Depuis que cette photo circule sur les réseaux sociaux, une question est sur toutes les lèvres : qui a bien pu saboter les filets de protection anti-requins à Boucan Canot sur l’Île de La Réunion victime d’une crise requin sans précédent dans le monde ?
Et surtout, pour quelle raison un acte criminel de ce type aurait-il pu être commis ?
La photo parle d’elle-même : des filets coupés nets, en l’absence de houle, laissent peu de doute sur le caractère provoqué de tels dommages. Une plainte a été déposée.
Chez les usagers, c’est la stupéfaction : la plupart sont révoltés, d’autres ont peine à y croire, mais ces exactions ont déjà été relevées dans d’autres pays qui utilisent des filets comme l’Australie comme le rappelle Jean-François Nativel, auteur du livre Requins à La Réunion : une tragédie moderne.
Les filets anti-requins avaient d’abord suscité une grande vague d’apaisement à La Réunion et de sérénité retrouvée sur les spots de Boucan et des Roches noires. Mais rien ne va plus depuis l’attaque de Laurent Chardard survenue le 27 août 2016 où là aussi un trou avait été découvert.
Depuis, les activités nautiques sont prohibées sur ces spots et les réparations se poursuivent.
Un système de vidéosurveillance sous-marine pour contrôler l’état des filets va être testé par la municipalité de Saint-Paul pour venir en appui aux MNS de la CISAN (cellule d’intervention et de surveillance des activités nautiques) qui seront équipés d’un zodiac avec une armature métallique pour fixer les caméras en très haute définition (2 à bâbord et 2 à tribord).
