Hawaii, Panama, Californie, Afrique du Sud, Indonésie, Australie ou quelque part en France. Juste envie de surfer ailleurs. Proposition immédiate aux potes et première déception : personne n’a posé ses vacances en même temps que vous. Un petit tour sur la banque en ligne : pas de quoi se payer le trip du siècle. Les vacances vont finir à la maison en espérant qu’une petite houle d’été pointe enfin son nez…ou pas ! Le site Swap and Surf peut sauver votre trip en quelques clics. Sylvain Garms co-fondateur du projet explique la démarche «  L’idée est d’utiliser Internet pour donner du souffle à l’essence de la culture surf, le voyage, le partage et la découverte de l’autre par le biais d’une passion commune et d’un lien particulier à l’océan ». Le concept de l’échange de maison a donc été complètement repensé pour l’adapter aux attentes des surfeurs. Ainsi, en trois clics on vous prête une maison, des boards, une voiture et même des amis. Pour les professionnels du monde du surf, vous pouvez directement connecter avec des membres partageant vos centres d’intérêts : surfeurs pro, photographes, shapers, artistes, musiciens, journalistes ou propriétaires de surf-shop. Alors, pour préparer votre trip, il ne vous reste plus qu’à rejoindre la communauté et accéder aux coordonnées d’une centaine de membres déjà inscrits!

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3 Commentaires

  1. Vincent dit :

    60€ par an pour un site de ce type, soit disant pour s'assurer que le site reste sans pub – c'est beaucoup trop cher!

    Alors que de nombreux autres sites GRATUITS et déjà très développés existent (mais plus généraliste, pas orientés seulement surfer).

    L'esprit du partage mouais… Ca sent la tentative de s'en mettre plein les poches surtout!

  2. drakkars dit :

    C'est marrant ce site swapandsurf !!!!!

    Ils proposent même des logements à MONTREAL !!!!!! LOL

  3. sylvain dit :

    Fondateur du site, il faut que je fasse un petit commentaire pour clarifier quelques points. Je vais répondre aux deux premiers commentaires dans une réponse liée. Tout d'abord, parlons de la notion de modèle économique. Quand on travaille sur un projet sur le net, pour résumer, on a le choix entre trois types de modèle économique:
    1-gratuit pour les utilisateurs, et le financement vient des annonceurs
    2-tout gratuit et on choisit une structure associative ( non profit organisation pour surfrider USA, l'ISA ou les fédérations par exemple) = publicité parfois interdite, l'argent vient de subventions, de dons ou de cotisations, mais bénéfices proscrits, et partenariats très controlés. Par contre, souvent assorti d'allégement fiscal etc.
    3-on fait payer un service aux utilisateurs, comme quand on achète sa baguette pour donner une image simple

    Au lancement de ce projet, il y a trois ans de cela, la question s'est posée. Quel modèle ? Sachant Vincent que le tout Gratuit, à part dans les romans de Lewis Carroll, ça n'existe pas, je vais après ces quelques notions basiques d'économie expliquer mon choix. Si tu penses au site couch surfing par exemple, c'est une structure associative ou plus exactement non-profit. On peut voir des chiffres en ligne qui sont consultables. Très instructif. Dans un premier temps, on se rend compte en réfléchissant un peu que même un projet sur internet, c'est beaucoup de frais, mais aussi du temps, énormement de temps (trois ans que je travaille sur swap and surf, que j'en tire beaucoup de plaisir, mais pas encore un centime, je suis encore très loin de "m'en mettre plein les poches", et les sessions surf ou les semaines ski de rando ont été sacrifiées, "no pain, no game"). Sur couch surfing, il y a des membres qu'ils appellent "vérifiés" qui paient, de l'argent provient de dons etc.

