Ce reportage de Kelly Slater sur CBS aurait presque pu passer inaperçu, mais au milieu des banalités resservies à chaque interview du King (genre son rôle d’acteur dans alerte à Malibu…), on a eu droit à un vrai scoop : Kelly Slater a ouvert pour la première fois les portes de sa Kelly Slater Wave Company. Et il voit grand, très grand.
Le business plan de Kelly Slater paraît tout tracé : un onzième titre de champion du monde de surf, qu’il pourrait obtenir sur le Rip Curl Pro Search de San Francisco, puis Kelly pourrait raccrocher les lycras pour revêtir l’uniforme du surf businessman. Et comme Kelly n’a jamais fait les choses à moitié et qu’il bénéficie qu’une énorme cote de popularité, son entreprise de piscines à vagues pourrait très vite engranger de gros contrats.
Ce visuel d’un parc à vagues devant la Tour Eiffel à Paris (ou plutôt Las Vegas) annonce la couleur. Kelly Slater déclare d’ores et déjà que cela va coûter très cher. On sait qu’une très bonne vague a une forte valeur potentielle, de par l’activité économique qu’elle peut générer. De nombreux acteurs l’ont bien compris et maintenant que la technologie des vagues artificielles a franchi un pallier, une compétition commerciale s’est engagée.
Les Européens de Wavegarden ont été les premiers à dégainer avec un projet en pleine nature. Après le buzz énorme généré par les vidéos filmées sur leur bassin-test, on attend encore l’ouverture au public d’un premier Wavegarden, peut-être à Montpellier…
Kelly Slater utilisera une toute autre technologie, celle de la vague circulaire type « the Ring« .
Petit bémol, il semblerait que ce ne soit pas Slater qui ait eu cette idée en premier de ce genre de vagues. Le shaper australien Greg Webber revendique une technologie aux ressemblances troublantes, mais Slater aurait racheté un brevet déposé par un certain Michael Kevin Roberts aux Etats-Unis quelques semaines après que Webber ait déposé le sien…
La Kelly Slater Wave Co semble en tous cas passer à l’offensive avec tout un tas d’employés déjà en train de s’affairer devant des ordinateurs ou au téléphone, peut-être pour conquérir des marchés comme on peut le voir sur la vidéo Youtube. Ce qui est sûr, c’est que la vague produite est parfaite en version miniature. Reste à savoir qui aura suffisamment d’espace et d’argent pour investir dans la première piscine à vagues Kelly Slater. Et pourquoi pas le Qatar par exemple ? Les choses pourraient aller très vite maintenant : une première vague pourrait voir le jour dès 2014. Affaire à suivre…
Lire aussi l’article : Kelly Slater a-t-il volé la vague du futur d’un Australien ? (SLATER STEALING AUSSIE’S FUTURE WAVE ?)
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