous adressant ce présent, je ne fais pas de menaces, je m'inspire un peu de vous – après tout c'est vous qui en avez parlé le premier, du croc de boucher – Je fais seulement de la prévention.

    Il serait en effet regrettable que votre absence de bon sens, votre éloignement de plus en plus grand de la France « d'en bas », comme avait dit Jean Pierre Raffarin, vous conduise à vous y trouver suspendu par le peuple, ou pire encore, que la Guillotine, reléguée au musée par Robert Badinter, reprenne du service et fonctionne au rythme qu'elle a connu sous la Terreur. Je vous rappelle que vous êtes le Président de tous les Français même si tous n'ont pas voté pour vous et que vous avez été choisi pour vous occuper de notre Pays, pas pour l'anéantir.

    Je suis un libéral, mais je suis pour le libéralisme choisi et non subi et imposé. Vous êtes en train de créer un système de santé à l'américaine, c'est-à-dire à deux voire trois vitesses, alors que Monsieur Obama lui veut faire machine arrière et rendre l'accès aux soins à tous les Américains qui en étaient exclus. Vous êtes en train d'anéantir l'enseignement qui est le type même d'investissement à long terme où l'on dépense aujourd'hui de l'argent (nos impôts) qui sert à former les cerveaux qui feront l'élite intellectuelle de demain. Les pays nordiques comme la Finlande l'ont bien compris.

    Avec la suppression du juge d'instruction, vous êtes en train de créer une justice aux ordres du pouvoir : la France va devenir une République Bananière si elle ne l'est pas déjà. A l'allure où vous allez, la France sera le premier pays sous développé d'Europe : plus d'université, plus d'hôpitaux, plus d'industries, plus de services publics, plus d'agriculture.,. une réserve de gaulois pour touristes étrangers tout au plus. Attention ! Les Gaulois à l'image d'Astérix et Obélix pourraient bien entrer en Résistance.

    Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy

    Dans 15 jours j'adresse cette lettre à N. Sarkozy accompagnée de son "cadeau" le crochet de boucher. diffusez la à un maximum de vos contacts, qu'elle fasse le tour du pays. Si un maximum de gens sont informés je ne risque rien. Je compte sur vous et ………… Vive la liberté d'expression !!!!!

    Docteur Christian SADEK Médecin généraliste Les Prades 46250 CAZALS "

  25. bob dit :

    éternel débat, les casaniers ont toujours été embêtés dès qu'on change quelque chose à leurs habitudes .Mais si vous aviez fait l'effort d'aller discuter avec ce petit monde (très ouvert) importé pour le championnat de france , ben c'était l'occasion de rencontrer des gars de la réunion, bretagne et partout ailleurs. Quelle ambiance ! bon , j'espere que les organisateurs laisseront plus de place pour empecher des reactions d'autodefense de la part de personne qui ne s'interesse qu'à leur petit bout de monde. Ca vaut bien un petit sacrifice, les locaux; apprenez à voyager et rencontrer

  26. salles dit :

    Bonjour à tous,

    j'étais présente sur la compétition et j'ai pu remarquer effectivement que beaucoup de surfers ont du se décaler pour pouvoir surfer sur petite zone. Mais contrairement à ce que vous dites les 3 spots (cote des basques, grande plage et miramar) n'ont pas été "squattées" durant chaque jours en même temps. La grande plage à été effectivement sollicitée pendant les 8 jours de la compétition mais pas les 2 autres (seulement quelques journées pendant la compétition). De plus, je ne savais pas que seule la ville de biarritz proposait des plages. C'est bien de faire 10 km de plus et de voyager un peu, voire s'ouvrir aux autres…

    Cette compétition est une compétition fédérale (associative) et non un quick pro ou autres business publicitaires qui a influencé l'esprit actuel de nos jeunes surfers et surfeuses. Elle a lieu une fois par an alors encourageons nos jeunes prodige à surfer pour le plaisir et non pour le m'as-tu-vu ou pour gagner des fringues fabriquées en chine ou encore un prize money en dollars alors que ces petites frimousses n'ont remporté que le goût du challenge, le dépassement de soi (valeur du sport en général) et pour certains un petit peu de métal à mettre au tour du cou.
    Alors arrêtons de penser à nos propres intérêt et commençons à voir plus loin que le bout de notre nez.
    Julie SALLES.

  27. marc dit :

    Le mot compétition me révolte dans le surf ,c'est un mot d'adulte …merde restez dans vos rêves ,les enfants gâtés qui sont sponsorisés nous prennent la tête ….en Australie on leur filerait même une paire de tong …Les compèts raz le bol….!!entre les écoles de surf qui se font du blé sur les péquains et les mecs qui se prennent pour des champions du monde parce qu'ils marchent sur l'eau …Dégouté…!!!

  28. Guillaume dit :

    Savez-vous où se déroulent les championnats de France de surf cette année ? Je vous le donne en mille. A Biarritz !!! Eh oui, rebelote. Encore 10 jours de vacances de la Toussaint consacrés à ces championnats à rallonge à faire passer x divisions et catégories…pendant que les surfeurs locaux et les vacanciers sont priés de rester sur le sable à regarder (ce qui va expliquer ma mauvaise humeur grandissante au fil des jours où je ne peux pas surfer…). Je pourrais réécrire exactement le même article cette année. Je rajouterais que je trouve injuste pour les surfeurs français qui viennent de Bretagne, de Med ou des Dom-Tom de leur imposer Biarritz deux années de suite. Le surf en France ne se limite pas à la côte basque.

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