Stephanie Gilmore : la danse pour améliorer son surf

Ecrit par Surf Prevention.com / Dans ACTUALITES, Portraits et interviews de surfeurs, Préparation, Sports complémentaires du surf, Surfeuses / mai 7, 2012

La série de vidéos Youtube qui suit illustre parfaitement l’article sur les bienfaits de la danse pour le surf. Dans le cadre du projet « Water Dancer » de son nouveau sponsor Quiksilver, la surfeuse australienne 4 fois championne du monde Stephanie Gilmore va à la rencontre de danseuses qui font référence dans chacune de leurs spécialités. Le but était de retirer de ces entretiens et de ces démonstrations des choses utiles à son surf et à sa carrière de surfeuse professionnelle.

Steph Gilmore va ainsi rencontrer la chorégraphe canadienne Noémie Lafrance qui utilise l’environnement urbain pour ses spectacles, la ballerine Tiler Peck et Casandra « Defy » Rivera spécialiste de la danse hip-hop et du break dance.

Même si les similitudes entre le surf et les battle de hip hop ne sautent pas aux yeux, Stephanie Gilmore et Casandra Rivera ont en commun d’être des femmes qui évoluent dans des activités artistiques dominées par le style des pratiquants masculins. Steph Gilmore explique que même si une surfeuse pro a envie d’être « agressive » sur la vague, elle a tout intérêt à garder une énergie féminine dans son style de surf. La féminité en surf peut se voir à certains détails comme toucher délicatement la vague à certains moments par exemple.

Ces 4 femmes sont reconnues dans leurs activités respectives mais aucune des danseuses ne surfe (à part Noémie Lafrance qui a essayé) et Stephanie Gilmore n’est pas encore une grande danseuse (quoique…). Stephanie Gilmore est en tous cas l’une des surfeuses les plus stylées qui sait combiner la radicalité de son surf avec sa grâce naturelle. C’est cette grâce qui l’intéresse tout particulièrement chez ces danseuses qu’elle admire.

Toutes se donnent en spectacle d’une manière ou d’une autre et connaissent les mêmes exigences pour se maintenir au top niveau et les mêmes contraintes corporelles. Mais rien ne vaut une bonne improvisation, que ce soit sur la piste de danse ou sur la vague : plutôt que de rationaliser l’ordre des figures que l’on veut exécuter, mieux vaut se laisser aller pour être naturelle et avoir son corps synchronisé avec le rythme et le tempo imprimé par la musique ou par la vague.