Je viens de découvrir dans le Journal Sud-Ouest une nouvelle application improbable de la surf thérapie : l’hypnose ! Penser que l’on surfe une vague pourrait permettre de diminuer la douleur ressentie. C’est l’exemple on ne peut plus sérieux choisi pour expliciter ce qu’est l’hypnose, de plus en plus utilisée dans les hôpitaux pour diminuer le recours aux médicaments antalgiques.

Pendant un accouchement, Emmanuelle Peña, une sage-femme du Centre Hospitalier de la Côte Basque, utilise l’hypnose chez une jeune femme en plein travail. Elle utilise une technique d’imagerie mentale à partir du surf pour détourner l’attention de la parturiente en lui disant d’une voix douce et tranquillisante : «imaginez que vous êtes sur une planche de surf et que votre contraction, c’est la vague. Il y a plusieurs séries. Donc, quand vous la voyez arriver, il faut la prendre, pousser, et se laisser porter par elle pour vous reposer ensuite sur la planche. Vous êtes prête ? Allez-y madame, surfez ! » Quelques minutes plus tard, l’enfant vient au monde. Sa maman n’en revient toujours pas de l’état de relaxation optimal que l’hypnose lui a procurée pendant son accouchement.

Pour le Docteur Leila Lazaro, pédiatre responsable de la formation d’hypno-analgésie à l’hôpital de Bayonne, l’hypnose est comme une vague qui avance et qui, quand elle se déploie, touche tous les domaines de la vie. 

Contrairement à ce que l’on s’imagine, l’hypnose n’est pas un état d’inconscience ou de demi-sommeil. Un sujet hypnotisé est bel et bien éveillé mais le soignant réussit à lui faire focaliser son attention sur autre chose que le soin pouvant être vécu comme douloureux.

Le Docteur Mathieu Coudreuse, médecin urgentiste à l’hôpital de Bayonne, explique qu’il ne parle pas d’hypnose à ses patients parce que le mot fait souvent peur. Il a découvert pendant sa formation qu’il faisait déjà de l’hypnose conversationnelle sans s’en rendre compte. Avec des techniques d’hypnose simples, on peut modifier le vécu émotionnel de la douleur chez les patients. Il raconte comment il a réussi à enlever une attelle à un enfant victime d’une fracture du membre supérieur et à lui poser un plâtre en détournant son attention en le faisant se concentrer sur sa passion pour le cheval.

Lire l’article de Sud-Ouest ici : http://www.sudouest.fr/2011/05/24/l-hypnose-sur-un-lit-d-hopital-407234-3958.php

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4 Commentaires

  1. Gwen dit :

    n/ intéressant utilisation de la surf thérapie 🙂

  2. lucie dit :

    c'est vrai que le parallele entre la vague et la contraction
    est assez pertinent.vu comme ça,accoucher deviendrait presque
    une partie de plaisir!!à tester

  3. coudreuse dit :

    On n'utilise pas le surf en particulier mais quelque chose que la personne aime ou pratique. On fait la même chose avec le VTT (VTT thérapie?), la promenade en montagne (randonothérapie?), la baignade (balnéothérapie? à non çà çà existe déjà… rire). Non sérieusement arrêtons de délirer…

  4. sansan dit :

    moi j’ai bien arreté de fumer « sans douleur » par l’hypnose »… pas de stress, ni de manque, ni modifications comportementales, etc!

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