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Médicaments anti-inflammatoires et grossesse

Les médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) sont formellement contre-indiqués à partir du début du 6e mois de grossesse (c’est-à-dire à partir de 24 semaines d’aménorrhée).

Les anti-inflammatoires sont prescrits par les médecins ou les dentistes dans toutes sortes d’indications thérapeutiques : soins dentaires, lombalgies, tendinites, otites, sinusites, douleurs, fièvre, spondylarthrite ankylosante,…

Certains anti-inflammatoires peuvent également s’acheter en pharmacie sans ordonnance.

Quel que soit le motif, ces médicaments sont contre-indiqués chez la femme enceinte dès le 6e mois de la grossesse à cause des risques gravissimes encourus par le foetus : mort in utero, mort néonatale, atteintes cardio-pulmonaires ou rénales du nouveau-né.

Cette contre-indication concerne TOUS les anti-inflammatoires, y compris les AINS d’usage courant comme l’ADVIL et génériques à base d’ibuprofène, aspirine, kétoprofène, etc.

Les anti-inflammatoires d’application locale comme les gels (KETUM, VOLTARENE EMULGEL,…) sont également concernés car la voie cutanée entraîne un passage systémique, dans la circulation, d’autant plus important que l’application est répétée ou concerne une surface importante. Les femmes enceintes kinésithérapeutes doivent y penser quand elles utilisent des anti-inflammatoires dans le cadre de leur profession.

Une seule prise d’AINS passées 24 semaines d’aménorrhée peut être fatale au foetus.

Plus tôt dans la grossesse, il vaut mieux éviter ces médicaments ou ne les prendre que très ponctuellement si impérieuse nécessité et exclusivement sur avis médical.

Il existe des alternatives au traitement anti-inflammatoire.

Votre médecin traitant pourra vous conseiller au moindre doute.

Source : AFSSAPS .

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