Dans cette longue interview de Kelly Slater par David Stanfield, on apprend certaines choses sur le 10x champion du monde de surf grâce à des questions moins basiques que celles qu’on lui pose habituellement. Ainsi, quand Stanfield lui demande quels sont les plus grands accomplissements de sa vie, Slater répond spontanément qu’il est fier d’être resté « clean » pendant toute sa carrière et de ne pas avoir consommé de drogues. Il raconte qu’il lui arrive bien de boire un verre d’alcool de temps en temps (comme à la sortie d’un fameux tube après sa victoire à Teahupoo…) mais toujours avec modération. Il déclare que deux bières suffisent à le rendre saoul. Slater souligne que les surfeurs professionnels ont un mode de vie libre, qu’ils sont payés pour surfer autour du monde, et que c’est très facile d’en profiter « de la mauvaise façon ». Kelly Slater est fier de lui pour ne pas avoir dévié du droit chemin et avoir su rester sobre.

Kelly Slater n’est pas le premier surfeur professionnel à s’exprimer publiquement pour prendre ses distances avec la drogue et l’alcool. Le free surfeur Jamie O’Brien avait déjà dit tout le mal qu’il pensait de la cocaïne. Owen Wright avait expliqué pourquoi il arrêterait de boire de l’alcool. Dans son interview, Kelly Slater confirme sa grande modération concernant la consommation d’alcool et son abstinence concernant les autres drogues (à écouter à partir de la 8e minute de cette vidéo YouTube). Kelly Slater cultive son image de chevalier blanc en opposition avec la réputation beaucoup plus sulfureuse d’Andy Irons, son grand rival précocement décédé dans des circonstances encore floues. Kelly raconte d’ailleurs au début de l’interview l’une de leurs plus belles empoignades en finale du Pipeline Masters où il avait essayé de « snaker » Andy sur une vague décisive mais que celui-ci ne s’était pas laissé faire.

Comme vous le savez, l’un des objectifs principaux du site Surf Prevention est la lutte contre les effets délétères liés à la surconsommation d’alcool et de drogues. Il ne s’agit pas de rabâcher « ne buvez pas, ne fumez pas » mais de donner en exemple des surfeurs et des surfeuses qui ont trouvé leur équilibre sans avoir besoin de consommer ces produits. Le surf peut constituer une « addiction saine » s’il est pratiqué sans excès, et peut même aider pour une véritable « cure de désintoxication ».

A propos de l'auteur :

Surf Prevention est le site sur le Surf, la Sécurité, la Santé et l'Environnement.

 

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9 Commentaires

  1. nico dit :

    on peut avoir la marque des corn flakes qui bouffe???

  2. Bonzo dit :

    Comme quoi, il a pas tout réussi dans la vie! ca fait plaisir de voir que Slater lui même est passé à coté de quelque chose!!!!:)))

  3. nico dit :

    Je suis persuadé qu'a un moment les grands champions passent direct a la consomation de produits dopants.Ils consomment tous de la testostérone il deviennent larges, lourds et chauves a 30 ans d'un coup ça y'est chuis un viking,ils chopent de la créatine pour les crampes….et puis les riches ils ont des labos qui bossent avec (grand,grand bizness)alors ils sont suivis et consomment avec un genre de coach et la sécurité de n'avoir dans le sang que des choses saines et pures le labos veille.Ceux qui consomment des produits dopants festifs aucunement avantagé sur le plan performance en revanche ne sont pas clean forcément.Alors oui slater et clean comme mr propre (14x champion du monde produits de l'année)certes il ne bois pas ne fume pas ne consomme pas de drogues synthétiques mais il avale peut être 25 autres gélule par semaine.Je suis si pessimiste car trop de grand champion nous l'on faite a l'envers et c'est tout les sports qui en sont là.

  4. HardFleet dit :

    Et tu as eu cette information où ?

  5. nico dit :

    100 000 dollars pour l'us open….les prize money corroborent ces infos.tout ceux qui ont fait du sport a haut niveau savent bien que vers cadets ,juniors tu prends des vitamines ou t'en prend pas et puis tu dis a un surfer de boire un bidon d'huile pour gagner le pipe il le fait….trop d'argent ça va tuer cet aspect du sport et les sportifs avec..avec le surf il est certain qu'un noyau de roots vivra

  6. Erig le Brun de La B dit :

    Les petites bites qui ont commenté sont des aigris et des
    jaloux. Ils doivent être jolis les samedis soirs, pâles comme des
    culs, minables et défoncés… King Kelly is King Kelly. Un exemple.
    Point.

  7. Restons polis SVP… Il est intéressant de constater
    comment certains s'indignent dès que quelqu'un écorne la légende de
    Kelly ou d'Andy. Mais tant qu'il n'y aura pas de contrôles
    anti-dopages dans le surf, les rumeurs iront bon train.

  8. steph dit :

    Erig, tu ne le sais donc pas? Ce n'est pas la taille qui
    compte…

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