Mort d’un jeune homme par accident de kite surf à Saint-Jean-de-Luz
Il y a assez peu de kitesurfeurs qui pratiquent sur la Côte Basque, et pourtant, il s’agit déjà du deuxième accident mortel en deux ans, après l’accident mortel de Sylvain Barrou à Bidart en 2009. La victime est encore un jeune homme. Adrien Monnoyeur, 28 ans, pratiquait le kitesurf à la mi-journée dans la baie de Saint-Jean-de-Luz quand une rafale de vent l’aurait projeté contre l’une des jetées de la plage. Il aurait alors perdu connaissance (on ne sait pas si la victime portait un casque pour surfer), même si une voisine affirme l’avoir vu passer de la fenêtre de son appartement les yeux ouverts dans le journal Sud-Ouest.
D’après les témoins de la scène, le kite surfeur aurait alors été emporté par le vent et aurait heurté la façade du Grand Hôtel qui se trouve face à la baie. Le malheureux serait ensuite passé au dessus de cet hôtel de luxe avant de percuter de plein fouet la cheminée de la résidence Eguzkia située de l’autre côté du Boulevard Thiers. C’est au niveau du toit d’un immeuble attenant que la voile du kitesurfeur se serait accrochée. C’est de cette hauteur d’une quinzaine de mètres que serait tombé le kite surfeur dans une chute vertigineuse de sept étages qui ne lui a laissé aucune chance de survie (a-t-il détaché son harnais sur le toit de ce dernier immeuble ?). Un ami qui faisait du kitesurf avec Adrien et un médecin assistant à un séminaire au Grand Hôtel sont venus lui prodiguer les premiers soins alors qu’il était déjà inconscient. Le SAMU n’a malheureusement pu que constater le décès du jeune surfeur.
Nous adressons toutes nos condoléances à la famille et aux proches de la victime.
Cet accident dramatique va de nouveau poser la question de la sécurité de cette discipline, notamment près des zones d’habitation et des obstacles en dur que peuvent constituer des routes ou des immeubles. L’idéal serait de pratiquer le kite dans des espaces plus ouverts que certaines plages de la côte basque où les maisons et de nombreux promeneurs ne sont jamais loin… Si le kitesurfeur était rentré en collision avec une personne sur le bord de mer, il aurait pu y avoir deux victimes au lieu d’une…
Il faut maintenant clairement définir :
– quel matériel sécurisé et quelles protections (casque obligatoire ?) pour faire du kitesurf ?
– quel niveau de pratique requis en fonction de quelles conditions (force du vent) ?
– quelles sont les zones propices à la pratique du kite surf : à l’heure actuelle, il semblerait que les kitesurfeurs soient bannis de zones adaptées à la pratique de leur sport et doivent se replier vers des endroits plus à risques comme on peut le lire dans cette lettre des kitesurfeurs girondins adressée au préfet.
Source : http://aquitaine.france3.fr/info/aquitaine/un-kitesurfeur-se-tue-a-st-jean-de-luz-64-65755388.html
49 Commentaires
On ne peut qu'être attristé à la lecture de cet article, qui plus est au vu des détails assez terribles (je ne dirai pas scabreux) des multiples impacts subi par ce pauvre étudiant.
Toutes mes pensées à sa famille…
Il me semble qu'il y avait eu également un troisième accident assez grave sur une des digues d'Anglet, avant 2009 me semble-t-il…
R.I.P
il faut pratiquer le kite surf dans les landes.Pas de digue,pas d'habitation .Sur la plage du metro,a tarnos,les kitesurfeurs ont un espace reservé au kite.
la tempete qui arrive sur la cote doit etre pour quelque chose dans cet accident.
Je crois que je v arrêter définitivement le Kite pour me consacrer qu'au surf.
Aujourd'hui on parle de mort mais combien termine para ou tétraplégique.
A chaque fois que je Kite je me fais une frayeur, chose qui m'arrive jamais en surf.
RIP mec!
Il ne s'agit pas d'un étudiant mais d'un homme de 30 ans, kite surfer très expérimenté et athlétique qui était très loin d'être un débutant. Effectivement, je crois sincèrement que le kite au Pays basque est dangereux et que le vent comme la topographie de la Côte imposent de trop grands risques. RIP mon pote.
y'a pas moyen de larguer la voile quand on voit que ça va mal tourner?
Alex,
réponse à ta question et complément de la réponse de Fabien plus bas, si, il y a moyen d’activer une sécurité permettant d’arrêter toute traction de l’aile en une fraction de seconde, mais larguer demande une injonction humaine.
Encore aujourd’hui, soit 4 ans après l’accident mentionné, il n’existe aucun système permettant un largage automatique (trop complexe à paramétrer: une activation de cette sécurité au mauvais moment pourrait être tout aussi dangereuse pour un pratiquant).
