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Les résultats de l’autopsie d’Andy Irons pourraient attendre 6 mois de plus…

Nouveau rebondissement dans l’affaire de la mort suspecte du champion de surf Andy Irons. Alors que le bureau du « Tarrant County Medical Examiner’s Office » s’apprêtait à dévoiler son rapport, Lyndie Irons, la veuve du surfeur, se serait opposée à la communication des résultats d’analyses en demandant un délai de 6 mois supplémentaires avant de faire connaître la vérité.

Il semblerait que les résultats soient de nature à conforter les médias dans leurs hypothèses d’intoxication médicamenteuse du surfeur, dont on avait retrouvé au pied du lit des somnifères, des calmants et – selon certaines sources – de la méthadone. La famille préfèrerait attendre le complément d’enquête sur le décès d’Andy Irons des « Centers for Disease Control and Prevention », même si on voit mal quels nouveaux éléments pourraient apparaître maintenant que les examens de toxicologie sont terminés et que les cendres d’Andy Irons reposent dans l’océan.

Lyndie Irons a évoqué le harcèlement délétère que les journalistes lui auraient fait subir, à elle et à son nouveau-né, comme motif pour éviter que ce rapport d’autopsie ne vienne remettre de l’huile sur le feu, à un moment où le dossier médiatique est encore brûlant. Elle préfèrerait que les résultats d’autopsie ne soient connus que quand la situation se sera calmée dans 6 mois.

L’autre motif évoqué par les personnes qui représentaient Lyndie Irons pour sa demande devant une cour du Texas est…le préjudice financier que causerait la révélation de ces résultats maintenant. L’entreprise d’Andy Irons serait « immédiatement, irrémédiablement et sévèrement » ternie si les résultats d’analyses étaient publiés maintenant. Autrement dit, les ventes de produits dérivés et les dons risqueraient d’en pâtir. La veuve d’Irons aurait fait valoir que ce sont ses seules sources de revenus, pour elle et son enfant, et qu’ils étaient entièrement dépendants de la santé financière de l’entreprise d’Andy Irons, maintenant qu’il n’est plus là pour subvenir à leurs besoins.

Analyse :
On peut comprendre que Lyndie Irons ait besoin de tranquillité après ce drame familial et la naissance de son premier enfant. Mais cette demande risque fort d’être interprétée comme un aveu. La famille a dû espérer jusqu’au dernier moment que les analyses toxicologiques soient non concluantes. La réaction de Lyndie Irons fait penser qu’elles sont bel et bien positives, mais comment aurait-il pu en être autrement ? Les médicaments retrouvés au pied du lit d’Andy Irons n’étaient pas là pour faire joli et on les a forcément retrouvés dans son sang. Mais cela ne veut pas forcément dire qu’Andy Irons est mort d’overdose. La vraie question en suspend est celle de savoir si Andy Irons était sous méthadone. Si oui, pourquoi cherche-t-on à le cacher ?

Le fait de ne pas révéler les résultats d’analyses risque de produire le contraire de l’effet escompté en laissant libre cours aux rumeurs. Une chose est sûre maintenant : comme l’avait révélé Brad Melekian, Andy Irons n’est pas mort dans les conditions décrites officiellement par l’ASP. L’hypothèse de la dengue semble de plus en plus farfelue car on aurait déjà eu la confirmation.

Bref, on continue à se voiler la face pour profiter jusqu’au bout de la manne financière générée par l’émotion autour du décès tragique du champion. Vu les vives réactions sur les blogs et les forums de discussion sur Internet, les fans d’Andy Irons ne sont pas prêts à entendre que leur champion souffrait d’addiction. De là à imaginer qu’ils arrêteraient d’acheter les t-shirts à son effigie ou de faire des dons pour le fond qui servira à élever son enfant…

Source : http://www.courthousenews.com/2010/12/23/32862.htm
http://www.staradvertiser.com/news/hawaiinews/20101224_Irons_widow_seeks_to_delay_report_on_the_surfers_death.html

Lire aussi : Andy Irons et la drogue : pourquoi le milieu du surf a-t-il caché la vérité ?

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