    Pour swap and surf, j'ai choisi le modèle ou les utilisateurs paient pour un service, comme pour la référence dans le domaine, home exchange ( pour info, 6 euros 95 par mois ). Je reste persuadé que ce modèle est le meilleur pour ce projet, mais je suis ouvert au débat et non fermé aux avis. Si Vincent est un génie de l'économie et qu'il m'invente un autre modèle économique ou tout est gratuit et que j'arrive quand même à rentabiliser le travail que je fais, je serai ravi et ma tâche serait plus simple. Pour info, j'étais au salon de San Diego l'été dernier où j'ai eu la chance de rencontrer beaucoup de shaper et autres acteurs importants de la culture surf, et aucuns ne m'a donné quoi que se soit ! J'aurais aimé avoir une planche de Jeff Clark, mais il les vend… il demande de l'argent pour le travail qui le fait vivre de sa passion. Quelle étrange idée !
    Quand je dis que ce projet professionnel est aussi source de plaisir, c'est que si j'ai remisé tous mes jouets depuis trois ans (ski, télémark, surf, carveboard, etc), c'est que je contacte des gens passionnants de partout et que j'en apprends beaucoup sur les différences culturelles entre tous les pays où j'ai noué des contacts. J'ai vécu aux USA, en Californie, et là bas, la notion de gratuit n'existe pas, elle n'a pas de sens, la valeur du travail est reconnue, un service se paie, et swap and surf est maintenant reconnu dans le milieu du surf. Au japon, le projet plait, mais pour des raisons culturelles de rapports à son lieu de vie, ça prend du temps. J'ai de très bons retour d'Australie. En règle général, les anglo saxons sont ouverts à l'idée d'échanger leur lieu de vie, surtout quand il permet de surfer à l'autre bout du monde pour le prix d'un billet d'avion et d'une inscription sur le site pour en être membre. Quant à la France, c'est un pays compliqué et passionnant en même temps d'être souvent agaçant. J'ai décidé de revenir vivre ici après avoir profité de la vie californienne, et si je n'ai aucuns regrets, je me dis que les façons de penser ici sont déroutantes, le rapport à l'argent et au travail notamment sont très particuliers.
    Pour lier par ma réponse les deux commentaires précédents, je dirais que le choix de faire payer les utilisateurs permet de n'avoir que des membres qui s'engagent sur un projet. Le fonctionnement se rapproche de celui d'un club où les membres paient une cotisation. Ce modèle économique garantit la qualité des contacts de la communauté que constitue swap and surf. Ce qui n'est pas le cas des sites où l'inscription est gratuite. Et c'est là que je vais parler du membre de Montréal. Apprends Drakkars que l'on surfe dans plus de 140 pays dans le monde. Regarde si tu ne l'as pas vu le film mythique "endless summer". Si tu comprends bien l'esprit, ce film ne parle pas que de surf, mais raconte un surf trip. On parle là de voyage, de rencontre, d'une relation particulière à l'autre et au surf. Le surf n'est pas une fin en soi où il s'agit d'être le plus performant possible, mais c'est un vecteur de rencontre. Et si swap and surf est une affaire, j'ai voulu y mettre les valeurs qui m'animent. Et pour revenir à Montréal, il y a une vague statique sur le Saint Laurent, mais surtout, il y a un surfeur qui vit là, et je peux en parler car je le connais bien, j'ai été son colocataire à Venice beach. Antoine a été coéquipier du champion du monde de ski de bosse Jean Luc Brassard, très bon grimpeur, il est aussi un honnête surfeur. On va dire que ce garçon a humainement de l'épaisseur. Educateur sportif, un échange avec lui peut être très enrichissant, surtout si on choisit de pratiquer l'hospitalité réciproque. Antony Colas par exemple, le créateur du storm rider, bible du surfeur ouvert d'esprit, peut faire des milliers de km pour aller surfer une vague de rivière. L'occasion de surfer des endroits moins fréquentés, de rencontrer des gens différents est aussi une opportunité que je veux apporter par le biais de swap and surf. Donc oui, je suis fier d'avoir des membres tels qu'Antoine qui propose une expérience à Montréal. j'ai aussi un membre sur les grands lacs, d'autres en Grèce, à Taiwan… je cherche à faire venir des surfeurs islandais et d'ailleurs, sans n'être focalisé que sur Hawaii ou la Californie, même si pour avoir surfer là bas, ce sont des destinations hors du commun.
    Bien entendu, la majeur partie des membres proviennent de californie, du Pérou, d'Australie ou de la façade atlantique. Mais des destinations moins attendues sont des richesses et je les défendrai toujours.
    Et pour finir, si par mon travail j'arrive comme Vincent le dit avec élégance "à m'en mettre plein les poches", je n'ai aucun problème avec ça. Cela veut dire que ce que j'ai mis en place à force de travail répond à un besoin, ce à quoi je crois. Mais je suis curieux de connaître les motivations des deux premiers commentaires. Il faut passer du temps sur le site pour en connaître le prix ou débusquer un membre à Montréal. Comme je suis très ouvert au débat, je serai ravi d'avoir une discussion ici

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