Dans les faits, si le rider n’est pas suffisamment réactif, rien ne le désolidarisera de l’aile -un kitesurfeur ne dispose que de quelques secondes pour estimer une situation et activer sa sécurité-.
Le premier impact du kitesurfeur en question sur la digue ayant dû le rendre inconscient, on peut supposer qu’il n’a alors plus pu faire le nécessaire.
Je pratique le kite depuis les débuts du sport dans les années 2000 et le bon sens m’a fait arrêter ma pratique depuis mon arrivée sur la côte basque.
Je kite encore – ailleurs.
Il existe de nombreux spots sécurisés et adaptés au kite -mais la côte ici présente trop de rochers, de baies enclavées, trop de perturbations du vent liées au relief naturel comme à l’urbanisation, en plus des plans d’eau déjà surfréquentés et de vent naturellement instable dans la région-.
Seul le libre arbitre peut amener un rider à choisir son spot – comme à prendre en compte les prévisions météorologiques.
La prise de risque est 100% liée à ce critère (et non au sport même).
J’observais pas plus tard qu’il y a quelques semaines un kitesurfeur dans la baie de St Jean, tandis qu’un orage arrivait. Je n’ai pu que me poser la question des motivations de l’individu à slalomer entre les bateaux au mouillage, dans l’attente d’une rafale pour l’empaler dans un mât (dans une digue, dans un des murs qui encadrent la baie, dans un bâtiment, dans un gamin sur la plage: effectivement, les options ne manquent pas sur ce site…).
On ne peut pas prendre de décision à la place d’un pratiquant, mais c’est bien de libre arbitre dont on parle ici.
Je rejoints ici le commentaire de Niko: lorsqu’un surfeur s’engage dans un gros jour à pipeline, il choisit sa propre prise de risque.
C’est exactement la même chose pour le kitesurfeur lorsqu’il choisit de naviguer sur un spot de toute évidence dangereux…
Pratiquant engagé depuis plus de 1à ans, je suis étonné des conclusions de l'article et des remarques de certains commentaires.
je pense qu'il y a moins d'accident mortel en kite qu'en surf …. et je suis aussi surfer pour éviter toute discussion stérile…
Le matériel de kite a largement évolué avec des largueur qui permettent de se désolidariser de l'aile en moins de 1 seconde. mais les pratiquants ne les utilisent que trés peu lors des galère…
maintenant comme le surfer, le kitesurfer doit être humble devansles éléments et ne pas sortir quand le vent est trop fort ou rafaleux!
Non il ne faut pas interdire le kite sur certains spots! Il faut communiquer et imposer aux écoles de kite d'apprendre encore et encore aux futurs pratiquants à utiliser les largeurs en cas du moindre probleme.
Sinon doit on aussi interdire le Surf à Pipeline ou Waimea ????
Effectivement on peut larguer la voile, mais en général le but de ce sport est de faire des sauts entre 5 et plus de 10 mètre de hauteur avec une distance parcouru pouvant faire plusieurs dizaine de mètres. Et en général quand tu prend un courant ascendant (pour monter un immeuble de 7 etage) c'est que tu est proche du rivage, donc le scénario qui se passe est le suivant : je suis a 20 m du bord je saute, mais vers 7-8 mètre de haut je prend le courant ascendant et en 2 seconde tu es a 10-15 m de haut au dessus de la plage, deux solutions soit tu largues ton aile mais le sol est très dure ( je pense que 99 fois sur 100 le réflexe sera de rester accrocher), après au petit bonheur la chance … Après dans son cas il parle d'une digue percutée alors s'il était inconscient aucun risque qu'il largue
Il faudrait aussi que les kitesurfer sautent au large et non à 10 m du bord !!!!!!
Est ce que qq1 connait le nom du kitesurfeur???
Putain ça fout les boules ; mais :
– je suis père de 3 enfants, j'ai près de 40 ans et j'ai commencé le kite depuis près de 2 ans : je ne veux donc pas me suicider et il me semble pouvoir faire face à la plupart des dangers en conscience des risques
– j'ai déjà eu des frayeurs et aurais pu être gravement blessé ou tué mais c'était de ma faute
– je viens de me fouler fort la cheville à la réception d'un saut et je prends donc plus de temps que d'habitude à réfléchir aux risques de ce sport
– dans le cas de l'accident de ce WE à St jean de luz, il semble qu'un fort coup de vent soit la cause de l'envol incontrôlé de la pauvre victime : y avait-il des moyens et lesquels d'éviter ce drame ?
