Trousse à pharmacie du surf-trippeur
PAS QUESTION DE CONSTITUER SA TROUSSE DE PREMIERS SOINS A L’ARRACHE AVANT LE DEPART : UNE PHARMACIE DE VOYAGE, CA SE PREPARE ! VOICI LES CONSEILS POUR NE PAS PARTIR SANS L’INDISPENSABLE.
Consulte ton médecin traitant au moins dix jours avant de partir : il te conseillera, mettra tes vaccins à jour et prescrira les médicaments utiles.
Prends un tube de Biafine® pour les coups de soleil et surtout de la crèmesolaire d’indice élevé pour les prévenir.
Même si tu t’es juré de rester fidèle, prends quand même une boîte de préservatifs en cas de tentation exotique.
Impossible de partir sans paracétamol (Doliprane®,Dafalgan®ougénériques) qui calme douleurs et fièvre. Apporte un thermomètre : toute fièvre sous les tropiques doit t’amener à consulter illico.
Un antispasmodique type Spasfon® et un pansement intestinal genre Smecta® soulagent bien des maux de ventre.
Contre la très fréquente « turista », tu as besoin d’anti-diarrhéiques (Tiorfan®, Imodium®), et de médicaments contre les vomissements, à prendre en plus de la réhydratation. Si tu te mets à rendre tripes et boyaux ou à chier hyper liquide, du sang ou des glaires, il y a urgence à consulter.
Pour les plaies, il faut de quoi nettoyer (compresses et sérum physiologique), désinfecter (Bétadine®, Biseptine®…) et recouvrir la blessure : strips adhésifs, tulle gras, pansements stériles, bandes et sparadrap. N’oublie pas les ciseaux pour faire le pansement et une pince à épiler pour extraire des épines d’oursin.
Le fil de suture pour refermer une plaie profonde n’est utile que si quelqu’un peut te suturer, sauf si tu fais partie des surfeurs hard-core qui prétendent pouvoir se recoudre tout seuls sans anesthésie…
Un antibiotique est utile en cas d’infection bactérienne. Si une plaie occasionnée par le corail semble s’infecter en devenant chaude, rouge, douloureuse ou purulente, tu prendras l’antibio et tu n’hésiteras pas à te faire rapatrier d’urgence.
Ton médecin peut prescrire un traitement en prévention du paludisme à prendre scrupuleusement. Il faut surtout de quoi se prémunir des piqûres de moustiques : une moustiquaire en bon état, un répulsif à appliquer dès la tombée de la nuit sur les parties du corps non couvertes par des vêtements longs et un diffuseur d’insecticide sous forme de plaquette électrique ou de tortillons fumigènes.
Si l’eau est douteuse, il faut de quoi la filtrer et la désinfecter : filtre en microcéramique et comprimés à dissoudre Micropur®. L’idéal en voyage est de n’utiliser que de l’eau en bouteilles capsulées.
Une mini pompe d’aspiration du venin peut s’avérer utile en cas de piqûre de poisson-pierre sur un reef tahitien…
Si tu vas surfer loin de tout hôpital, pars avec un pote médecin ou une gentille infirmière : dans une situation critique, une suture ou une injection d’urgence peut te sauver la vie.
Dans l’avion, transporte ta pharmacie dans le bagage en soute et garde le strict nécessaire en cabine avec du paracétamol et ton traitement habituel si tu en prends un. Pour ne pas te faire emmerder à la douane, garde l’ordonnance de ton médecin avec toi.
Cette liste n’est pas limitative : plus tu pars loin, plus ta trousse doit être fournie. N’oublie pas de respecter les doses prescrites et les contre-indications des médicaments.
Ne pas oublier:
-Crème solaire.
-Nécessaire de désinfection des plaies et pansements.
-Prophylaxie contre le paludisme et arsenal anti-moustique si nécessaire.
-Antalgiques.
-Anti-diarrhéques en cas de gastro-entérite.
-Préservatifs.
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