La compétition du Annaëlle Challenge 2013 se prépare ! Le spot d’Annaëlle situé sur la côte nord du Finistère va accueillir cette année encore des bodyboarders professionnels et amateurs de haut niveau. Le Tomahawk Bodyboard Surf Club a choisi une waiting period allant du 28 août au 26 novembre 2013 pour lancer la compétition sur les 2 journées les plus favorables. Cette année, l’Annaëlle Challenge sera inscrite au calendrier des compétitions de l’IBA (Association Internationale de Bodyboard) comme Special Event.

Surf Prevention a pu interviewer en exclusivité la marraine de l’évènement: Laury Thillemansurfeuse, Miss France 2011, et présentatrice sur la chaîne Eurosport.

Surf Prevention: Salut Laury ! Comment as-tu découvert le Annaëlle Challenge ?
– Laury Thilleman:  Ce sont des amis bodyboarders qui m’en ont parlé. Gwen Renambot, Ronan Gladu et Aurel Jacob (qui gravitent dans mon univers breton, finistérien, et même brestois !) sont venus vers moi au culot en me disant qu’ils avaient besoin d’une marraine pour donner un peu plus de visibilité à cet évènement. Ils m’ont demandé si j’étais d’accord pour les aider un peu. J’ai dit oui… Je donne de mon temps et de mon énergie en essayant de concilier mon rôle de marraine avec mon job à côté.  C’est avec beaucoup de plaisir et de passion que je me prête au jeu pour cet évènement unique dans l’histoire du bodyboard en Bretagne.

As-tu déjà essayé le bodyboard ?
Oui, j’ai commencé par le bodyboard en fait. C’est comme ça que j’ai appris à faire le canard, à lire une vague, à la prendre, à savoir à quel moment il faut partir. Ma toute première mise à l’eau a eu lieu quand j’avais 16 ans dans des conditions pas vraiment idylliques… C’était en hiver, il faisait froid, il pleuvait, j’ai pris un bodyboard et je me suis mise à l’eau avec des copains. J’ai réussi à prendre une vague, à tourner, puis à partir en gauche, en droite… J’avais le truc, ça percutait, et je m’y suis mise plus sérieusement. Un an après, je me suis mise au surf dans les mousses dans un premier temps, puis dans les vagues. Comme en bodyboard, il faut faire des canards, aller au large, prendre une vague, puis se mettre debout et assurer son take-off. Pendant une période, j’alternais bodyboard et surf: quand les vagues étaient trop grosses et que j’accompagnais mes potes, je prenais le bodyboard pour être plus rassurée. Je fais surtout du surf maintenant ; ça fait quelques temps que je n’ai pas refait de bodyboard.

As-tu surfé récemment ?
Oui, j’étais à Biarritz la semaine dernière, et il y a 2 semaines j’ai surfé à Crozon.

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Comment fais-tu pour te maintenir en forme, à part en surfant ?
Je fais du sport à Paris 3 fois par semaine quand je peux ; une à deux fois par semaine quand j’ai moins de temps. Je fais de la boxe thaï en ce moment. J’apprends à me défendre et en même temps je travaille sur moi-même. Ça me défoule beaucoup. Je me suis rendue compte de ma force: je ne savais pas que je pouvais frapper aussi fort… Ça me stimule bien, j’aime beaucoup ça. Je n’ai pas encore eu l’occasion de me battre dans la rue, mais sait-on jamais (rires). Ça me fait travailler à la fois le corps, l’esprit et en même temps s’il m’arrive quelque chose, je suis capable de me défendre. [et Laury ne plaisante pas comme on peut le voir sur la vidéo Youtube !] Je fais également du Pilates.

Est-ce que tu fais attention à ton alimentation ?
Je ne suis pas du tout pour les régimes. En revanche, je fais confiance au sport. Mais je ne m’interdis rien. Je suis une trop bonne vivante pour m’interdire de manger ou de boire. Je suis une grande épicurienne. J’adore la table et tout ce qui va avec, mais quand je fais des excès, je sais que derrière il va falloir que j’aille courir !

Quels sont tes surfeurs ou bodyboardeurs préférés ?
Pour les bodyboarders, je vais dire Amaury Lavernhe (parrain de l’Annaëlle Challenge NDLR). Pour les surfeurs, je vais mettre un petit coup de coeur sur Ramzi Boukhiam, champion d’Europe Junior, qui avait battu Parko avec une wild card sur le Quiksilver Pro France en 2011. J’ai eu l’occasion de l’interviewer pour Eurosport et de surfer avec lui l’année dernière. C’est un gars au top qui a seulement 19 ans, mais qui en paraît beaucoup plus par sa maturité et dans son surf.

Qu’est-ce qui te ferait le plus peur: faire le grand saut dans Splash ou tenter un takeoff en bodyboard sur la vague d’Annaëlle ?
(Rires) Maintenant que j’ai fait Splash, je dirais que mon prochain défi serait d’aller scorer Annaëlle !

