Alors que l’on croyait être enfin débarrassés d’elles avec le rafraîchissement de l’eau, les méduses font un énième come-back cette année sur la Côte Basque, mais pas seulement… Il y en aurait également plus au nord sur la façade atlantique de la France comme en témoignent ces derniers jours des surfeurs en Bretagne.
En fait, il semble que les méduses soient de plus en plus présentes sur nos côtes ces dernières années. Les arrivages se font de façon de plus en plus régulière sur des périodes de plus en plus étendues.
Après les invasions de physalies cet été, ce sont maintenant de petites méduses violettes qui viennent pourrir nos sessions.
Un conseil : allez surfer en combinaison intégrale maintenant que la température s’y prête. Mais malgré la combinaison, on m’a rapporté ces derniers jours un nombre incalculable de brûlures sur les parties découvertes des surfeurs. Hier, c’est un surfeur de la côte des Basques qui m’a contacté sur Facebook pour me dire qu’une heure après une brûlure à la main, il avait toujours aussi mal… Tout à l’heure, c’est ce surfeur croisé sur la Grande Plage de Biarritz qui m’a montré cette brûlure de méduse récente à son pied qui peine à cicatriser. Pensez donc à mettre gants et chaussons. Mais même avec tout cet attirail, j’ai trouvé le moyen de me faire piquer au cou au-dessus du col de la combi, probablement en faisant un canard. Je vous raconte pas les démangeaisons.
En allant voir de plus près les spécimens échoués sur le sable, j’ai pu constater qu’il s’agissait de petites méduses transparentes et violettes comme celle de la photo.
Si un spécialiste de la faune marine pouvait nous renseigner sur le type de méduse et sur les facteurs impliqués dans leur persistance en toute saison. Suspect numéro un : la pollution de l’eau dont la prolifération des méduses pourrait être un indicateur. On voit d’ailleurs la méduse de la photo baigner dans une mousse bien marron.
– Que faire en cas de brûlure de méduse ?
Et on apprend que des méduses américaines envahissent la mer du Nord…
