En pleine Coupe du Monde de Rugby, une catastrophe écologique liée à une marée noire est en train de se dérouler en Nouvelle-Zélande. Suite à son échouage sur le récif « Astrolabe Reef » mercredi 5 octobre 2011, le Rena, porte-conteneur libérien, menace de répandre 1 700 tonnes de fioul lourd dans la baie de Plenty peuplée de mammifères marins.
L’accident s’est produit au large de Tauranga, sur l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande, sanctuaire marin pour les dauphins, les baleines et les phoques, et également destination touristique populaire située à environ 200 kilomètres au sud d’Auckland où l’équipe de France rencontrera l’Angleterre en quarts de finale et de Takapuna où les Bleus se sont initiés au SUP.
Une nappe de 5 kilomètres de long se serait déjà formée. Des agents dissolvants (Corexit 9500) ont été largués par avion sur la nappe dans une tentative désespérée pour la réduire.
Le fioul risque désormais d’atteindre les côtes. Des voix s’élèvent déjà pour dénoncer le manque de réactivité des autorités maritimes de la Nouvelle-Zélande face à cette crise alors que les conditions menacent de se compliquer en début de semaine prochaine avec une rentrée de pluie, de vent et de houle qui pourraient sérieusement compliquer les opérations.
L’avarie du Rena pourrait devenir la catastrophe écologique maritime la plus grave en Nouvelle-Zélande depuis des décennies selon le ministre de l’environnement, Nick Smith.
Les opérations de pompage devraient débuter lundi dès que des renforts et des experts seront arrivés, mais la situation pourrait encore se dégrader d’ici là.
Vingt-trois membres d’équipage sont toujours à bord et travaillent 24 H /24 pour tenter d’écoper l’eau qui s’est engouffrée, et transférer le pétrole dans des parties plus sûres du cargo.
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