Face-Kini : une protection du visage contre le bronzage en Chine

Une information insolite concernant la protection solaire qui nous avait échappé : des Chinois ont adopté une méthode pour le moins radicale pour se protéger le visage des rayons UV du soleil sur la plage : le « Face-kini » …

Le face-kini, c’est un peu le concept du burkini transposé au visage. Plus besoin de se badigeonner de crème solaire ou de porter un chapeau à bords larges pour se protéger du soleil, le face-kini apporte une protection intégrale de la tête du plagiste qui ose le porter en été.

Porter le face-kini ne doit pas être une partie de plaisir en plein été malgré les ouvertures prévues au niveau des yeux, du nez et de la bouche qui font ressembler les plagistes à des catcheurs mexicains.

Contrairement à la société occidentale qui valorise de nos jours le bronzage comme un symbole de réussite de celui qui peut se payer des vacances au soleil, celui-ci a une connotation beaucoup plus négative en Chine et dans certains pays d’Asie où il est associé aux gens qui travaillent dehors comme les paysans et à un statut social inférieur.

A contrario, la pâleur du visage est considérée comme un signe de noblesse comme pour ces femmes prises en photos affublées de face-kinis sur une plage de Qingdao dans la province de Shandong sur la côte est de la Chine.

Ce type de masque existerait depuis 7 ans et serait vendu pour sa protection contre les UV ainsi que contre les piqûres de méduses et les insectes. On peut se procurer un facekini pour la modique somme de 15 et 25 yuans (2,3 à 3,9 dollars environ). Le face-kini vient en complément d’une combinaison intégrale anti-UV.

Même si nous recommandons de privilégier une protection solaire vestimentaire, le face-kini apparaît comme une solution extrême. S’il convient de se préserver de la surexposition solaire, il faut rappeler qu’une grande partie de la population est carencée en vitamine D et que la peur irraisonnée du soleil ne fera qu’aggraver encore ce déficit d’exposition au soleil chez les populations dites « civilisées ».

Avec ce rapport au soleil et à la plage, on comprend mieux pourquoi les Chinois ne se sont pas encore mis au surf, malgré d’excellentes vagues sur certains spots.