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Pour Kelly Slater, les drogues n’apportent rien au surf en compétition

La première compétition de surf de la saison, le Quiksilver Pro Gold Coast, vient de débuter à Snapper Rocks en Australie. Avec une grande nouveauté : les contrôles anti-dopage promis par l’ASP sont enfin effectifs. Le 11x champion du monde Kelly Slater aura attendu d’avoir 40 ans pour connaître ce type de contrôles inhérents à tout sport qui se veut professionnel. Il reste néanmoins réservé sur leur réel intérêt pour le surf.

Kelly Slater avait déjà déclaré l’an dernier que l’une de ses fiertés était de ne s’être jamais laissé allé à la consommation de drogue pendant sa longue carrière. Le fait d’avoir à subir possiblement des tests anti-dopage sur le Tour 2012 ne lui pose aucun problème.

« Cela ne me dérange pas » a déclaré Slater à l’agence de presse Reuters. « Je ne sais pas vraiment si le problème d’amélioration de la performance s’applique réellement à nous. Le surf dépend beaucoup de la prise de décision et de la technique. Le surf n’est pas juste basé sur la vitesse ou sur la force. »

« Je ne sais pas si consommer une drogue peut aider quelqu’un à remporter une série, alors que si une personne doit courir autour d’une piste et qu’elle veut aller aussi vite que possible, une drogue pourra probablement la faire aller plus vite. Cette personne pourra probablement tricher… Le surf est quelque peu différent… »

Les contrôles seront réalisés selon les normes de la WADA (World Anti-Doping Agency). La politique anti-dopage de l’ASP concernera aussi bien les substances dopantes que les drogues dites « récréatives » comme le cannabis. A propos de la marijuana, Slater déclare : « Quelqu’un va se faire prendre sur le tour ? Peut-être. Ce serait plutôt drôle. Je veux dire, ce serait la poisse pour cette personne, ce serait embarrassant. »

« Manifestement, ce ne sont pas les allusions à la drogue qui manquent autour du surf, du mode de vie, du voyage, etc. mais en ce qui concerne la compétition, je ne peux pas affirmer que la drogue pourrait avoir des conséquences. Mais il y a des valeurs dont nous sommes censés nous montrer à la hauteur en tant que sportifs professionnels et avoir les contrôles anti-dopage est donc tout bénéfice pour nous. »

Contrôles ou pas, Kelly Slater a commencé sa saison comme il en a l’habitude : en mettant la barre très haut dès sa première série, donnant au passage une leçon aux jeunes espoirs Kolohe Andino et Garrett Parkes (vidéo Youtube).

Source : http://sg.news.yahoo.com/doping-drugs-no-help-surfing-says-world-champ-080826660–spt.html

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