Complètement d'accord avec Niko… Le matériel a évolué mais nous savons tous que parfois le matériel de qualité et récent est hors de prix chez certaines marques (et je ne parle pas de l'augmentation qui va arriver)… En effet dans toutes les régions la pratique est difficile car méconnue et incomprise par les non-pratiquants (qui n'a pas vu des parents balader des bb sur des spots avec un vent 20/25 nœuds suffisant pour entraîner une erreur de nav et faire tomber une voile…?)… C'est donc notre rôle (pratiquants) de nous responsabiliser pour prévenir les gens autour des spots, raisonner les plus "fous" d'entre nous, etc… Je suis certain que cet accident aurait été évité ou amoindri sur un spot dégagé et exempt de surfaces dangereuses comme les immeubles que ce malheureux à percutés… La lettre adressée aux autorités est une excellente idée espérant que cela porte ses fruits…
En tout cas toutes mes condoléances à la famille de ce dernier, et malgré tout, VIVE LE KITESURF…
Le Kitesurfeur s'appelait Adrien et il va horriblement me manquer.
Il est mort de sa passion.
Je pense a toute sa famille et à ses amis.
Tout à fait d'accord avec Niko sur tout ce qu'il dit.
Ne pas interdire mais règlementer et encadrer mieux que ça ne l'est actuellement
Sinon interdisons le vélo qui fait surement plus de morts que le Kite
Oui, vous l'aurez ici avec beaucoup plus de détails -et de vérités- sur les circonstances de l'accident : http://www.sudouest.fr/2010/11/08/le-vent-l-empor…
Ce genre de nouvelle est toujours triste à apprendre mais une fois de plus une alerte orange avait été levée par météo France. Je pratique le kite depuis 5 ans et je fais toujours très attention aux conditions météo pour ma propre sécurité et celle des autres.
Encore une fois, le kite n'est pas plus dangereux qu'un autre sport mais la moindre erreur peut être fatale. De plus, cet accident va une fois de plus soulever des questions sur les conditions de sécurité de ce sport et peut-être même arriver à une nouvelles fermetures de spot sur la côte basque et landaise.
Moi aussi je trouve que les conclusions de l'article sont un peu rapides et radicales, même si je comprends bien sûr l'émotion provoquée par le terrible accident d'hier.
En premier lieu, il me semble que chaque pratiquant devrait être suffisamment responsable pour décider si les conditions météo sont compatibles avec son propre niveau ou non.
Je pratique depuis 10 ans environ et je suis quelques fois sidéré de voir qu'un cas de gros grain, bien noir à l'horizon, rares sont ceux qui choisissent de poser leur aile, avant l'arrivée des rafales…
Il y a toujours des petits malins, plus forts que les autres, qui restent jusqu'au bout et qui se retrouvent ensuite en grosse galère pour poser quant la brafougne est là.
Quant au port du casque obligatoire… pitié, laissez nous la liberté de choisir… pour ma part, leash = casque impératif, mais sans leash, je ne vois pas l'utilité du casque si l'on ride sur un spot dégagé. ( Mais il y aura toujours des ayatollah de la sécurité, pour justifier une obligation et pourquoi pas une Police du kite, qui nous mettrait des amendes ! )
Je suis kite surfeur et surtout windsufeur, le cote dangereux de ce sport est surtout que c est un sport assez facile d accès cela veut dire que beaucoup de gens font du kite,apres avoir essayé la planche sans y arriver, je n avigue a beauduc et croyez moi ta des gens qu on rien a faire dans les sports de glisses
"des gens qui n'ont rien a faire dans les sports de glisses"
Tu te prends pour qui pour dire une chose pareil ?
Môsieur fait du Windsurf et du KiteSurf mais tout le monde n'a pas les capacité de le faire contrairement à toi ?
Descend de ton pied d'estale mec…
Adieu mon ami…
Toutes mes pensées à sa famille.
Combien de mort par an en velo ?
Hello, je suis assez d'accord avec Pascal. je pratique aussi les 2.
Pas de dédain des Kiteux ici on est tous de la famille de la glisse non ?, Cependant il faut reconnaitre que pour envoyer un saut en windsurf, ça te prendra beaucoup plus d'années qu'en Kite (pour peu que tu soit jeune et un peu fondu), années précieuses durant lesquelles tu acquières l'expérience de ton environnement. D'ailleurs en Windsurf, on a jamais ce genre de faits divers.
bonjour,
j ai connu Adrien une semaine avant cette accident.
j ai vu son matériel,et je lui ai prêté une planche de kite pendant cette journée.
il avait du vieux matériel,une grosse aile et donc tres peu securit.
il a ensuite vu mon matériel,est ma dit qu il préféré les anciennes ailes car
plus puissante.
je pense personnellement qu il avait jamais pris de cours de kite,ou qu il avait
pas pris conscience de l importance de la sécurité dans ce sport.
c est vieille ailes sont tres traitre,et si en plus il était surtoilé pendant c est conditions..
les dégâts peu être grave.
il est très important de savoir larguer son aile,et très importants qu en naviguant avec des ailes
anciennes,le depower "gestionnaire de puissance"est casiment nul.et donc prendre
un maximum de precaution,surtout lorsque l on navigue sans bcp de plage..
j ai appris la nouvelle en allant kiter aujourd hui sur la plage de saint jean.
et avant d arrivé,je pensais le retrouver pour un peu de plaisir…
toute mes condoléances a la famille
Je pense pas que ca soit un problème d'expérience, la personne en question était apparament plutôt expérimentée.
