Une plaie profonde du visage chez une jeune surfeuse: un accident classique en surf tant que l’on continuera à vendre aux surfeurs des ailerons trop coupants.

 

Voici le résumé de l’étude sur les accidents de surf conduite durant l’été 2006 dans les services d’Urgences de la Côte Basque.

Cette étude a été présentée au congrès national des Urgences à Paris (voir le poster présenté au congrès : Poster Urgences 2007)  ainsi qu’au Congrès Européen des Urgences Maritimes 2007. Elle a été publiée dans la Revue du Praticien Médecine Générale, dans le Journal Sud-Ouest, dans le magazine Surf Session et dans Surfer Magazine.

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Thèse sur les accidents de surf : 1ere partie. (matériel et méthodes) ;

Thèse sur les accidents de surf : 2e partie (accidentologie générale) ;

Thèse sur les accidents de surf : 3e partie (accidents graves et discussion) ;

Thèse sur les accidents de surf : 4e partie (fin de la discussion et conclusion) ;

Thèse sur les accidents de surf – Annexes

Morceaux choisis:

Le surf est apparu en France en 1956. Il est devenu en cinquante ans un sport de glisse international qui concerne 23 millions de pratiquants et génère des milliards d’euros de chiffre d’affaire pour l’industrie. Les marques vendent du rêve en mettant en scène des surfeurs respirant la santé sur des vagues paradisiaques. Le surf véhicule une image positive auprès de la jeunesse et du grand public et ils sont nombreux à vouloir adopter le style de vie et le look des surfeurs. Mais la démocratisation de ce sport à risque engendre des accidents.

Il n’existait pas de données objectives concernant l’accidentologie liée à la pratique du surf en France.

Pour connaître l’épidémiologie de la traumatologie liée au surf, nous avons étudié de manière prospective les accidents dont les victimes ont été admises dans les services d’urgences de la Côte Basque dans le Sud-Ouest de la France pendant l’été 2006.

I. Matériel et méthodes :

A. Objet d’étude :

Nous avons étudié l’accidentologie liée à la pratique du surf. Il s’agit d’un sport consistant à se maintenir en équilibre debout sur une planche portée par une vague déferlante. Notre étude s’est limitée aux accidents subis ou provoqués par les surfeurs ou leurs planches.

B. Terrain d’étude :

Notre étude se déroule sur la Côte Basque dans les Pyrénées-Atlantiques (64) considérée comme le « berceau » du surf européen. Entre Anglet au nord et Hendaye au sud, la Côte Basque concentre sur trente-huit kilomètres de nombreuses plages offrant une grande variété de vagues propices à la pratique du surf.

Les établissements de soins et leurs services d’urgences ayant participé à l’étude sont : le département URGENCES SAMU 64A de Bayonne, la Polyclinique Aguilera de Biarritz, la Polyclinique Côte Basque Sud de Saint-Jean-De-Luz et la Clinique Saint-Etienne à Bayonne.

C. Méthodes :

Une fiche accident a été élaborée à destination des médecins des services d’urgences.

Les Permanenciers Auxiliaires de Régulation Médicale (PARM) du SAMU 64A avaient reçu pour consigne de saisir informatiquement « accident de surf » pour chaque dossier concerné.

Une fiche d’intervention sur les plages (1) a été remplie par les Maîtres Nageurs Sauveteurs pour toute intervention nécessitant un avis médical.

Nous avons recoupé les données fournies par ces 3 sources d’information et nous avons réalisé une analyse statistique descriptive des accidents de surf survenus pendant l’été 2006 ayant donné lieu à une admission dans un service d’urgences de la Côte Basque.

II. Résultats

A. Admissions :

350 admissions pour accident de surf ont été recensées dans les services d’urgences de la Côte Basque entre le 21 juin et le 30 septembre 2006.

Pendant la haute saison, du 14 juillet au 15 août, la moyenne a été de 4,5 admissions par jour. Il ne s’est pas écoulé une seule journée sans que l’on reçoive au moins une victime d’accident de surf dans les services d’urgences de la Côte Basque.