Est-ce que tu t’es déjà fait peur dans l’eau ?
Oui, plusieurs fois. J’ai eu un accident de surf lors de mon année Miss France sur le Swatch Girls Pro devant les caméras, mais je n’avais pas vraiment pris de risque sur ce coup-là. Cet accident ne m’avait pas fait peur, j’avais juste foiré mon take-off, j’étais partie en avant et avec la vitesse, la planche m’avait atterri sur le front et je m’étais fait une plaie bien ouverte… Il m’arrive de me faire peur quand je me retrouve avec mes potes, qui eux n’ont peur de rien, sur une grosse session hivernale avec des vagues qui dépassent les 2 mètres. Je me sens incapable de les prendre mais je passe la barre quand même et je n’en mène pas large quand je vois les gros paquets m’arriver sur la tronche… Je flippe un peu dans ces conditions mais finalement c’est comme ça qu’on apprend aussi. Au final, on en prend une et on se dit que si on tombe, on fera un peu la « machine à laver » mais que ça passera. La grosse frayeur, c’est quand tu te prends une vautre et que tu restes sous l’eau et que tu as l’impression qu’il y a une minute qui s’écoule alors que ce sont juste quelques secondes… Tu sors la tête de l’eau pour prendre ta respiration et tu vois un autre gros paquet arriver, et là tu ne fais pas la fière…

Tu fais de la natation ?
Non, je n’aime pas trop, ça m’ennuie.

Penses-tu pouvoir assister au Annaëlle Challenge ?
Oui je compte y assister. Le seul souci est que la waiting periode est un peu longue et comme tout se décide 2 jours à l’avance, j’espère juste être dispo à cette date-là.

Où en es-tu de ton engagement pour l’environnement marin ?
Il y a deux semaines, j’étais sur la plage de Kersiguénou à Crozon avec Surfrider Foundation et on a organisé un nettoyage. Tout le monde était déjà à l’oeuvre sur la plage: 80 personnes ramassaient les déchets, et il y en avait bien besoin… C’est cool parce que c’est une initiative utile et bénéfique pour l’environnement. Les gens y vont de bon coeur et sont fidèles au poste. Je trouve ça fort. J’essaie de participer à ce genre d’évènements au moins une fois par an et je mets moi aussi la main à la patte !

A ce propos Laury, on a créé la communauté des Green Shorts des surfeurs qui s’engagent dans la protection de la mer. Si tu as une photo de toi en maillot vert, ça serait cool que tu rejoignes le groupe 🙂

Merci en tous cas pour ta gentillesse et ta disponibilité. Et à bientôt sur les vagues !

Plus d’infos: www.annaellechallenge.com 

Au terme des trials, Morgan Le Quellec et Simon Carnot se sont qualifiés pour l’Annaëlle Challenge.

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1 commentaire

  1. Morgan Le Quellec et Simon Carnot qualifiés pour l’Annaëlle Challenge

    La presqu’île de Crozon a offert de bonnes conditions. Les 26 compétiteurs ont bénéficié de la plus grosse houle de l’été afin de défendre leur place pour l’Annaëlle Challenge.

    Des qualifications ouvertes à tous

    Depuis l’inscription du Annaëlle Challenge au calendrier du tour mondial, la compétition a pris de l’ampleur. « De plus en plus de monde veut y participer, nous sommes très sollicités » témoigne Gwen Renambot, organisateur et président du Tomahawk Surf Club. « L’idée des Trials est de donner à chacun une chance de pourvoir participer à la compétition » ajoute t-il. Cette chance, 26 compétiteurs l’ont saisie aujourd’hui sur le spot de la Palue. Venus de Californie, de Normandie, de Royan ou du Finistère, les compétiteurs étaient âgés de 15 à 35 ans. Pour Morgan Le Quellec, tête de série n°1 et 5ème européen junior, c’est l’occasion de participer à une « compétition phare » du milieu du bodyboard.

    Une bataille très serrée

    La finale s’est jouée entre Morgan Le Quellec (Tomahawk Surf Club) et Simon Carnot (Minou Surf Club). « D’une série à l’autre ils ont été très réguliers et ils se sont démarqués par un bon choix de vagues et un bon placement. Leur bonne condition physique les a beaucoup aidé face au courants forts et leur a permis de tenir bon sur leurs cinq séries respectives » explique Laurent Jégoudez, président du jury. Simon a dominé la première partie de la finale. Sur ses deux premières vagues il s’est exprimé en enchaînant de nombreuses manœuvres : reverse, spin, roll spin… Morgan s’est ensuite rattrapé sur une très belle gauche posant une combinaison de manœuvres terminant par une belle figure aérienne, le roll spin. Il réussira à garder son avance jusqu’à la fin de la série. Avec seulement 0,75 points d’écart Morgan remporte les Trials. Morgan et Simon sont ainsi qualifiés pour participer au Annaëlle Challenge.

    Initiation au bodyboard avec Laury Thilleman

    La surfeuse brestoise, Miss France 2011 et marraine de l’évènement, était présente pour une initiation au bodyboard réservée aux filles ! « Avant de faire du surf, j’ai commencé par le bodyboard, c’est un peu plus accessible. Pourtant, sur le haut niveau, les compétiteurs vont souvent dans des conditions beaucoup plus costauds que les surfeurs et c’est dommage qu’il n’y ait pas plus de filles ! ». Cette après-midi, les trois créneaux étaient remplis et 15 jeunes filles ont pu surfer avec Laury.

    La waiting period est lancée cette semaine

    Afin de bénéficier des meilleures conditions météo, l’Annaëlle Challenge fonctionne sous waiting-period. Les organisateurs auront 3 mois à partir du mercredi 28 août jusqu’au mardi 26 novembre pour lancer la quatrième édition de la compétition. Comme tous les ans, elle aura lieue sur le spot « Annaëlle », « célèbre vague secrète du Finistère Nord ». Morgan Le Quellec et Simon Carnot rejoindront Benjamin Nenert désigné par les votes des internautes et les 17 riders invités pour la compétition internationale.

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