En fait, comme en moto, les dégâts arrivent souvent quand on se sent trop capable, en confiance… en kite, la trouille vaut toutes les assurances.
+ de 50 noeuds en rafale Onshore + obstacles sous le vent = gros danger, débutant ou pro, matos récent ou pas, c'est tout. perso je prends même pas mon windsurf dans ces conditions…
N'oublions pas que le vent n'est pas perturbé qu'en aval des obstacles, mais aussi en amont (proportionnellement à la taille de l'obstacle et à la force du vent), c'est un phénomène très vicieux qui conduit à beaucoup d'accidents de ce type. Dans ces conditions le 100% depower (vanté par les fabriquants) est un mythe. Ce genre de "détail" n'est que trop rarement mentionné dans les écoles de kite.
pour ce qui est du largage, c'est souvent trop tard quand on est déjà à plusieurs mètres du sol. plus grand chose à faire malheureusement…
Enfin, je pense qu'il n'est pas souhaitable d'interdire quoi que ce soit. chacun prend ses responsabilités, comme en montagne, l'absence de cadres est la raison d'être de ces sports (idem pour le port du casque).
une pensée profonde pour son entourage.
Etant moi meme témoin de la scene hier quand ce drame est arrivé je voulais adressés mes condoleances a sa famille et ses amis.
Toutes mes pensées vont à l'ensemble de la famille Monnoyeur et de leurs proches.
il faut maintenant réagir à ce drame, il a des dispositfs supplémentaires à mettre en place pour éviter ce genre d'accident.Le risque doit être maîtrisé.
sincères condoléances
et que cette grave mésaventure nous fasse reprendre conscience des risques du kite
Des questions demeurent…! Avant de parler de réglementation, d'aménagement en s'appuyant sur un tragique accident pour en justifier la légitimité, donnez nous la taille de l'aile, son année (voir sa marque)… Parlez nous des conditions au moment du drame… Si il y avait plus de 50 noeuds en rafale, comment ce jeune homme a t'il pu croire qu'il pourrait naviguer tranquille? Y avait il des potes avec lui?
En répondant à ces questions, on éclairera les pratiquants que nous sommes sur les vraies conditions de ce drame!
Bref, avant de pointer du doigt l'activité après un accident, déterminons d'abord les conditions de ce même et tragique accident. C'est en brûlant les étapes que l'on en vient à se mettre en danger. Ne faisons pas la même erreur dans notre analyse.
Je présente mes sincères condoléances à la famille et aux amis du défunt et mes amitiés aux gens qui liront mon post.
Cyrilo
Mes sincères condoléances à la famille du défunt.
Nous sommes fabricants de matériel de kitesurf, et en particulier de largueurs sécurisés Afnor. Il existe une norme Afnor pour les largueurs, pour permettre de larguer très facilement en cas de problème, même sous très forte charge (vent violent, lignes qui se coincent et provoquent par exemple un "kite loop"…).
Bien que je ne connaisse pas les circonstances précises de ce drame, voici quelques remarques:
– effectivement, les anciennes ailes sont très dangereuses, parce qu'elles conservent leur puissance, même si on "choque" l'aile
– beaucoup de pratiquants surestiment leurs capacités. La région du sud ouest est probablement la région la plus dangereuse de France, avec la mer la plus difficile (courants et vagues violents) et des vents très rafaleux. D'une manière générale, il faut savoir rester humble quand on navigue en mer…
– il faut constamment être vigilant concernant la météo : si l'on voit arriver une colonne de nuage très noire, ou un nuage très très noir (gros cumulus, …), il faut immédiatement retourner à terre et poser l'aile, pour ne pas prendre le risque d'être pris dans la tourmente qui se prépare ;
– il faut éviter de pratiquer le kitesurf dans plus de 40 noeuds (35 noeuds est à mon sens l'extrême limite pour un pratiquant très expérimenté), et toujours s'informer de la météo et des bulletins d'alerte
– il faut adapter la taille (surface) du kite aux conditions de vent : utiliser un kite d'autant plus petit que le vent est fort. Malheureusement, beaucoup de pratiquants utilisent de grands kites, même dans le vent fort.
