Après la côte d’Azur, c’est la côte Basque qui a vu ses premiers « flyboarders » s’envoler au-dessus de l’eau. Si vous avez vu des personnes au large des plages propulsées en hauteur à côté d’un jet-ski, il s’agissait probablement du « Flyboard », une nouvelle discipline improbable mais qui semble déjà avoir des adeptes, malgré les nuisances et la pollution supplémentaire que l’on peut redouter.
Rarement on avait vu invention plus abracadabrante depuis celle du surf à moteur. Même si c’est un sport d’eau et qu’il se pratique debout sur une planche, le flyboard n’a rien à voir avec le surf, ou le flysurf.
Le principe du flyboard est d’utiliser des buses au niveau des pieds assurant 90% de la poussée et permettant de se déplacer selon l’inclinaison du flyboardeur, et des buses au niveau des mains pour se stabiliser comme avec des bâtons de ski. Le tout permettant de se déplacer comme un dauphin sous l’eau et défier les lois de la gravité « comme un super héros » selon son concepteur Franky Zapata, champion de jet-ski.
Le système fonctionne couplé avec un jet-ski dont le « contrôle des gaz » permet de doser la propulsion.
Si cette activité ne pourra se pratiquer qu’au-delà de la bande des 300 mètres, elle risque de contribuer un peu plus à la pollution dans une zone déjà contaminée par les hydrocarbures.
Questions que nous aimerions poser aux concepteurs: y a-t-il une manière non polluante de pratiquer votre loisir ?
Autant on peut comprendre l’utilisation du jet-ski pour le sauvetage ou pour surfer Belharra à 10 mètres, autant là le jet-ski fera du sur place…
Que pensez-vous du flyboard ?
