Ce mercredi 20 juin 2012, 130 chefs d’Etat et de gouvernement sont arrivés à la conférence sur le développement durable de Rio de Janeiro « Rio+20 » qui durera 3 jours. Elle se déroule 20 ans après le premier Sommet de la Terre de 1992 à Rio où des conventions sur la lutte contre le réchauffement climatique et le maintien de la biodiversité avaient été adoptées.

Mais à l’ouverture de ce nouveau sommet mondial pour l’environnement, 20 ans plus tard, les espoirs sont minces, les enjeux de cette conférence étant éclipsés par les crises économiques qui sévissent dans le monde et qui servent de prétexte pour reléguer l’écologie au second plan. Déjà que les précédents sommets comme ceux de Copenhague, de Cancun ou de Durban n’avaient pas été très concluants, on redoute qu’une fois de plus la montagne n’accouche d’une souris.

Et pourtant, avec 7 milliards d’êtres humains – 9 milliards à l’horizon 2050 – dont le potentiel de nuisance sur l’environnement n’est plus à démontrer, il faudra bien prendre des résolutions fortes rapidement pour ne pas conduire l’humanité droit dans le mur vers lequel elle se dirige.

Des préoccupations que ne semblent pas partager tous les grands de ce monde dont certains ont décidé de faire carrément l’impasse sur le sommet. Le président américain Barack Obama, la chancelière allemande Angela Merkel et le premier ministre britannique David Cameron brilleront par leur absence.

Comme l’écrit le Telegraph, les Nations Unies et les hommes politiques ont choisi de se concentrer sur des problèmes à la mode comme le réchauffement climatique et une économie verte, au lieu de s’attaquer à des problèmes plus prosaïques mais bien plus importants comme la pollution de l’air ou la pollution de l’eau qui font des millions de morts chaque année.

Un espoir entretenu par ce sommet de la Terre serait de redéfinir la croissance économique en incluant des critères de qualité sociale, environnementale et de biodiversité. C’est justement pour la prise en compte d’une justice écologique et sociale que les peuples se font entendre à l’occasion de ce RIO+20, comme pendant cette chaîne humaine sur la plage à Biarritz mercredi soir.

Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l’ONU, se veut optimiste: « nous sommes maintenant à la portée d’un accord historique (…). Le monde regarde pour voir si les mots vont se traduire par des actions. (…) Rio+20 n’est pas une fin mais un début. Il est temps de penser d’une manière globale et à long terme, en commençant maintenant à Rio, parce que le temps n’est pas de notre côté. »

Espérons que ce sommet de la Terre se souciera aussi de la Mer et que la préservation des océans sera bien un sujet central de ce Rio+20.

Lire à ce sujet sur Wikiocéan : – Au sommet de Rio, sauvons la Haute Mer.

Photographie de la campagne « RIO+20 : Notre futur dépend de la préservation de notre planète Océan ». Photo de Sebastiao Salgado – Amazonas images. http://www.oceansinc.org/

Video Youtube « Tunisia: Saving a sea, Saving a Culture » ou comment la pollution marine et la surpêche menacent la pêche artisanale en Tunisie.

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1 commentaire

  1. Un prophète dit :

    Une brève histoire de l'avenir: des océans malades,des maladies nouvelles ,des requins dans toutes les mers du monde ,se rapprochant des côtés pour survivre du pillage des océans.des accidents liés aux réquins partout …la mer est une poubelle et les éboueurs des mers au four et au moulin.ca va arriver chez toi cet été ou le prochain,écoute ma prophétie .

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