B. Profil des patients :

22% des victimes sont de sexe féminin. Un quart des patientes avait moins de 16 ans.

Les accidents de surf touchent surtout des patients jeunes. La moyenne d’âge des personnes accidentées est de 26,2 ans. La plus jeune victime n’avait que 7 ans.

77,6% des patients sont français dont 44,5% étaient originaires d’Aquitaine, 22,8% venaient de la région parisienne et 32,7% venaient d’autres régions de France. 20% des patients venaient d’autres pays de l’Union Européenne. 21 nationalités sont représentées dans l’étude.

On retrouve tous les niveaux : du débutant au surfeur professionnel. 65% des pratiquants blessés étaient expérimentés en surf. Les débutants représentent 35% des patients dont 44% se sont blessés pendant un cours.

C. Circonstances des accidents :

1. Spot de survenue :

27% des patients s’étaient blessés à Anglet et 22% à Biarritz. A Anglet, les accidents étaient répartis sur les 10 plages de la ville alors qu’à Biarritz, 85% des accidents ont eu lieu sur ses deux spots principaux : la Côte des Basques et la Grande Plage.

2. Mécanisme :

– 59% des accidents se produisent quand le surfeur se heurte à sa propre planche.

– Les collisions sont à l’origine de 17% des accidents que ce soit des collisions entre surfeurs (66%), entre surfeur et baigneur (27%) ou entre surfeur et bodyboardeur (5%).

– Les surfeurs se sont blessés contre le fond marin dans 13% des cas. Ce fond était sableux (38 cas) ou rocheux (5 cas).

– Il est rare de se blesser en surfant (5% des cas). On observe surtout des entorses de genou ou de cheville quand les surfeurs tentent des figures acrobatiques.

D. Moyen d’acheminement aux urgences :

– 26 % des patients ont été amenés aux urgences par les sapeurs-pompiers en VSAB.

– Deux patients ont été amenés aux urgences par hélicoptère médicalisé par le SAMU 64A.

– Un patient victime a été pris en charge par le SMUR routier.

– Les autres patients se sont rendus aux urgences par leurs propres moyens.

E. Traumatologie :

– Plaies : 61 %

– Contusions : 15%

– Fractures : 11%. Quatorze fractures des os propres du nez, 8 fractures de phalanges, 4 fractures de métacarpiens, 3 fractures de vertèbres cervicales, 3 fractures maxillo-faciales, 3 fractures de chevilles et 1 fracture de jambe. 46% des fractures ont nécessité une chirurgie.

– Entorses : 10%

– Luxations : 3% (dont 9 luxations antéro-internes de l’épaule).

1. Traumatismes touchant la tête (50,9% des accidents) :

Parmi ces traumatismes, il y a 54% de plaies du visage et 24% de plaies du cuir chevelu. On a également noté 7 traumatismes dentaires et 4 traumatismes tympaniques.

Les plaies du visage représentent à elles seules 27% des traumatismes liés à la pratique du surf dont 25% de plaies d’arcades sourcilières, 22% de plaies de lèvres, 16% de plaies du menton, 12% de plaies du front, 7% de plaies de joues, 6% de plaies palpébrales, 4% de plaies para-orbitaires, 4% de plaies nasales et 2% de plaies d’oreilles.

2. Traumatismes des membres inférieurs (25,7%) :

60 % de ces traumatismes sont des plaies. On observe 10% d’entorses de genoux (LLI +++) parmi ces traumatismes, et 10% d’entorses de cheville (dont un tiers d’entorses graves).

3. Les membres supérieurs (14,6%) :

Les atteintes à ce niveau sont dominées par les traumatismes de la main (50%). On a recensé : 4 fractures de métacarpiens, 8 fractures phalangiennes dont 5 ouvertes, 2 entorses interphalangiennes d’un doigt long, 5 plaies suturées et 5 contusions.

4. Autres :

Le thorax est atteint dans 3,5% des cas avec une majorité de contusions.

L’abdomen est touché dans 1,1% des cas (contusions par chocs violents contre la planche).

Une plaie et une contusion testiculaires ont été recensées sur cette série.

