Kelly Slater recadre un journaliste à propos du Dopage

La première épreuve de la saison du Quiksilver Pro Gold Coast 2013 – remportée par Kelly Slater – a été l’occasion d’un débat houleux sur le dopage. Après que Kelly Slater ait jugé les rares contrôles actuels inefficaces, différents articles parus dans la presse australienne ont semé le trouble sur les propos du King, dont certains ont été mal interprétés car déformés ou sortis de leur contexte.

Dans un article paru dans The Australian, le journaliste Will Swanton s’est hasardé à écrire:

« A 41 ans et toujours classé Numéro 2 mondial, Slater pourrait sembler correspondre au profil d’un cas d’école de suspect de dopage. »

Le journaliste poursuit son article en citant Slater: « L’âge moyen sur le Tour a augmenté et je ne vois pas pourquoi les performances des gars devraient empirer avec l’âge. Peut-être qu’à un certain point, quand tu arrives à 50 ans, tu commences à avoir des blessures chroniques qui vont te freiner si tu ne les gères pas bien, si tu ne manges pas correctement ou si tu ne dors pas suffisamment. »  (Lire l’article entier ici.)

Kelly Slater n’a pas du tout apprécié la première petite phrase, et il l’a fait savoir au journaliste en le recadrant vertement au cours d’une interview électrique (voir vidéo Youtube) après sa série du Round 4 remportée au finish face à Bede Durbidge et Matt Wilkinson.

Kelly Slater: « Qui est Will au fait ? Où est Will ? [Will Swanton répond qu’il est là.] C’est quoi ce torchon que tu as écrit ce matin ? C’était quoi cette merde ? A dire que je serais l’athlète typique qui se dope pour augmenter ses performances ? Vous pouvez payer pour les contrôles anti-dopage, je suis prêt à me faire tester toute l’année s’il le faut. Cet article était mal écrit… »

Ça, c’est dit… Kelly Slater et Will Swanton ne partiront pas en vacances ensemble a priori.

Kelly Slater, 41 ans, en route pour un 12e titre de champion du monde de surf sans précédent, compte bien protéger sa réputation et faire comprendre qu’avec une bonne alimentation et une préparation optimale, on peut être au top de sa forme passée la quarantaine.

Kelly Slater avait déjà déclaré clairement qu’il n’avait jamais pris de drogues. Il insiste bien ici, si besoin en était, sur le fait qu’il ne touche pas non plus au dopage pour améliorer ses performances. Il avait d’ailleurs déclaré l’année dernière sur la même compétition que les drogues n’apportent rien au surf en compétition.

Retour en images sur sa victoire sur Joel Parkinson:

Sources:

http://www.theaustralian.com.au/sport/drug-testers-swoop-on-pro-surfing-circuit/story-e6frg7mf-1226594317845

http://www.tracksmag.com/201303125646/Blogs/Tracks-Blog/Kelly-Loses-His-Head-Over-Drug-Comments.html

A propos de l'auteur : Surf Prevention.com

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