– il faut effectivement éviter de sauter près du bord de la plage (risques élevés de blessures des ligaments croisés en cas d'atterrisage sur la plage, idem pour la colonne vertébrale…), et sauter beaucoup plus au large
– il faut être conscient que les risques augmentent en fonction de l'endroit où l'on pratique: les grandes plages de sable bien dégagées (manche, atlantique…) sont bien moins dangereuses que beaucoup de plages du sud de la France où la route, les maisons et les fils électriques sont très près.
– en tant que pratiquant de parapente également, je peux vous dire que le vent "rebondit" à la verticale, à 90° sur un mur (ou une falaise) et crée un effet "soaring" (ascendance dynamique) ; c'est comme ça que les parapentistes volent en bord de mer le long des falaises, … mais avec un vent qui ne dépasse pas 30/35 km/h en haut de falaise (donc 15 km/h au niveau du sol!)
– il est inutile et même dangereux de larguer une fois en l'air au dessus du sol, puisque cela veut dire retomber sur le sol et faire une chute grave
– le port du casque est vivement conseillé, même lorsque la planche n'est pas accrochée avec un leash. Exemples : il existe une nouvelle pratique, le kite avec un surf classique (le "strapless") : on peut se prendre la planche de surf sur la figure si la vague déferle sur soi et qu'on a mal calculé son surf ; de même, un accident sur deux intervient lors de collisions entre 2 kitesurfers. Les chocs peuvent être violents.
Malheureusement, pour faire "style" et avoir un "look", beaucoup ne portent pas de casque, et sautent près du bord de la plage, pour être vus…
Il existe d'autres disciplines sportives pour lesquelles les pratiquants sont plus vigilants et mieux formés, mais les risques sont tout aussi réels. Par exemple, en kayak en eaux-vives, les accidents n'interviennent généralement que lorsque les pratiquants n'ont pas respectés certaines consignes de sécurité (gilet, casque, botillons, reconnaissance préalable de la rivière, niveau de classe de la rivière : 1 à 5/6, encadrement, naviguer à plusieurs, etc…).
Enfin, pour terminer sur une note moins pessimiste, les accidents en kitesurf sont pratiquement 10 fois moins nombreux qu'en vol libre (parapente, ULM…), mais sûrement plus médiatisés (il y a au moins 10 fois plus de pratiquants en kite par rapport au parapente/vol libre).
La mer est forte…. Bien plus que nous….. Mais il est vrai que les voileux en sont plus conscients que les nouveaux Kitesurfeur même après 10 ans de pratique…. Le kite est très simple d'accés…. D'ailleurs la plupart des pratiquants n'ont jamais mis un pied dans l'eau …. Alors avant d'envoyer des jumps au bord ou de raser les digues…. Apprenez !!!!!
R.I.P mec !
Bye bye Adrien, A Dios et à Dieu, Adrien l'Albatros.
Tes ailes sont tombées mais ton adresse et ton élégance sportive se sont élevées et sont parties faire le bonheur des fous de sport et des champions de l'amitié, là bas quelquepart. Fais nous signe, aux pietons et aux fous de glisse.on t'aime et tu vas nous manquer
Tout accident de cette nature nous renvoie fatalement à notre propre pratique : cela aurait-il pu m'arriver? A t-il fait une faute grossière? (ce qui nous rassurerait un peu?), avait-il un matériel inadapté? (ouf, le mien est moderne). Ou est-ce un risque inhérent à ce sport qui fait que de temps à autres toutes les conditions sont réunies pour le drame? (et donc je peux un jour être la victime).
Pour pratiquer depuis de très nombreuses années pas mal d'activités à risque (alpinisme, escalade, moto, kite), je sais que le risque zéro n'existe pas.
Ma méthode à moi, c'est toujours de faire un peu de paranoïa et de noircir un peu les conditions : et si le vent était plus fort qu'il n'y paraît? ai-je la bonne voile? J'ai un anémomètre et je mesure plutôt deux fois la vitesse du vent.
Cela gère un peu de stress mais comme l'a dit quelqu'un plus haut, la trouille est mère de sûreté. Mon grand-père montagnard me disait qu'en montagne il faut d'abord apprendre à faire demi-tour…
Ceci dit, j'aimerais aussi savoir quel matériel avait Adrien bien que la vidéo sur le site de sud ouest fasse très bien comprendre deux choses :
– il a pris une grosse rafale qui l'a emmené contre le parapet (une claque mais peut-être rien de dramatique)
– il a ensuite été victime des grosses ascendances générées par les immeubles (il faut bien que le vent passe quelque part) et ce sont elle qui l'ont tué.