5. Les plaies (61% des cas) :

Les planches de surf ont causé 93 % des plaies. La partie responsable était un aileron acéré dans 56% des cas (les planches sont munies de 1 à 4 ailerons), ou l’avant effilé (30% des cas).

64 % des plaies ont nécessité des points de suture (six points de suture en moyenne), 15 % des plaies ont été agrafées (plaies du cuir chevelu). Au total, 165 plaies ont été suturées et 876 points ou agrafes ont été nécessaires.

7 % des plaies ont nécessité une intervention chirurgicale.

3% des plaies ont été refermées en utilisant des sutures adhésives, 2% à l’aide de colle biologique et 9% de plaies superficielles ont bénéficié d’une cicatrisation dirigée.

6. Traumatismes graves :

Si on inclut les patients victimes d’une fracture, d’une luxation, d’une entorse grave, d’une plaie ayant nécessité au moins 8 points de suture et les patients hospitalisés, 26% des cas de notre série sont des traumatismes sérieux.

a) Traumatismes maxillo-faciaux :

Les chirurgiens maxillo-faciaux ont pris en charge 3 patients :

– Un débutant de 14 ans a été heurté par une planche lâchée par une surfeuse et a été victime d’une fracture ouverte de l’os malaire gauche.

– Un surfeur confirmé de 42 ans, blessé par le nose de sa planche, a présenté une fracture ouverte de l’os zygomatique avec atteinte du plancher de l’orbite.

– Une jeune Parisienne qui découvrait le surf a été victime d’un traumatisme dentaire grave (4 incisives luxées et une fracturée) après une collision avec un surfeur extérieur à son cours.

b) Traumatismes ophtalmologiques :

Les patients sont souvent atteints à proximité des yeux mais quand le globe oculaire est atteint, le traumatisme laisse souvent des séquelles visuelles (2).

Trois patients ont requis une prise en charge chirurgicale ophtalmologique :

– Un surfeur confirmé de 32 ans a reçu le nez de sa planche dans son œil gauche. De nombreux débris de fibre de verre provenant de la planche ont nécessité une ablation minutieuse (3). Il a bénéficié d’une réfection palpébrale totale et d’une suture du sac lacrymal.

– Suite à un choc avec sa planche, un surfeur confirmé de 32 ans a présenté une plaie de la paupière supérieure de l’œil droit et une contusion du nerf ophtalmique.

– Un surfeur de 26 ans a été victime d’un accident de surf par collision avec le nose de la planche d’un autre surfeur. Il présentait une plaie transfixiante de la paupière supérieure droite avec atteinte du muscle orbiculaire et une plaie conjonctivale avec hémorragie sous conjonctivale.

c) Entorses cervicales (4% des traumatismes) :

Elles se produisent :

– Par collision avec le fond marin (9 cas) en eaux peu profondes ou dans la vague de bord. Le mécanisme est une hyperflexion du rachis cervical quand l’impact crânien est occipital ou une hyperextension quand il est frontal.

– Par collision avec une planche (5 cas) renvoyée par la vague et entraînant une hyperextension du rachis cervical par impact céphalique frontal.

Parmi elles, trois entorses cervicales graves avec fracture vertébrale ont été recensées :

– une luxation C6-C7 avec fracture de C6 chez un surfeur de 20 ans et une fracture de l’arc postérieur de C7 chez un surfeur de 31 ans toutes deux neurochirurgicales.

– une fracture du massif articulaire droit de C7 chez un surfeur expérimenté de 31 ans.

Certains auteurs contre-indiquent la pratique du surf aux patients présentant un canal cervical étroit (4) ou une fusion de vertèbres cervicales (5) du fait du risque de traumatisme cervical.

III. Discussion

A. Intérêt de l’étude :

Cette étude prospective est la seule étude française sur les accidents de surf. Il s’agit de l’étude comportant le plus grand nombre de patients : les échantillons des études américaines ou australiennes sont plus faibles ou recrutés sur des périodes plus longues (6, 7, 8, 9).

