Alors que tous les regards étaient tournés vers Belharra ce dimanche, c’est au nord d’Anglet que des images impressionnantes, pour ne pas dire effrayantes, ont été prises pendant ce méga swell du 16 décembre 2012.

L’internaute de Surf Prevention et photographe Xabi Barreneche nous a fait passer cette première photo de La Barre où on voit des curieux s’approcher d’un peu trop près des éléments en furie.

Mais le plus incroyable, c’est qu’il y avait quand même une personne à l’eau ce jour-là: le bodyboarder Stéphane Suarez que l’on retrouve en difficultés au Furoncle sous cette vague (regardez la taille de la planche par rapport à la vague sur la 3e photo…). La planche a été retrouvée en haut de la digue, tandis que le bodyboarder tentait une sortie périlleuse à la nage… Voir toutes les photos de la session prises par Pablo Ordas sur Anglet Surf Info.

Surf Prevention profite de ces images pour rappeler les surfeurs et les promeneurs à la plus grande prudence avec cette forte houle qui devrait atteindre son pic lundi. Évitez d’aller à l’eau sur les spots exposés et ne vous approchez pas du bord de mer à marée haute.

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19 Commentaires

  1. LECONTE dit :

    superbes photos

  2. yull dit :

    Effectivement, belles photos et également belle inconscience des promeneurs et du bodyboardeur.
    Heureusement tout s’est bien terminé, dans le cas contraire, les sauveteurs auraient du risquer leur vie pour sauver ces personnes…

  3. mozo dit :

    respect au bodyboarder qui a eu les « couilles » de s’y jeter !

    • un surfeur haut-normand dit :

      mouais !

      Encore un que les sauveteurs auraient dû aller chercher s’il n’avait pas eu la chance de sortir par ses propres moyens…

      Cela relève plus de la connerie que du courage surtout lorsqu’on risque la vie d’autrui, non ?

      • « s’il n’avait pas eu la chance de sortir par ses propres moyens… »

        S’il a réussi à sortir de l’eau par ses propres moyens, ce n’est certainement pas par chance, mais parce qu’il avait les capacités physiques pour s’en tirer.

        Ce bodyboarder est préparé et aguerri pour affronter les conditions extrêmes de ce spot.

        Ceci étant dit, on peut se demander s’il n’est pas allé trop loin en se mettant à l’eau ce jour-là car les risques étaient maximum. Lui seul pourra nous dire s’il s’est fait peur.

      • surfeur basque dit :

        non il est parfaitement conscient.
        un vieux a fait venir les pompiers en disant que le gars dans l eau ce noyer.
        Ils sont allés au pic avec le jet, ils ont dit bonjour et sont repartis.
        Il est connu chez nous pour etre un chargeur et il connait ses limites.
        un seul mot : respect susu !!

      • Fredo64 dit :

        J’ai suivi la session en totalité de la mise à l’eau à la sortie !
        Notre ami Suarez à l’habitude des vagues énormes.
        Courage, mais aussi technique et connaissance de la mer et du spot (le Furoncle).
        La photo où tu vois la board en haut de vague (5m …), il est dessous, canard façon longboard.
        Il a largué son leash en fin de session, à 10 m du bord, avant qu’une série de « seulement » 2.50 m ne le plaque au fond et que sa planche ne le traîne vers la petite digue.
        Comme prévue, le courant latéral l’a ramené dans l’Adour, son bug c’est retrouvé sur la digue, à nos pieds, on lui à renvoyé pendant qu’il rentrait à la nage avec la marée montante.

  4. fred dit :

    Si il est allé à l eau ce n est pas qu il est inconscient.
    Il sait très bien ce qu’il fait et les risques qu’il prend.
    Lui au moins il ne vit pas sa passion derrière un ordi …
    Félicitations à lui !

  5. david dit :

    Punaise, mais bientôt on va plus pouvoir aller à l’eau quand ya un peu de taille!!!
    mais laissez nous tranquille!!
    bordel…..

    • surfeur haut normand dit :

      disons que s’il n’y avait que vos seules vies en jeu, on pourrait s’en moquer mais que le type seul ait un pépin dans des conditions de ce type et c’est la SNSM ou les pompiers qui risquent leur vie…

  6. Gii angloy dit :

    Il est juste expérimenté et couillu quand tu sais pas, bah tu dis de conneries, normal quoi!

