Quand TV Mag interviewe Laury Thilleman sur le surf, ça donne ça :

Laury Thilleman, depuis quand pratiquez-vous le surf ?
– Je me suis mise à l’eau il y a deux ans, en commençant par le bodyboard parce que tous mes copains en faisaient. J’adore la mer et cette passion du surf est venue très vite, car se tenir sur une planche produit beaucoup d’adrénaline. Et je progresse bien !

Quels sont vos principaux terrains de jeu ?
– Dans le Finistère en Bretagne. Je fréquente les plages du Conquet, de la Torche, de Quiberon… Et, cet été, j’ai surfé dans les Landes, où j’ai vu les plus belles vagues de ma vie. Nous étions sur un secret spot. Personne dans l’eau et des lignes parfaites – le « lineup » – sous un beau soleil dès 6 heures du matin…

Visiblement, vous avez adopté le vocabulaire des surfeurs. Avez-vous des expressions préférées ?
– Je n’ai que des amis surfeurs et nous employons ce vocabulaire souvent avec autodérision. Il est très amusant de se l’approprier. On reprend le truc de Brice de Nice, « ça farte ! », ou encore « méga tube » pour parler d’une vague qui se referme sur le surfeur. D’ailleurs, on dit souvent qu’on a pris un méga tube pour narguer les autres…

Franchement, êtes-vous déjà entrée dans un rouleau ?
– Jamais. C’est mon rêve !

Quel type de vague vous sentez-vous prête à affronter ?
– Avec mon niveau actuel, je ne vais pas au-dessus de 2 mètres parce qu’il faut être très entraînée. Le retour n’a pas été facile : j’avais perdu énormément de force dans les épaules. J’ai pratiqué de nombreux sports et participé à diverses compétitions, mais pour moi le surf, aujourd’hui, c’est un loisir, une occasion de se débarrasser des tracas du quotidien. Pourtant, même si cela me fait peur, j’aimerais me surpasser, descendre une vague immense.

Comment arrive-t-on à surfer avec une écharpe de Miss ?
– (Rires.) Je l’ai un peu oubliée à vrai dire, mais le mieux est de l’enlever.

Et comment se tient-on debout ?
– C’est le « take-off » ! Mais, avant de se mettre debout, il faut y aller par étapes : passer la barre – les premiers rouleaux -, ramer, prendre une vague et, dès que l’arrière de la planche se relève, on peut se redresser. C’est très dur. Il faut persévérer. Une session peut durer trois heures.

Julien, votre petit copain, surfe-t-il également ?
– Oui !

Comment votre élection a-t-elle été vécue dans votre communauté de surfeurs ?
– Au départ, ils ne faisaient pas beaucoup attention à Miss France, mais, amoureux de leur région, ils ont été enchantés lorsque je suis devenue Miss Bretagne. Ils étaient fous furieux derrière leur écran ! Lorsque j’ai été élue Miss France, ils craignaient de ne plus me voir. Mais je viens de passer deux semaines à Brest et nos sessions sont toujours top.

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1 commentaire

  1. Arno dit :

    Un peu de légèreté dans ce monde de brutes :o)

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