Des vagues d’énergie citoyenne pour San Sebastian 2016

La ville côtière de Saint-Sébastien en Gipuzkoa au Pays Basque est candidate pour devenir Capitale Européenne de la Culture en 2016. C’est pour nous l’occasion de découvrir ou de redécouvrir cette ville qui utilise pour promouvoir sa candidature une communication très axée sur l’océan, les vagues et le surf.

« Olas de Energía cuidadana », des vagues d’énergie citoyenne, est le slogan utilisé pour décrire la force de cette candidature basque pour sa reconnaissance en tant que capitale culturelle européenne. L’addition des projets, des idées de toutes les personnes, entreprises et associations qui souhaitent participer est censée former une énorme vague d’énergie humaine pour réaliser de grandes choses, au niveau développement durable notamment.

San Sebastian est certainement l’une des plus belles villes du monde. Il suffit d’y passer pour être subjugué par sa beauté et ressentir le frémissement de l’activité permanente. Que ce soit aux niveaux économique, gastronomique, culturel, sportif, festif…, la ville se montre extrêmement dynamique. Comme nombre de stations balnéaires voisines, Donostia (le nom de la ville en langue basque) aurait pu se contenter d’être un parc de résidences secondaires ou une cité-dortoir pour retraités fortunés. Mais à San Sebastian, il y a encore des quartiers populaires, de la jeunesse, de la vie…

Il est intéressant de constater que San Sebastian veut utiliser son ouverture sur l’Océan Atlantique pour fédérer les peuples qui le bordent, de l’Afrique au nord de l’Europe. Si la candidature pour devenir capitale européenne implique de mettre en valeur ses atouts locaux et régionaux, elle incite également à témoigner de son ouverture sur l’Europe et sur le reste du monde, ce qui est un symbole fort dans une ville marquée par le terrorisme d’ETA et les violences urbaines liées à l’indépendantisme basque.

Des surfeurs et bodyboardeurs apparaissent à plusieurs reprises dans cette vidéo Youtube (le spot de surf de la ville est la plage de la Zurriola) ; on voit même Ibon Amatriain en cut-back sur un stand-up paddle à la fin. Le surfeur est souvent la meilleure caution pour convaincre que l’on se préoccupe de l’Océan. Mais attendons de voir dans les faits quelles seront les mesures mises en œuvre pour le protéger durablement. Saint-Sébastien s’associe d’ailleurs à la ville de Biarritz qui a entamé une démarche similaire avec sa Cité de l’océan. En tant que premier site francophone sur le surf et l’océan, Surf Prevention suivra de très près ces projets pour s’assurer qu’ils bénéficieront bien in fine à l’océan et aux pratiquants d’activités nautiques qui le fréquentent.

San Sebastian doit faire face aux enjeux environnementaux qu’impliquent le développement d’une grande ville en bord de mer (nous avons vu que ce genre de cité peut entraîner pollution et risques pour la santé). Devenir une capitale européenne impliquerait un nouveau coup de boost à la croissance de la ville qui devra se montrer à la hauteur de ses ambitions. En ce qui concerne la consommation d’énergie par exemple, l’une des idées évoquées dans la vidéo San Sebastian 2016 est la production de 10% de l’énergie consommée au Pays Basque grâce à l’énergie de la houle.

Sur la photo ci-dessus, on voit des personnes participant aux Initiatives Océanes 2011 face à la Baie de la Concha.

Plus d’infos : http://www.sansebastian2016.eu

A propos de l'auteur : Surf Prevention.com

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