B. Limites :

Cette étude ne calcule pas un risque à pratiquer le surf car il manque le nombre de pratiquants ayant surfé sur la côte pendant la période. Il paraît impossible de donner une estimation du nombre de personnes ayant surfé pendant l’été 2006 sur la Côte Basque. Les surfeurs n’ont pas besoin de forfait, ils ne pointent nulle part et une faible proportion est licenciée.

C. Les autres risques du surf :

Notre étude est représentative de l’accidentologie liée à la pratique du surf dans des vagues abordables sur des plages surpeuplées comparables à celles rencontrées dans d’autres destinations de surf (Californie, Gold Coast en Australie ou Brésil).

Les risques diffèrent selon la saison : les vagues faciles rencontrées en été sur la Côte Basque sont beaucoup plus dociles que les grosses houles hivernales. Les risques varient aussi en fonction des plages : à Hawaii ou à Tahiti, la puissance des vagues et le récif sous-jacent engendrent une traumatologie spécifique.

Le surf de grosses vagues s’est développé ces dernières années : certains surfeurs s’aident d’un jet-ski pour s’élancer sur des vagues géantes. La hauteur des vagues et la vitesse des surfeurs étant démultipliées, cette pratique engendre des traumatismes à haute énergie.

Notre étude laisse présager de la gravité potentielle des traumatismes auxquels sont exposés les surfeurs. D’autres traumatismes graves peuvent se voir chez les surfeurs : séquelles neurologiques d’un traumatismes crânien ou rachidien, plaies vasculaires par aileron de la planche, perforations abdominales (10) ou rupture de rate par choc contre la planche de surf.

Les noyades chez les surfeurs sont rares car leur planche leur sert de planche de survie. Nous n’avons recensé qu’une noyade de stade 1 dans notre étude.
D. Prévention :

1. Préparation du surfeur :

– Il est nécessaire d’assimiler des connaissances sur le milieu marin et les risques du surf avant de vouloir surfer (11).

– Le surfeur est un sportif comme les autres qui doit suivre un entraînement adapté. Il doit réaliser un échauffement avant chaque session pour prévenir les lésions musculo-tendineuses.

2. Sécurisation du matériel :

L’utilisation de matériel adapté permettrait de prévenir la majorité des accidents :

– Une planche en mousse de taille adaptée est plus sûre pour initier enfants et débutants.

– Pour les utilisateurs de planches dures, il faut conseiller des planches aux formes arrondies.

– Des embouts en caoutchouc rendent l’avant pointu des planches moins aigu et sont recommandés par des ophtalmologistes pour limiter les lésions oculaires en cas de choc (2).

– Il faudrait encourager l’utilisation de dérives souples, trop peu utilisées en France.

– Le leash est un cordon qui permet au surfeur de ne pas perdre sa planche après une chute et évite qu’elle n’aille percuter d’autres surfeurs ou baigneurs au bord.

– La combinaison sert de « seconde peau » aux surfeurs, protège du soleil et limite le risque de plaies.

– Des bouchons d’oreilles préviennent les traumatismes tympaniques et l’exostose.

3. Port du casque :

Il est étonnant que le casque ne soit même pas conseillé aux surfeurs alors que la proportion des traumatismes touchant la tête atteint plus de 50 % d’après notre étude.

Actuellement, une infime minorité de surfeurs porte un casque régulièrement. Les surfeurs ne sont pas conscients du risque élevé de traumatismes crânio-faciaux et ils pensent qu’un casque réduirait leurs performances sur les vagues en induisant un inconfort (12).

Des casques adaptés à la pratique du surf protègent efficacement des plaies du cuir chevelu mais ils ne semblent pas assez résistants pour protéger de violents impacts.

D’après notre étude, le port du casque paraît indispensable sur les spots surpeuplés du fait des risques de collisions, ou sur les vagues déferlant en eau peu profonde et a fortiori sur un récif.

4. Sécurisation des cours de surf :

Les critères de sécurité des écoles de surf sont encore insuffisants. Nous suggérons d’ajouter les recommandations suivantes :

– Cours assurés dans une zone réservée et interdite aux surfeurs extérieurs.

– Annulation systématique des cours par forte houle.

– Utilisation exclusive de planches en mousse avec dérives non coupantes.

– Port du casque vivement recommandé.