On peut donc imaginer que le cocktail fatal était composé d'un vent fort et rafaleux + une trop grosse voile (?) + un relief dangereux créant une aérologie vicieuse.
Je présente à ses parents toutes mes sincères condoléances.
Adrien était un ami. Nous avions fait un trip au Bresil et naviguions a la Franqui ou St Cyprien ensemble. Son niveau était bon. C etait le garçon le plus gentil qui soit , toujours prêt a rendre service et a l écouté des autres. Il avait tout pour lui.je suis consterne et bouleverse. Je suis allé prie pour lui cette aprem au bord de la mer etrangement calme chez nous a St Cyprien ( P.O ). Je pense a sa famille a ses amis de la glisse. Ayez une pensée pour lui mercredi a 15 h. Tu va nous manquer bonhomme …..
Une mort fatale et subite c'est triste vraiment c'est decevant je présentes mes sincères condoléances à sa famille et je partage leur chagrin. S'assurez que tout est en bon état de fonctionnement et vérifiez le matériel avant et après une flane . Ce sont les risques du sport j'en ai déjà eu ma part et l'ai échappéé belle!
Paix à son âme , Le kitesurf est un sport très dangereux et très aléatoire . Je suis touché par cet accident parce qu'il y a quelques mois alors que je pratiquais le vent est monté d'un coup et je me suis retrouvé surtoilé et j'ai commencé à faire des bons de fou sans le vouloir . L'aile que j'utilisais était celle d'un ami et la sécurité était bloquée … J'ai bien cru que j'allais jamais m'en sortir . Des kiteux qui tienne un bar en bord de mer on vu que j'étais en détresse et sont venus m'aider et ils m'ont surement sauvé la vie . Depuis j'ai peur chaque fois que je pratique même si mon matériel est récent et que je peux larguer sans problême . Il y a 5 ans j'ai pris ma planche ne pleine tête … elle m'a taillée l'arcade la joue et elle m'a taillé la peau à 1 cm de mon oeil , dieu merci m'a bonne étoile m'a permis de ne pas perdre mon oeil … j'ai un petit look de pirate désormais . Je voudrais juste dire à tous les kiteux qu'il faut faire très attention et que la météo est quelque chose d'imprévisible . Quand je vois des mecs faire des kiteloop à 5m du bord je suis consterné . Amis kiteux faites gaffe et essayez toujours d'anticiper les dangers car une erreur peut être fatale . Et plus vous ferez les cons moins on aura de spots sûr pour nous et plus on sera exposé aux risques . ça serait domage de diaboliser ce sport alors qu'il fait partie des sports nautqiues noble . Pas de moteur pas de pollution juste des sensations incomparables .
Toutes mes sincères condoléances à la famille.
Encore une fois mettez vous ça dans la tête: la vie n'a pas de prix, une vieille aile coûte combien ? allez 300 ou 400€ ben larguer quand vous voyez que vous aller être dans la merde !
condoléances sincères à la famille…
comme mighell,j'ai eu un problème avec mon largueur que je n'avais pas vérifié après un premier larguage ,j'avais tout démellé sur la plage mais des graviers ont du rentrer dans mon largueur(north 2010)j'ai redécollé et quand j'ai loupé une réception.j'ai voulu larguer et là ADRENALINE 1 fois 2 fois 3 fois rien à faire pas de larguage.en quelques secondes mon aile m'a fait ricocher jusqu'au sable nez le premier!
moralité: vérifier le largueur à chaque décollage!!
ensuite pas de kite avec un vent off
pas de kite par vent on devant une barre d'immeuble.
ne pas faire le kéké à 3 mètres du bord.
sachez que 2 accidents du même type ont eu lieu dans le sud le mois dernier: à St Laurent du var 20 noeuds,kites loop à 10m de la plage(!!)mauvaise réception,larguage inopérant (lignes vrillées),départ en ricochet sur 10 m arrété par les galets de la plage puis par les kiters présents.résultat;pompiers,petite commotion cérébrale,trou dans le crane.diagnostic quelques vertebres déplacées.
à Antibes 25/30noeuds un kiter a eu le même souci et a réussi à larguer au dernier moment:bobo au pied et nombreuses contusions mais
à cet endroit pas de sable par vent on: graviers sur 20m puis route départementale puis voie ferrée!! l'aile larguée à bloqué les caténaires des TGV ,la circulation a été coupée 2 heures!
Il n'y a pas que sur la côte basque que l'imprudence fonctionne.
allez les gars un peu + d'humilité.on vérifie tout 2 fois plutôt qu'1.on respecte les autres même si on a priorité.on navigue sur les spots où il n'y a pas d-obstacle sous le vent,on se limite à 40 noeuds(pour les bons) et ainsi on pourra s'éclater dans ce sport nature de glisse si bluffant et les préféts ne nous interdirons pas le kite comme ils l'ont déja fait sur la côte d'azur.si on fait les cons ils ne nous louperons pas.
