De nombreuses idées reçues circulent sur la pratique du stand-up paddle surf (et conduisent à une mentalité anti-SUP de certains surfeurs). Le « SUP » n’est pas seulement un sport pour vieux longboardeurs bedonnants…Cette discipline dérivée du surf offre de nombreuses déclinaisons.
Tout comme le surf en shortboard qui offre plusieurs variantes (le surf de petites vagues, le big wave riding, le tow-in…), le stand-up paddle peut se pratiquer de différentes manières. Les débutants se contenteront de ballades sur un plan d’eau calme. Les plus expérimentés pourront aller dans les vagues (tout en respectant les règles de sécurité en Stand-Up Paddle).
Comme on le voit sur cette pub Lost (vue dans le Surfing Year book), l’espoir hawaiien du shortboard Mason Ho (fils de Michael et frère de Coco) s’aide parfois d’une pagaie pour surfer en stand-up de façon radicale. Le SUP est une sorte de surf tracté écologique (la pagaie remplaçant le moteur d’un jet-ski…).
Sur la Côte Basque, le surfeur angloye Xavier Leroy est l’un des précurseurs de cette pratique évolutive du stand-up paddle en utilisant des planches plus courtes et manoeuvrables (cf.vidéo YouTube sur la musique de Ben Harper). L’avantage de ces planches est qu’on les fait tourner plus facilement, tout en profitant de la puissance supplémentaire qu’offre la pagaie (le 3e bras du surfeur de Stand-Up Paddle). L’inconvénient est que ces planches sont forcément plus instables et exigent un gainage parfait pour tenir debout à la rame.
Quelque chose me dit que nous devrions voir une démonstration de SUP surfing radical lors de la prochaine étape de Stand Up World Tour en mai 2010 à Anglet…