5. Campagne de prévention :

Actuellement, en France, la Fédération Française de Surf et l’industrie du surf communiquent peu sur la sécurité des surfeurs. Une campagne de prévention ciblée sur des attitudes responsables pourrait avoir un impact positif sur les pratiquants, comme celle réalisée par l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé pour lutter contre les accidents de ski par le biais d’affichettes, de messages à la radio et en mobilisant les professionnels.

En parallèle à ce travail, nous avons écrit un guide de prévention des accidents et des pathologies liés au surf : « Surfers’ Survival Guide, Surfez en toute sécurité » diffusé en librairies mais encore insuffisamment distribué dans les magasins spécialisés et les écoles de surf.

Conclusion

Le surf est l’activité la plus accidentogène sur les plages de la Côte Aquitaine en période estivale.

La majorité des accidents de surf pourrait être prévenue en appliquant des mesures simples et en mettant sur pied une campagne de sensibilisation des surfeurs en France, impliquant la Fédération Française de Surf et les professionnels du secteur. Il est urgent de prendre des mesures pour prévenir les risques et sécuriser les nombreux surfeurs qui viennent profiter des vagues sur la Côte Aquitaine.

Pour apprécier l’efficacité des mesures préventives mises en place, il faudrait trouver un moyen fiable et reproductible d’évaluation du nombre d’accidents de surf et des autres sports nautiques au fil des mois. Un observatoire des accidents de plage pourrait être créé pour adapter les mesures à la population d’utilisateurs du plan d’eau qui grandit chaque année et dont les activités de glisse changent au gré de l’évolution du matériel et des effets de mode.

Références :

(1) Latapy X. Les accidents de plage sur le littoral aquitain, au cours des étés 1999 et 2000. Thèse de Médecine n° 99. Université Victor Segalen Bordeaux 2. 2004.

(2) Kim JW, McDonald HR, Rubsamen PE et al. Surfing-related ocular injuries. Retina. 1998 ; 18 (5) : 424-9.

(3) Hall G, Benger RS. Missed diagnosis of an intraorbital foreign body of surfboard origin. Ophthalmic Plastic and Reconstructive Surgery. 2004 May ; 20 (3) : 250-2.

(4) Chang SK, Tominaga GT, Wong JH et al. Risk factors for water sports-related cervical spine injuries. J Trauma. 2006 May; 60 (5): 1041-1046.

(5) Cazin A, Olderr T. Surf. La revue du praticien Médecine Générale. Pathologies de l’été, le Guide 2006. Juin 2006. Tome 20. Numéros 738- 739 : pages 835-836.

(6) Roger P. Injury in the surf. Sport Health. Sports Medicine Australia. September 2002. Volume 20. Issue 2.

(7) Nathanson A, Bird S, Dao L, Tam-Sing K. Competitive Surfing Injuries : A Prospective Study of Surfing-Related Injuries Among Contest Surfers. Am J Sports Med. 2007 Jan ; 35(1) : 113-7.

(8) Taylor DM, Bennett D, Carter M, Garewal D, Finch CF. Acute injury and chronic disability resulting from surfboard riding. J Sci Med Sport. 2004 Dec ; 7(4) : 429-37.

(9) Taylor KS, Zoltan TB, Achar SA. Medical illnesses and injuries encountered during surfing. Curr Sports Med Rep. 2006 Sep ; 5 (5) : 262-7.

(10) Cheynet de Beaupre C. Surf : pathologie et traumatologie. Thèse de Médecine n°118. Université Lyon 1. 1991.

(11) Zoltan TB, Taylor KS, Achar SA. Health issues for surfers. American Family Physician. June 15, 2005. Vol 71 (n°12) : 2313-2317.

(12) Taylor DM, Bennet D, Carter M, Garewal D, Finch C. Perceptions of surfboard riders regarding the need for protective headgear. Wilderness Environ Med. 2005 Summer ; 16 (2) : 75-80.

Texte intégral dans la thèse médicale n°29 de l’université Victor Segalen-Bordeaux 2 de l’année 2007: « Accidents liés à la pratique du surf: épidémiologie et prévention » par Guillaume Barucq.