Toutes mes sincères condoléances à la famille, les pensées des kitesurfers de la côte Catalane t'accompagnent…
l'équipe Surfone
Pensées à la famille de ce jeune homme
T1 , mourir à cause d'une passion
bye Adrien
"les êtres extraordinaires ont la vie courte et vieillissent rarement " (martial)
Quand je vois ces fous faire n'importe quoi je suis assez furieux. Pratiquant le funboard j'ai vu arriver ces inconscients avec inquiétude. Aucun respect pour la plus grande partie d'entre eux. Des sauts dangereux, des fils partout, des planches qui se baladent suivies d'un gogo qui essaye de les rattraper…..
Je déplore le décès du jeune homme mais j'exprime mon inquiétude face à la montée en puissance d'un sport bien mal encadré, pratiqué.
Je suis attristé par ce qui est arrivé à ce kitesurfer mais cela devait arriver !
Je suis très sportif : trail, vtt, surf, windsurf depuis 30 ans… et je navigue en windsurf dès qu'il y a du vent à St jean ou sur d'autres spots de la côte basque si il y a moins de houle.
Il y a de plus en plus de kite à St Jean dès que le vent souffle et la coabitation avec les quelques windsurfers se passe bien (nous sommes moins nombreux désormais que les kite !)mais on commence à voir n'importe quoi. Il y a dix jours, vacances de la toussaint, un touriste en kite qui navigue en shorty !!!, même si il n'est pas frileux, au moindre problème, cela peux devenir un accident. On voit des kites ou des windsurfers se mettre à l'eau à 17 H en novembre le dimanche après le repas de famille, alors que la nuit tombe à 18 h !!!
Les kitesurfer n'hésitent plus à sortir qu'en nous naviguons en 4 m2 en wind (cela veut dire qu'il y a plus de 35/40 noeuds de vent)et que le vent est très irrégulier.
A St Jean, du fait des digues, le vent est beaucoup plus irrégulier que sur d'autres spots plus ouverts, du coup, il faut naviguer un peu surtoilé pour "etre bien". En wind, pas de soucis mais en kite, voilà ce que cela peut donner !!!
J'espére que la commune ne vas pas interdire le kite ou le wind à St Jean, car c'est notre seul spot de repli.
PS / J'ai navigué le dimanche après midi de 14 H à 17 H et le vent était bien calé et régulier autour de 20 noeuds (sans être au courant de l'accident qui avait eu lieu). L'après midi, il n'y aurait pas eu d'accident !
Prenez la météo, les sites sont de plus en plus justes !
Ne prenez pas de risque, aussi bien en kite qu'en wind
Christophe
Article de l'AFP intitulé "Le kitesurf en question après un accident mortel à Saint-Jean-de-Luz" par D.PETTIT:
"SAINT-JEAN-DE-LUZ (Pyrénées-Atlantiques) — La dangerosité du kitesurf – surf tiré par un cerf-volant, quelque 30.000 adeptes en France – a été mise en lumière dimanche avec un accident spectaculaire qui a coûté la vie à un jeune homme à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques).
L'accident s'est produit sur la plage de cette station balnéaire basque lorsque le jeune homme, rattaché à sa voile de kitesurf, a été projeté par une bourrasque contre le parapet de la plage puis jusqu'au sommet d'un immeuble d'où il a fait une chute mortelle.
Selon divers témoignages recueillis par les médias locaux et l'AFP, le jeune homme a été violemment projeté contre le parapet – rempart en pierre haut de 3 mètres environ qui borde la plage de Saint-Jean-de-Luz -, avant d'être aspiré par son cerf-volant vers le haut.
Il a été emporté jusqu'au sommet d'un immeuble résidentiel situé en face du Grand hôtel, heurtant une cheminée avant de faire une chute d'une quinzaine de mètres derrière la résidence, selon les témoins.
"Les accidents graves de kitesurf sont rarissimes et, de ce fait, extrêmement médiatisés", commente Bénédicte Marie, présidente de la Ligue de kitesurf d'Aquitaine.
"Ce sport réputé extrême peut tout à fait être pratiqué de manière pépère", ajoute-t-elle, soulignant que dans son propre club situé à Lacanau, au sud de Bordeaux, il y a un kitesurfeur âgé de seulement cinq ans et plusieurs autres qui ont "environ 65 ans".
Pour ce qui concerne l'accident survenu à Saint-Jean-de-Luz, dont les circonstances précises n'avaient pas encore pu être reconstituées lundi, Bénédicte Marie souligne que le Pays basque est une région "particulièrement dangereuse" du fait des vents "qui surviennent brusquement et peuvent être très violents, par bourrasques".
