Ce jeudi après-midi à la Côte des Basques, le skipper François Gabart, vainqueur de la dernière édition du Vendée Globe, est venu se mettre à l’eau avec une dizaine d’enfants atteints de troubles autistiques ou de difficultés adaptatives et comportementales. Un soleil rayonnant et des températures estivales ont accueilli son engagement en tant que nouveau parrain de l’Association Nationale Handi Surf.

Aux côtés de représentants du surf de haut niveau tels Pauline Ado, Amandine Sanchez ou encore Vincent Duvignac, le navigateur a laissé parler son engouement pour des moments de glisse partagés et son plaisir à retrouver un contact physique avec l’océan. François Gabart est un marin complet et passionné. Quand il ne parcourt pas le globe à une vitesse folle sur son voilier, il revêt une combinaison intégrale pour surfer les vagues fraîches des côtes bretonnes. Très sollicité après avoir fini vainqueur du dernier Vendée Globe, le tour du monde en solitaire le plus exigeant qu’un navigateur puisse accomplir, il a dû faire des choix dans ses engagements.

« Pour moi, les actions de l’Association Nationale Handi Surf sont cohérentes avec ce que je vis sur l’eau. Avec mon partenaire, la MACIF, nous soutenons l’accessibilité aux loisirs et tout ce qui permet aux jeunes d’aller vers les vagues ; permettre aux personnes en situation de handicap de connaître les joies du surf me paraît important, et je souhaite soutenir l’association de façon durable » a déclaré François Gabart.

Les enfants de l’Institut Médico-Éducatif Plan Cousut de Biarritz ont été ravis de cet après-midi dans des vagues parfaites ; leurs rires ont fait écho à la spontanéité du skipper qui souhaitait partager avec eux les bienfaits de l’océan.

Les prochains défis de François Gabart concentreront son énergie de compétiteur sur la Transat Jacques Vabre et la Route du Rhum, tout en poursuivant ses actions liant l’amour de la mer aux valeurs de solidarité et de partage. Ce challenge humain sera propulsé par la construction d’un multicoque MACIF qui permettra d’allier aux grandes courses nautiques le soutien de causes associatives. Cela ne fait aucun doute, ici ou ailleurs, on le retrouvera avec une planche de surf sous le bras pour initier les jeunes au contact de l’océan dans les clubs et écoles labellisées handi-surf.

A propos de l'auteur :

Je suis psychologue du travail, formatrice et rédactrice indépendante. Passionnée par les sports de glisse que j’ai découverts tardivement, je m’intéresse aux apprentissages que l’on peut faire tout au long de la vie, au contact des milieux naturels. Suivez-moi sur www.mariannecesar.com

 

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1 commentaire

  1. Bonjour,

    Dommage qu’il y ait des requins autour de l’île de la Réunion. Faire partager ces plaisirs sportifs à des enfants handicapés est une merveilleuse chose. Ca leur permet une meilleure évolution.
    Merci de ce que vous faites pour eux 🙂

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