  7. david dit :

    surfeur haut normand,
    je te rassure, nos vies on se les gères..
    pour ce qui est des sauveteurs… bon je vais pas m’étendre sur le sujet..
    Mais la SNSM (en tout cas chez nous) n’intervient pas dans les vagues. que sur les navires en haute mers.
    Ici ya un service nautique des sapeur pompier, qui sera ravi d’intervenir , de sortir un peu quoi..
    Puis je te rassure après si ils peuvent pas faire, ben il attendrons que la mer veuilles bien rejeter le corps….ou pas…
    je trouve fatiguant ces donneurs de leçons, on a quand même liberté individuelle d’aller et venir.
    et la responsabilité de ses actes.
    Aucune interdiction d’aller dans l’eau n’était en vigueur sur la côte.
    Et ce que je trouve affligeant par dessus tout c’est de juger l’autre par rapport à ces propres capacités. Le bodyboarder en photos est comme mainte fois dit , connus et reconnus.
    Je peux parier que le lendemain il y était encore..mais voila c’étais pas dimanche et y avais personne pour regarder. Et pour s’inquiéter à tort d’un surfer dans son élément.
    Laissez nous vivre nos vies tranquilles, comme ‘on l’entend. Et apprenez à connaitre les gens avant de les juger .

  8. suarez lionel dit :

    salut tout le monde stef connait tres bien son sujet cela fait plus de dix ans qu il surf les vagues les plus grosses d anglet . Il ne rate pas un seule grosse depression , la seule chose qui peut lui arriver c est un accident a cause des digues chose qu il peut arriver aussi facilement dans de petites vagues et a tout le monde … C est pas pour autant qu il faut arreter de surfer . Stephane se prepare tout au long de l année pour ce genre de surf il est pret physiquement comme mentalement . dans tout les sports quand on le pratique en haut niveau il y a des risques et lui il les connait autant que les pompiers le connaisse a stephane …

    Pour finir Bravo pour la performance et ceux qui ne sont pas la pour voir ne vous inquiétez pas 🙂

    cordialement

  9. Marc dit :

    Enfin un mec qui mérite le respect,loin de l’agitation médiatique avec des VRAIS VAGUES ,pas comme Belharra.Je suis surfeur et je fais ma révérence devant ce Bodysurfeur qui ne fait pas de cinoche comme du côté de st Jean.

  10. bacalao dit :

    Tout a été dit !! Stéphane connait cette vague et ses dangers parfaitement, je peux vous dire qu’il a surfé dans des conditions encore plus méchantes que celles de dimanche…

    Sa condition physique est au top, son sens marin parfait, après nul n’est à l’abri d’un pépin c’est vrai.

    pour l’anecdote une personne a donné l’alerte aux pompiers croyant qu’il était en difficulté et quand le jet est arrivé à sa hauteur, ils lui ont dit bonjour et ont fait demi tour en suivant !! sans commentaires

  11. bacalao dit :

    Je rajouterais que SuSu ne fait pas ça pour la « gloire  » ou pour faire le beau, il était d’ailleur assez énervé de voir tout ce monde pour le voir se mettre à l’eau….

    Le fufu est son jardin, le reste il s’en fout comme de sa première truelle

  12. Extrait de l’article paru dans Sud-Ouest ce jour:

    Vers 13 heures, le spot avait des allures infernales. Le ciel noirci, les vagues mauvaises, déboulant en séries serrées, et la digue toute proche. « C’était assez apocalyptique, mais je n’ai pas été surpris quand même », témoigne Stéphane Suarez. Pour cause, l’Angloy se laisse chatouiller par les vagues depuis une vingtaine d’années. Et rien ne le titille plus que lorsque c’est « solide ». Mais dimanche, c’était « très très solide ». Un mur d’eau au point que certains témoins de la balade de santé de Stéphane Suarez ont appelé les sapeurs-pompiers.

    « Il ne faut pas se louper »

    « Ils sont venus avec le 4×4, le camion et le jet ski. Mais quand ils ont vu qui c’était, ils ont fait demi-tour », raconte Alain Cassiède. Stéphane Suarez est un habitué des monstres aquatiques d’hiver. « Je suis toujours à l’eau quand c’est mauvais », reconnaît le bodyboardeur qui s’est élancé « sans regarder. Je vois une fois sur place. Cela reste un plaisir plus qu’une peur ». Alain Cassiède n’a pas pris que l’eau des embruns sur son téléobjectif dimanche, comme en témoignent ses photos. Et il gardera imprimées en mémoire les apparitions et disparitions du bodyboarders dans les eaux marron et démontées, à quelques mètres de la digue. « Il ne faut pas se louper, car, à 1,50 mètre de la digue, cela peut mal se terminer. »

    « Je recherche ce contact seul avec l’océan », souffle Stéphane Suarez, qui, au cours de sa session de deux heures environ, n’a pas surfé des dizaines de vagues. C’est rarement le cas avec des pareilles conditions. Mais le body boarder a eu la confirmation que c’était sur la houle de fin du monde qu’il avait ce bref sentiment d’éternité.

    Lire l’article complet: http://www.sudouest.fr/2012/12/21/le-deluge-en-bodyboard-914484-3944.php

  13. caroline dit :

    Faut-il avoir mauvais goût pour surfer dans ce bourbier. Ciel sombre, eau dégueû, vagues qui ferment… Et puis ça pue les hormones, pouah ! Cette sess je vous la laisse, les gars.
    Quit à risquer sa vie, autant le faire dans du glassy turquoïse. Merde alors !

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