Ce danger est beaucoup moins présent sur les principaux "spots" de kitesurf d'Aquitaine – littoral landais et Gironde -, d'autant que ces zones disposent de grands lacs sur lesquels les débutants peuvent s'entraîner en toute sécurité, "alors qu'au Pays basque, on démarre en plein océan", souligne-t-elle.
Selon les données disponibles à la Ligue d'Aquitaine, l'accident de dimanche et celui survenu dans des conditions comparables en avril 2009 quelques kilomètres plus au sud, à Bidart, sont les seuls mortels enregistrés en France au cours des dernières années.
"Avec les planches de surf au bord des plages ou les snowboards, les accidents sont permanents, et beaucoup de non-pratiquants sont blessés, mais on en parle moins", indique encore Bénédicte Marie. Elle souligne les "énormes efforts" faits par sa fédération auprès des communes pour délimiter des zones d'entraînement pour le kitesurf.
Selon la présidente de la Ligue de kitesurf, les trois quarts des accidents se produisent lorsque les kitesurfeurs sont encore sur la plage, cerf-volant déployé, à l'entraînement au sec ou au bord de l'eau en préparant une sortie en mer.
Le matériel a beaucoup évolué pour améliorer la sécurité, souligne-elle. Il existe aujourd'hui deux systèmes de "décrochage" en situation de danger ou de perte de contrôle, le premier pour affaler la voile, lui faisant perdre toute capacité de traction, un autre pour la larguer complètement en cas d'urgence absolue."
Un nouvel accident mortel, encore un… un autre encore la semaine dernière.
Et le visage défiguré d'un rideur pro au Mondial qui s'est pris sa board en pleine tête lors d'un saut il y a quelques jours.
Je suis évidemment triste et aussi révolté, même si après-tout chacun doit assumer sa part en cas de conditions "hasardeuses".
Je souhaite évoquer dans ce post la dangerosité de ce sport, surtout pour ceux qui sont autour: passants, baigneurs, surfeurs, windsurfeurs, pêcheurs etc.
Le kite est un sport qui pose d'entrée un problème majeur, celui de la place et l'amplitude dont le rideur a besoin. Les kitesurfeurs ont besoin d'espace immense, sans quasiment personne autour.
En effet, les quelques 25 mètres de lignes de leurs ailes sont un véritable danger : encombrement et véritables lames tranchantes pour quiconque se trouve dans le périmètre du kite en action.
C'est un danger permanent évident dès lors qu'il y a à peine un kite sur une zone donnée
Ca devient forcément compliqué…
Et c'est un véritable enfer sur les spots les plus fréquentés.
Il suffit de regarder à combien de mètres les kites sautent avec à peine 10 nœuds de vent, sans savoir exactement où ils vont atterrir dans un rayon de d'environ 50 mètres autour, sans aucun contrôle ou encore d'observer les ailes tomber violemment sur le sable par un banal manque de contrôle.
Cela arrive hélas souvent avec des conséquences pour ceux qui sont autour, tels de simples passants ou baigneurs, ou d'enfants.
Bon nombre de kitesurfeurs, qui ne viennent ni de la voile ni du windsurf, ne connaissent pas les règles de priorités élémentaire de navigation type "tribord" amure.
Dans les sessions de vagues, les Kitesurfeurs ne connaissent que rarement que la priorité au surf est à celui qui est le plus proche du peak, ou encore que la priorité est à celui qui saute la vague vs celui qui la surfe.
Je ne parle pas des pratiquants eux-mêmes qui s'explosent régulièrement, ils assument et c'est très bien ainsi, mais il y a déjà eu des bras de promeneurs arrachés, au Maroc, des corps de passants lacérés en Afrique du Sud, faut-il attendre la mort de quelqu'un qui n'a rien demandé pour enfin décider d'encadrer cette activité qui est toujours sans représentant officiel???
Ce ne sont là que des faits, réfléchissez avant de vous lancer dans cette activité…
Franchement, cela ne peut pas durer ainsi.
Aloha
Vincent
vent on shore tu t'écrase sur les batiments, les touristes…
vent off shore, tu part en mer. mais t'as pas mal et personne n'est blessé.
mieux vaut attendre les secours en mer que couché par terre……..
side shore, c'est bien aussi.
arrêtez de rider avec du on shore, c'est dangereux !!!
Il suffit juste de respecter les regles et c'est detente,le kitesurf n'est pas du tout dangereux a partir de moment ou tu calcules tout ce que tu fais
Nouvel accident mortel de kitesurf: http://www.laprovence.com/actu/faits-divers-en-direct/2616456/un-kite-surfeur-meurt-sur-la-plage-du-jai.html