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La deuxième Jeunesse du Surfeur Quadragénaire

Ça y est, depuis quelques jours, j’ai franchi le cap. Le cap de la quarantaine. Cela fait toujours un choc de passer la barre symbolique des 40 ans, mais la bonne nouvelle est qu’au fond, ça ne change pas grand-chose. Depuis mon anniversaire, j’ai surfé quasiment tous les jours, et je me sens autant – voire plus – en forme que lorsque j’avais 20 ans de moins !

Quand j’ai lancé Surf Prévention, je n’avais que 31 ans et j’abordais à peine le dilemme du surfeur trentenaire. Avec l’expérience et les connaissances acquises en grande partie sur ce blog, j’ai optimisé mon activité physique, mon alimentation et mon sommeil pour essayer de rester en forme malgré les obligations professionnelles. Cela implique de passer moins de temps devant les écrans, ce qui explique que les articles se fassent plus espacés sur le blog.

Oui il est possible d’être au meilleur de son surf à la quarantaine ! En fait, c’est même le moment idéal pour entamer sa deuxième vie de surfeur, et ce quels que soient ses choix de vie ou sa situation familiale.

A 40 ans, pour les parents surfeurs, les enfants commencent généralement à être grands et peuvent nous accompagner dans l’eau. Très vite, ils peuvent même nous dépasser et nous inciter à garder la forme pour que nous puissions à notre tour suivre leur rythme.

40 ans, c’est aussi l’âge où on commence à être installé dans sa vie professionnelle et où on peut en profiter pour repartir en surf trips entre amis.

40 ans, c’est parfois aussi la décennie où on vit une séparation (en France, les hommes divorcent à 43 ans en moyenne, et les femmes à 41 ans). Plusieurs options s’offrent alors : (re)trouver un(e) partenaire qui surfe, ou partir vivre sa vie de surfeur en solo tel un Bruce Gold vivant en ermite devant un spot parfait.

La crise de la quarantaine surnommée « crise du milieu de vie » peut survenir à cet âge charnière. Elle peut être difficile à vivre et peut s’accompagner d’une déprime passagère. Qu’à cela ne tienne, le surf est le meilleur antidépresseur naturel et c’est le moment d’une remise en question où il peut être opportun de redonner au surf la place qu’il mérite dans votre vie.

La quarantaine donne l’impression que c’est maintenant ou jamais qu’il faut agir. Pour le surfeur, cela peut vouloir dire aller enfin faire ce surf trip à Hawaii, en Indo ou en Australie dont on a toujours rêvé mais qu’on n’a jamais pris le temps de faire, et pourquoi pas essayer de nouveaux sports de glisse ou tenter de nouvelles figures.

La quarantaine est le moment de faire les bons choix pour sa santé et pour l’environnement : adopter une alimentation bio, arrêter de fumer si ce n’est pas déjà fait, privilégier un mode de transport doux comme le vélo pour aller checker les vagues, surfer avec du matériel éco-conçu, devenir un surfeur à énergie positive en produisant sa propre électricité, etc.

40 ans, c’est le départ d’une deuxième jeunesse pour le surfeur dont le shortboard peut rester l’activité principale. Rien n’empêche d’alterner avec du longboard ou du stand-up paddle pour varier les plaisirs et ménager son dos. A nous de trouver le bon rythme pour surfer aussi régulièrement que nos vies familiales et professionnelles nous le permettent.

A titre personnel, j’ai choisi de surfer 3 fois par semaine en moyenne et de faire du shortboard plus régulièrement en réduisant la part des sessions en Stand-Up Paddle.

Et pour finir de se rassurer, voici un petit florilège de surfeurs quadragénaires en action qui nous prouvent que la quarantaine est encore la première jeunesse pour un surfeur : Kelly Slater dans sa piscine, Rob Machado, Occy, Shane Dorian…

Et vous qui êtes dans la quarantaine débutante ou bien entamée, comment vous sentez-vous dans votre surf ?

Je vous donne rendez-vous sur ce même blog dans 10 ans pour le prochain article de la série sur le surfeur quinquagénaire.

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