A propos de l'auteur :

Médecin, surfeur, blogueur. Auteur des livres Surfers Survival Guide, Surf Thérapie et DETOXseafication.

 

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8 Commentaires

  1. Alexis BARREAU dit :

    Je trouve cet article très intéressant il faut que tout le monde communique sur ces accidents, ils peuvent arriver à tout le monde aux débutants comme aux meilleurs, dans les grosses vagues et même dans les petites, je peux en témoigner. Sur une petite vague à Hendaye à la fin de celle-ci, sans vitesse, j'ai lâché mes appuis de telle sorte que le bord (rail) de la planche (malibu) s'est retourné contre moi, elle est venue me percuter sous la mâchoire pour finir sur la glotte. Je n'ai pas eu besoin de voir un médecin mais je peux vous dire que quelques centimètres plus bas ou plus fort dans des conditions hivernales, je ne serais peut-être pas là pour en parler. J'ai un petit peu de mal déglutir mais bon d'ici quelques jours ça va passer.

    Donc prudence, c'est quand on ne s'y attend pas que l'accident arrive. En espérant que les accessoires de sécurité se banalisent et s'adaptent aux besoins des surfeurs, si chacun vient partager son expérience.

  2. NESTY Jean noël dit :

    en surfant dans des vagues de Im70 je me suis fais ramassé par une grosse vague, qui m'a fait prendre un bouillon , étant au fond de l'eau, mon leatch , s'est entouré autour du tibia , je surf avec le leatch attaché en haut du molet , pour soulager une douleur au tandon du pied , je me suis fais peur car j'avais du mal à remonter, l'impression que la planche ne remontait pas et du même coup moi avec, je m'en suis sortie quand même , mais en 12 ans de surf, je n'avais pas eu ce problème , mon leatch serait il trop court ou trop long , j'ai eu le problème 2 fois dans la même session , je retourne ce jour, j'en parlerai avec des surfeurs

  3. Rien n'a été fait pour prévenir les accidents de surf sur la côte basque depuis l'été 2006. A Biarritz où c'est toujours l'anarchie en été, les accidents de surf sont même en augmentation : http://www.sudouest.fr/2010/08/31/l-annee-des-phy

    "Au 22 août, on comptabilisait 1 796 assistances à baigneurs sur les six plages biarrotes, dont près de 470 concernaient des surfeurs et bodyboardeurs. Sur ces accidents de surf, 38 ont nécessité une évacuation vers les centres hospitaliers et 161 soins au poste. L'accidentologie augmente avec la hausse constante des pratiquants, mais aussi avec un non-respect fréquent des règles élémentaires de sécurité."

  4. Director of Emergency Medicine at Nambour General Hospital,
    Dr Stephen Priestley said the department had seen a few
    surf-related injuries each week. “There is a noticeable increase
    when the surf is up after a period of flat conditions,” he said.
    “We see anything from minor cuts and abrasions through to major
    injuries. “Gashes and eye injuries from board fins, facial
    fractures from boards hitting the surfer, broken necks and
    near-drownings. “Shoulder dislocations are also quite common,
    either from the force of the wave or hitting the seafloor, and
    older people are probably more at risk of injury.” Dr Priestley
    said when the swell was up there were a lot more people out in the
    water, less room and therefore they put themselves at risk.
    “Surfers tend to go closer to the rocks, jostling for position to
    try and catch a wave,” he said. “That’s not a good idea, and
    naturally there’s also the greater risk of getting hit by another
    surfer when the waves are crowded.” Source : http://www.noosanews.com.au/story/2011/01/04/surf

  5. vincent dit :

    un an et demi apres mon accident je suis encore en rééducation avc mais le surf continue de me rendre heureux

  6. christian dit :

    bientôt le casque obligatoire pour les surfeurs !

    • amsm dit :

      comme au ski, ça commencera par l’obligation dans les écoles de surf et dans les clubs et compétitions, après l’industrie intensifiera la prod et les coûts baisseront, les produits seront variés personnalisables markétés etc et ça deviendra en une génération une évidence avec range clé et porte gopro en plus

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