Vous vous êtes décidé à partir pour le Costa Rica, pays de la Pura Vida où les vagues sont belles et accessibles. Oui mais encore faut-il savoir déjouer les pièges d’une destination lointaine et mal connue. Le Costa Rica ne faillit pas à sa réputation, le nombre croissant de touristes peut amener à faire de mauvais choix, sur les spots, les hôtels, ou les cours de surf.
Car si le pays est maintenant réputé pour ses vagues world class (le tour ISA remporté par Jérémy Flores et toute l’équipe de France s’est déroulé à Playa Hermosa près de Jaco), il a d’abord été découvert dans le film Endless Summer sur le magnifique spot de Witches Rock au nord de Tamarindo.
Mais le rêve de se retrouver seul au pic du Rocher de la Sorcière peut vite se transformer en cauchemar tant l’offre est peu contrôlée et libre de tarifs, boat tour hors de prix, location de matériel non approprié, hôtels douteux…et des cours dispensés par des personnes pas toujours formées.
Même si la délégation de l’organisation de votre surf trip peut sembler moins « roots », c’est en réalité une très sage décision qui vous fera gagner du temps, de l’argent… et de belles sessions sur les vagues de ce pays magique !
Matthieu, organisateur de surf tour chez 360° Surf :« Je me rappelle notre premier surf trip au Costa Rica, nous avions réservé un hôtel bien coté, celui-ci avait un système d’eau chaude qui fonctionnait avec une résistance de bouilloire reliée avec un fil électrique apparent au-dessus du pommeau de douche… Du coup tu préfères l’eau froide ! De plus on avait galéré à trouver un shop ouvert avec des planches qui correspondaient aux conditions. Heureusement c’est un pays magique qui offre un surf formidable.»
Le choix des spots
Concentrons-nous sur la côte pacifique, la côte caribéenne étant souvent inondée, en proie au paludisme, et beaucoup moins ouverte au tourisme, il est préférable pour un séjour de moins d’un mois de rester sur la Côte Ouest.
Le point de chute des surfeurs qui arrivent au Costa Rica est la ville de Tamarindo. Au début, cette petite ville ne comptait qu’un seul surf shop et quelques hôtels proposant des cours de surf aux voyageurs. Aujourd’hui la plage principale est envahie par des « professeurs » de surf vous proposant des cours à la demi-journée. Attention, ces cours sont majoritairement dispensés en anglais et /ou espagnol et sont rarement donnés par des professionnels diplômés. Préférez les offres directement données par les surf shops qui sont déclarés et qui répondent aux chartes de qualité du Costa Rica.
Daniel, ancien responsable d’hôtel à Tamarindo: « La demande a augmenté et s’est modifiée ces dernières années. De plus en plus de novices attirés par l’image du surf pensent pouvoir surfer rapidement sans connaître les consignes élémentaires de sécurité, ni les dangers de l’océan. Il est aujourd’hui préférable de s’orienter sur les gros surf shop et centres agrémentés si vous n’êtes pas passé par un surf operator. Il est possible de trouver des cours donnés dans toutes les langues, par des surfers diplômés, avec une vraie approche pédagogique. Mais ce type d’offre est de moins en moins visible à cause de la concurrence à bas prix sur les plages. Pour être sûr de faire le bon choix, n’hésitez pas à poser aux organisateurs de surf trip toutes les questions que vous jugerez nécessaires. »
L’expérience d’un voyagiste vous assurera également un séjour dans un hôtel convenable et à la hauteur de vos espérances, l’offre sur Tamarindo s’est tellement diversifiée, que vous trouvez aujourd’hui de tout et n’importe quoi.
Pour les plus aventuriers… l’aventure se prépare aussi !
Comme un bon échauffement est indispensable pour une bonne session, un bon repérage fait un bon surf trip. Et pour ça, rien de tel qu’un intervenant sur place pour connaître les bon spots, les bons plans…
La destination à la mode est sans conteste la bourgade de Santa Teresa. Ici plus qu’ailleurs, il faut être vigilant il n’y a que très peu d’offre et les bonnes adresses sont souvent réservées plusieurs mois à l’avance. L’endroit est fabuleux, situé tout près du parc national du Cabo Blanco qui a été la première réserve naturelle créée en 1963, on y accède par une route qui s’assimile plus à de la piste à travers jungle. Féérique certes, mais peu d’hôtellerie donc vite complet et des infrastructures encore rares.
L’avantage certain, c’est qu’il y a très peu de monde à l’eau, c’est vraiment agréable de pouvoir surfer avec moins de monde à l’eau, et donc moins de risque de collision. Mais vérifiez toujours qu’il y a au moins un ou deux ticos à l’eau, en effet, quand on ne connait pas les lieux il est recommandé de ne pas surfer seul. Il faut également faire attention aux marées, ne surtout pas surfer aux embouchures des rivières et de manière générale ne pas se mettre à l’eau lorsque celle-ci est trouble. Attention au soleil de milieu de journée qui tape fort sur cette partie du globe.
Il est bien sûr possible de se débrouiller seul, et ce, quelle que soit votre destination. Cependant, composer votre surf trip de manière réfléchie, avec des professionnels qui connaissent parfaitement les destinations et intervenants sur place, c’est l’assurance de cours prodigués par des professeurs diplômés, avec du matériel adapté à votre niveau, dans un bon hôtel… Bref du temps (et de l’argent) économisés en faveur de la sécurité pour un surf trip qui se doit de rester inoubliable dans le bon sens.
Article rédigé par Ambre & Matthieu de 360° Surf Travel, surf et kite surf trip.
