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Nouvelles règles de sécurité pour les SUP

La pratique du Stand-up Paddle Surfing (SUP) a littéralement explosé en un an sur la plupart des côtes où l’on pratique le surf dans le monde (Etats-Unis, Australie, Europe…).

Cette nouvelle discipline n’est pas sans poser des problèmes de sécurité et de cohabitation avec les autres usagers du plan d’eau.

Les SUP sont volumineux, de grande taille avec un leash encore plus long, assez difficilement manoeuvrables dès qu’il y a plus d’1m50 et représentent donc un danger potentiel quand un SUP surfeur perd le contrôle de sa planche pour les surfeurs environnants.

La règle de prévention n°1 est de surfer en SUP à distance raisonnable des autres surfeurs quand leur densité est importante. Quand il y a du monde à l’eau, le risque de collision est trop important et une collision avec un SUP peut faire du dégât…

Mais à mon sens, ce n’est pas une raison suffisante pour exclure les SUP des spots de surf. Un novice sur un longboard est beaucoup plus dangereux qu’un surfeur expérimenté en SUP.

Même quand il n’y a pas de vagues, on peut s’amuser en SUP car ils permettent la balade en mer et sur les voies d’eau. A ce titre, les garde-côtes américains viennent d’adopter une réglementation exemplaire pour éviter des accidents pour les SUP surfeurs qui s’aventureraient au large ou qui pratiqueraient de nuit.

En dehors des zones de bains et de surf (mais encore faut-il définir juqu’où vont ces zones…), les SUP seront considérés comme des…bateaux ! Les adeptes du SUP devront porter un gilet de sauvetage (ou un vêtement de flottaison individuel), un sifflet et même une lampe torche la nuit pour signaler leur présence et éviter une collision avec un navire par exemple.

Nous devrions réfléchir à ce genre de mesures de sécurité en France dès maintenant.

Le gilet de sauvetage me paraît utile quand on part ramer au large : en cas de malaise, il permet au surfeur de flotter et de garder le nez et la bouche au-dessus de la surface de l’eau en attendant l’arrivée des secours.

A noter que ces dispositions ne sont pas censées s’appliquer aux paddleboards de course qui rament à la force de leur bras. Pour les garde-côtes américains, ce qui fait toute la différence pour les SUP est qu’ils avancent avec une pagaie, ce qui les rapproche plus des kayaks que des surfeurs.

A quand le permis bateau pour faire du SUP ?

N’hésitez pas à réagir à ce sujet en laissant vos commentaires.

Plus d’informations sur Surfline.

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